Quel est votre opinion sur l'intégration des nés moldus et des sangs mêlés à Poudlard ?
T'en doutais de cette idée, pensant que les moldus et les sangs mêlés avaient une place parfaite en discrétion dans votre monde. Puis t'en as parlé durant de longues soirées avec Helga, et t'as vu la guerre. Tes hommes sont des nés moldus, des sangs mêlés, des sangs purs - ce sont des soldats, et rien de moins, rien de plus. Si dans l'armée ils sont capables d'être solidaires, de fonctionner en parfaite cohésion, t'ignores pourquoi le reste de votre monde ne peut pas fonctionner avec la même perfection. Tu doutes que ce sera facile, mais tu n'as jamais crains de te battre après tout. Alors t'es prêt à y croire, et t'es prêt à les intégrer à ton école, et à leur donner une nouvelle place dans le monde magique.

Ils grandissaient sous le souffle chaud des dragons, tradition familiale ancestrale les amenant devant les bêtes pour bander les muscles et s'agenouiller, le respect étant dû au feu ardent qui pouvait les détruire. Toujours la constante danse entre l'impossible et l'imprudence, désireux de vivre à travers les siècles, en flirtant de quelques délires passagers à vouloir valser avec la mort. En faire cette compagne constante en préférant les champs de batailles, aux fleurs. A vouloir se jeter dans la gueule du dragon plutôt qu'à jouer les faux-sourires devant les souverains. Il était né dans cette famille, embrassant les traditions sans poser plus de questions - que pouvait-il faire contre les flammes qui brûlaient son hémoglobine, appelant constamment à courir plus vite, ou à se battre plus violemment. La passion était brillante dans le regard de l'ainé des Gryffondor, Godric naissant quelques mois avant son premier frère - suivit de trois soeurs, et d'un cadet encore. D'une famille nombreuse il s'était posé en protecteur et en modèle, refusant de voir les siens se voir anéantit par la prétention ou l'humiliation. Il exigeait qu'ils soient toujours à la hauteur des attentes de leur père - lui se trouvait chef des armées, main droite du Roi, parti depuis longtemps pour vivre au Palais, où son ainé le rejoignait quelques fois.

« Ne savez-vous donc pas qu'il faut saluer le roi d'une révérence à chacune de ses entrés et sorties ? »  L'autre gamin tourna vers lui un regard ennuyé, le jugeant d'un air imperturbable avant de lui lancer un sourire de biais. « Pourtant c'est de nous qu'il tient son pouvoir, peut être que c'est à lui de se prosterner. »  D'aucun autre être sur terre il n'aurait admis une telle remarque, mais dans le regard vert de ce gamin-là il se perdit avant de lâcher un rire. Il avait tout juste sept ans, se préparant à partir sur Barra quelques mois plus tard pour démarrer son entrainement. Il rencontra Salazar Serpentard, et dans son regard il se perdit pour apprendre à apprécier autre chose que la fermeté de ses traditions, et de son ardent courage qui le poussait toujours à la limite de l'acceptable. Il apprit qu'il n'était point de mal à penser autrement que dans l'Ordre établi, si c'était une manière de vouloir changer le monde en mieux. De Salazar il se fit rapidement un ami, le présentant à Helga, qui se trouvait être sa cousine, et découvrant la ravissante Rowena qui lui fit penser à sa plus jeune soeur. De ces amis il se fit une famille, et il apprit qu'être loin des yeux ne les mettaient pas loin de son coeur.

De sa première année sur l'île, il ne garda que de rares souvenirs. Apprenant la frustration et le travail harassant, il dormit peu pour préférer s'entrainer aux quelques techniques de combats qui lui étaient alors enseignées. Il apprit le bâton, l'arc, la hache. Il ne toucha à l'épée, pas plus qu'il n'eut le droit de quitter les murs de la caserne pour découvrir la fabuleuse île des dragons. Le désir de voir hors des murs lui était violent, mais il savait que les règles étaient faites pour être respectées - et son père étant alors chargé de l'entrainement des plus jeunes, il ne daigna pas aller à l'encontre de ses ordres. Une année passa, puis la suivant, et encore - il était alors âgé de douze ans, et il fut décidé digne de sortir découvrir les dragons. Heureux, il était accueilli chez les Serdaigle pour une soirée - s'y trouvant auprès de ses amis avec le vin pour lui brûlait les convictions et ses barrières. Ce qu'il n'osait penser, ou exprimer alors que ses yeux adolescents découvraient les courbes et les beautés l'entourant pour lui donner chaud dans le bas-ventre. C'est en fin de soirée qu'il se pencha pour voler un baiser à Salazar - « Je ne puis aller découvrir les dragons sans avoir embrasser quelqu'un n'est-ce pas ? »  et des risques il se riait pour ne pas montrer que la peur lui mordait les os.

