Love me like you do.
Vhagar est promis a une demoiselle. S'il n'a jamais courtisé de demoiselle, il n'en a jamais eu dans son lit non plus. Depuis qu'il sait que Madeleine de Queensberry sera sienne d'ici deux ans, Vhagar la garde à l'œil, c'est vrai, qu'est ce qui lui fait dire qu'elle est encore vierge ? A-t-on à inventer ne serait ce qu'une catapulte pouvant voir le sexe interne de la femme pour savoir si elles sont encore vierge ou pas ? Eh bien non, et vu comment elle se laisse courtiser parfois, Vhagar se pose des questions. Maladroit avec le sexe opposé, à chaque fois qu'il approche sa fiancée, elle l'envoie valser… mais seul. Remarquez, il le cherche aussi, bien qu'il ne sait pas trop comment s'y prendre, il ne cherche pas non plus à se faire plus romantique. A quoi bon l'être ? De toute manière, l'amour n'est pas quelques choses de bien vu, il ne compte pas tomber amoureux d'elle. Il compte il lui faire des enfants, encore heureux qu'elle ne soit pas hideuse d'ailleurs.

Vhagar marchait dans l'école, jusqu'à en sortir où il marque un temps d'arrêt lorsqu'il eut l'impression de voir la jumelle de Madeleine s'échapper avec un homme de leur âge. Lorsqu'il tourne le visage, il retrouve la jumelle de Madeleine en train de rentrer dans l'école. Il fronce les sourcils. Il décide de suivre le duo qui s'est aventurer non loin du lac. Lorsqu'il peut enfin les apercevoir, il reste loin, et il ressent une étrange sensation au niveau du cœur, quelques choses qu'il n'apprécie pas vraiment. Il n'est pas amoureux, il le sait, et puis il sera sans doute jamais, pas d'elle en tout cas.

Non, un psy de nos jours, dirait sans doute que c'est simplement sa peur d'être vu comme un nul, comme un zero qui le force à être si possessif. Si même sa propre fiancée n'a pas de respect ou d'intérêt à son égard, alors pourquoi les autres en auraient, hein ? Pourtant, Vhagar n'arrive pas à mettre des mots dessus, il sait juste que ce qu'il voit, ça lui plait pas spécialement. Il hésite entre intervenir ou se terrer sur soi-même, mais plus il fixe cet idiot avec sa fleur, plus il envie de la lui faire bouffer. Il s'appuie contre le mur qui le cachait jusque là afin de réfléchir à la situation, mais il avait beau la tourné dans les sens pour lui ce n'était pas normal ce genre de situation, elle lui manquait de respect. Elle manquait de respect à un Rosier. Il a décidé d'intervenir.

Il arrive sur eux, d'un pas assuré mais qui se fait de moins en moins assuré au fur et à mesure qu'il s'avance, il se glisse entre eux et se mets face à lui.

Cela semble vous dérangez guère, mais cette donzelle est fiancée.

Le garçon lève les mains comme pour éviter un conflit et pivote les talons en partant, maintenant c'était le round 2, le round contre Madeleine, il allait s'en prendre pleine la figure. Il se tourne vers elle en fronçant les sourcils et essayant d'être crédible.

Cela ne te dérange pas de me manquer de respect ainsi, je présume ? Quelle genre de femme est-tu dont ? Une catin ?

Il allait sans doute un peu loin, mais bon… On vous présente Vhagar dans toute sa splendeur… ou pas.

Love me like you do.
Madeleine était qui elle était. Elle ne séduisait pourtant jamais d’hommes. Certes elle avait toujours été distante avec Vhagar mais uniquement parce que son comportement l’insupportait. Elle était capable de faire tellement de choses, elle était capable de jouer la carte de la manipulation à la perfection, bien quelle ne le faisait pas. Elle tenait à son identité bien que sa soeur jumelle ne soit guère du même avis. Vhagar avait une idée très arrêté de leur relation. Elle avait interdiction à ce qu’un homme l’approche. Oh oui il avait toujours été possessif, une chose que la jeune dame avait toujours eu du mal avec cet aspect de la personnalité du duc. Elle devait se sentir libre, ne pas être enfermée telle une chouette dans une cage. Pourtant c’est ce qu’il faisait, il venait d’ailleurs de le faire.

Madeleine riait avec un élève de Poudlard, ils s’étaient croisés à la bibliothèque, alors qu’elle faisait l’un de ses devoirs. Oui Vhagar avait un sérieux problème de possessivité. Ils ne faisaient que de rire ensemble, ou du moins c’était la seule chose que Madeleine voyait. Ce fut d’ailleurs elle qui insista pour que ce pauvre garçon s’en aille alors qu’il n’avait rien fait en dehors de marcher à ses côtés et faire la conversation. Bien entendu, il ne fallait s’atteindre qu’à une seule chose : Madeleine était furieuse. Elle lança un regard noir à celui qui avait piqué une crise comme un enfant trop gâté par ses parents, qui avait reçu tout sur un plateau d’argent, qui n’avait aucun respect sans personne. Une catin ? Il était allé trop loin. La gifle était partie toute seule. Comment osait-il parler ainsi à la duchesse de Queensberry, il lui devait plus de respect ou alors leur mariage n’irait pas loin.

« Une catin ?! N’as-tu guère de respect envers moi pour me parler de la sorte ? Tu devrais avoir honte, tu me juges alors que je suis certaine que tu fais bien pire. Te crois-tu meilleur que moi ? Commences à te calmer et baisses d’un ton ou alors je peux te faire la promesse que tu regretteras d’agir agit de la sorte à mon égard. »

Oui elle était folle de rage et elle serait capable de continuer dans sa lancée. Il la rendait dingue pourtant quelque chose l’attirait en lui bien quelle aurait préféré que sa famille la fiance avec quelqu’un d’autre, avec quelqu’un qui ne la traiterait pas de catin sans aucune raison. Vhagar aurait besoin que l’on lui rappelle les règles de tenue en société oh ça oui.

«  Je t’interdis de me traiter de catin encore une seule fois Vhagar. Nous sommes fiancés mais cela ne te permet pas de me traiter de la sorte. Fais attention aux termes que tu emploies. »

Love me like you do.
Tu te l'es prise celle-la. Et honnêtement, tu sais que tu l'as mérité. Tu le sais très clairement, et tu te la ferme d'ailleurs, tu la laisse parler. Un peu de respect ne fait pas de mal. Tu t'en veux, mais bien sur tu le montreras pas, t'es un peu idiot quand tu t'y mets. T'es particulier comme un garçon, un vrai enfant roi qui a toujours tout eu, pourtant, t'es pas méchant, tu as juste des problèmes en société à cause de ta famille qui t'a toujours chouchouter, et à cause de ton parcours de vie. T'es conscient qu'à la tradition de ta famille, tu aurais pas survécu, si tu n'avais pas eu ta dragonne, d'ailleurs, en parlant de dragonne, elle a du sentir qu'on t'avait frappé, car elle vous passe au dessus de la tête. Tu savais qu'elle brûlerait vive Madeleine si elle recommençait, et ça mettrait les affaires de ta famille en périple. Tu tente de la calmer.

« Ca va, ça va, c'est pas ce que je voulais dire. Cesse de me menacer ceci-dit. Tu perdras plus de plume que moi, Madeleine. »

Là dessus, tu avais pas tort, c'était l'époque qui voulait ça. T'es l'homme, tu commande, c'est comme ça, même si t'es pas misogyne, tu l'es moins que ton frère en tout cas. Mais, il était certains qu'elle aurait été jugée d'hystérique si d'autres avaient vu ça. Ta joue te pique, elle avait frappé fort en réalité, tu n'y attendais pas vrai. Tu jette un regard dans le ciel, alors que le regard de ta dragonne croise le tien, tu lui fais comprendre que tout vas bien. Tu baisse le regard sur ta fiancée qui franchement, t'agace rien qu'à la regarder, pourtant, tu l'apprécie, tu irais pas jusqu'à dire que tu l'aime, parce que c'est mal vu et qu'en plus c'est pas le cas selon toi, mais dieu qu'elle mérite des baffes parfois.

« Il serait juste bon d'arrêter de se provoquer mutuellement je crois. Tu fais tout pour que je m'agace contre toi, et le nie pas. Si tu veux mon attention, il suffit de la demander. »

Tu sais que tu dis n'importe quoi, ton attention, elle l'a veut, c'est déjà limite si elle veut pas t'épouser en fait. Mais, tu joue la carte de l'arrogance, comme si tu allais gagner comme ça, alors qu'au fond de toi, tu savais que non.

Love me like you do.
Vhagar l’avait mérité, Madeleine en était persuadée. Il la rendait folle, indéniablement folle. Elle ignorait quand tout ceci avait commencé, néanmoins elle savait qu’ils ne se supportaient pas. Pour le meilleur comme pour le pire. Bientôt, d’ici quelques années, ce serait le cas bien que la dame aux cheveux bruns savait que ce serait surtout pour le pire. Bien évidemment, elle savait qu’il n’était pas aussi mauvais que cela mais elle n’arrivait pas à s’empêcher de le chercher de temps en temps pour lui faire payer ce qu’il lui disait. Pourtant il menaçait à son tour malgré ce quelle venait de lui dire. Elle ne l’avait pas menacé à ce point mais lui… Il ne lui fallait pas plus que quelques instants avant de comprendre qu’il lui parlait plus de la notion de mort qu’elle. La demoiselle parlait simplement de se venger bien entendu mais lui pas vraiment apparemment…

« Crois-tu vraiment que si je perdais des plumes ce ne serait pas le nom des Rosier qui en pâtirait ? Je me méfierais de tes paroles si j’étais à ta place Vhagar. »

Pourtant elle savait qu’il avait raison. Elle n’aurait pas son mot à dire. S’il voulait un héritier elle devrait lui en donner un. Si il voulait que sa tradition soit effectuée il faudrait quelle ses enfants mourir sans ne rien pouvoir faire. Sur ce dernier point elle savait que les choses deviendraient houleuses. Madeleine souhaiterait avoir des enfants certes mais elle préfèrerait qu’ils vivent son enfer plutôt que celui de Vhagar. Comment l’avait-elle sut ? C’était son travail de savoir tout sur tout le monde, pour la tradition familiale. Elle avait priée pour ne jamais à avoir à marier un Rosier mais ses prières ne furent pas exaucer