Elle se nommait Cyna, la Dégénérée - elle était une Noire des Hébrides, dragon caractérielle et brillante sous le soleil, voyageant comme les ombres la nuit. Il la vit naitre, du haut de sa treizième année, après avoir eut à coeur de protéger l'oeuf la renfermant et qui s'était retrouvé orphelin après que la mère l'eut refusé. Il comprit rapidement qu'un dragon ne se laissait pas dompter, frappant ses bras de sa queue, et apprenant à lui brûler la peau lorsque les premières flammes quittèrent sa gueule immense. Il apprit à courber l'échine, à attendre qu'elle accepte qu'il l'approche, à rester loyale envers elle - tout comme elle le fut envers lui, refusant qu'un autre sorcier ne l'approche. Il apprit, à l'observer durant des heures qui apprenait à voler, puis qui chassait au-dessus de la forêt qui couvrait l'île. Il apprit la moindre de ses réactions, le mouvement de ses écailles, de ses yeux, de sa queue, de ses ailes - qui étaient tout autant de preuve de ses émotions. Il en fut amoureux - avant d'aimer quiconque d'autres, et son coeur lui appartint dés qu'il put monter sur son dos à ses quinze ans. Alors il fut dit dragonnier.

« Je partirai demain vers l'Est, que tu le désires ou non. »  « Et si je te donnais une bonne raison de vouloir rester ? »  « Oh Salazar - il suffit que tu restes ici pour que j'ai toutes les raisons de revenir. »  Il sourit, de ce sourire glorieux qu'il n'offrait qu'à Salzar - son ami, son confident, son premier baiser. Jamais il ne put l'oublier, accorder par la hardiesse et l'impatience du début de son enfance. Et à présent qu'il avait seize ans, il était prêt à partir sur le champ de batailles, à laisser à leurs ennemis le gout âpre de la cendre. Il était un sorcier revanchard et passionné, imprudent et impitoyable - il avait avec gloire et rapidité, prouvé de sa capacité à se changer en animal, pour glorifier son nom en prenant l'apparence d'un lion. L'animal exotique était peu connu, et de fait assez terrifiant. Il était doué pour manipuler la magie terrestre, sentant constamment ce lien avec les êtres, les animaux, les créatures. Son dragon ne l'abandonnant que rarement, sauf lorsqu'il était chez ses amis, ou en représentation chez le Roi - comme il aurait dû l'être, s'il n'avait préféré prétendre une quelconque fièvre et avoir Salazar qui s'inquiéta de son état. Il l'avait là, capable de le toucher en tendant la main et il ne trouva aucune raison de s'en empêcher. « Si tu n'es pas prêt à m'attendre, peut être devrais-tu t'en aller dés à présent. »  Souffla-t-il alors que son palpitant galopait à grand vent dans sa poitrine, se perdant dans le regard familier et pourtant si étonnant à ce moment. Brillant de quelque chose de nouveau, d'interdit, de terrifiant - de si beau qu'il en eut le souffle coupé. « Je ne pars nul part. Ni aujourd'hui, ni jamais. »

De cette nuit de passion, la première d'une série qui lui fera perdre le sens de ses responsabilités, il préservera un coeur épris. Le voila romantique, épris d'un ami qui se maria et eut un fils rapidement - durant ces trois années où Salazar se perdit dans la vie conjugale, Godric préféra la chaleur et la violence des champs de batailles. Ses frères et son père à ses côtés, une de ses jeunes soeurs prenant le chemin qu'ils avaient tracé, ils était dit invincibles. Les chevaliers du ciel, les dragonniers anglais sur leurs dragons sombres, parcouraient l'Oural pour défaire l'ennemi naturel de leur patrie. En face ils trouvèrent des dragonniers tout aussi féroces et des créatures crachant de la lave ou de la glace. La guerre éreinta son âme enfermer son coeur dans une armure d'acier. Il vit la mort de son jeune frère - ne put rien faire pour le sauver, qu'hurler de la douleur d'être impuissant. De même que son père qui se fit blessé, et qui fut contraint d'abandonner les combats. Lui, c'est à l'âge de vingt ans qu'il reçut dans la poitrine une lance enflammée qui faillit le faire vaciller vers l'autre côté, si ce ne fut de Cyna qui s'éleva pour lui éviter un coup fatal - c'est le sang de la dragonne qu'il reçut sur le visage, mais ni l'un ni l'autre n'en moururent. Il retourna cependant en Angleterre, quand la guerre fut perdue - panser son coeur brisé, en retrouvant ses amis.

il ne rentra pas chez lui tout de suite, passant par les terres de l'Ouest sans pouvoir s'empêcher. Il n'avait envoyé aucun hibou, ni reçu aucune lettre durant la guerre, les hiboux et les chouettes passant rarement les barrières des soldats et des dragons. Mais il se trouvait là, observant le château qu'il connaissait depuis toujours, espérant pouvoir y entrer en ami comme il l'était auparavant. C'est alors qu'il le vit, l'enfant sortant de la grande porte, marchant difficilement sur ses petites jambes, mais hurlant d'une joie évidente. Il n'avait pas plus de trois ou quatre ans, portant une fausse épée en bois et riant avec naïveté. Ses cheveux noirs lui tombaient devant les yeux, et Godric pouvait de là voir ses vêtements finement brodés. C'est alors qu'il le vit partir chez le près des chevaux, les animaux surpris d'entendre les hurlements, s'excitèrent pour s'élever sur des jambes. Il ne fallut qu'une seconde pour que le dragon s'élance, s'assurant de faire barrière entre le cheval cabré et l'enfant effrayé.  

Il ne fallut que deux minutes pour que Godric mette pied à terre, Cyna près de lui, et ses bras entourant le jeune héritier Serpentard. « Votre père ne vous a-t-il donc pas appris que le cheval était l'animal le plus peureux qu'il soit. Il ne faut point les approcher en hurler au risque de les voir paniquer. Allez-vous bien, jeune Duc ? » demanda-t-il avec une tendresse qu'il ne réservait qu'aux enfants, jusqu'à ce qu'un cri étranglé ne l'arrête et qu'en se redressant il ne trouve la silhouette familière de Rowena, l'observant avec un choc évident sur le visage. Qui n'avait rien à envier à Helga qui n'attendit pas pour courir dans sa direction et le prendre dans ses bras. Mais Godric bougea à peine, son coeur battant violemment dans sa poitrine, la bouche ouverte en un mot muet, en mille déclarations, en espoirs vains. Là, sur le perron du château, se tenait Salazar - magnifique, charismatique, beau. Beau - simplement - et le coeur de Godric galopait déjà dans les champs d'émotions qu'il pensait avoir brûlé. Mais impossible, sous le regard tendre de Salazar, l'apprenant veuf, et lui présentant ses condoléances, il tomba à nouveau. Il tomba pour lui, il tomba amoureux, et fut incapable de dire un mot.  

C'était un rêve qu'ils réalisaient, un lieu pour tous les sorciers de Grande-Bretagne, un château où ils seraient accueilli pour apprendre la magie sur un même pied d'égalité. C'était une utopie, dont ils avaient parlé des centaines de fois, avant que finalement ils ne se trouvent là. L'école Poudlard, sortit de terre, accueillait ses premiers étudiants. Venus des quatre coins du pays, dont les jeunes soeurs et frères de Godric lui-même. Souriant de voir son nom ainsi glorifié, incapable de ravaler sa fierté. Il se posa en protecteur du château, acceptant de faire venir les jeunes soldats sortit du camp d'entrainement de Barra - il en fit des surveillant, des gardes pour la forteresse, s'assurant qu'il ne fut aucune ennemi capable de la franchir.

« Il ne se trouvera point de meilleurs sorciers que ceux de la maison Serpentard. Ils seront aussi intelligents que forts, au sommet du monde. » « Vas-tu les former à ton image ? Doit-on s'inquiéter de les voir se balader dans le château avec une aussi grosse tête que la tienne ? » Salazar se tourna vers lui, le visage tirait d'une grimace qu'il ne cacha pas, avant de se glisser sur le lit qu'ils partageaient, dans les appartements de Godric. « Ma tête serait-elle aussi grosse que la tienne ? » « Assurément, mais tu sais que ce n'est pas ce que je tiens de plus ... impressionnant. » « Prétentieux. » D'un rire il lui prit les lèvres dans un baiser - l'emporter dans une vague de passion qui fit tourner la tête au Gryffondor. Et dans les années qui suivirent les choses devinrent parfaites, absolument. Elles l'étaient toujours, bien qu'à présent Godric devait être fidèle à ses engagements, acceptant la main d'une MacFusty de dix ans sa cadette, afin de la faire sa femme. Pas qu'il eut jamais aimé de femme, son coeur appartenant depuis toujours à Salazar. Mais dans ce monde, il n'y avait pas de place pour cela. Dans ce monde, leurs places étaient dans l'ombre.

Bienvenue sur Founder's Era !
J'bave tellement devant ton Godric J't'aime, on va s'aimer sous une étoile ou dans un oreiller (C'pas ça les paroles ) Ne m'quitte pas pour ta future épouse

A présent que tu fais parti de notre communauté, tu peux t'assurer avoir bien été ajouté au bottin des avatars , tu peux demander un rang personnalisé , tu peux faire ajouter ta famille de sang pur à la liste des duchés. Nous te proposons ensuite d'ouvrir ta fiche de liens et de passer sur celle des autres, avant de te lancer en rp et d'ouvrir ton journal de rp que tu peux tenir à jour à mesure du jeu. Enfin, tu peux à ton tour proposer des pré-liens , des personnages vacants ou ta famille . N'hésitez pas à nous rejoindre en chatbox , à flooder, ou à te lancer en rp tout de suite ! Bon jeu sur FE ! :uh: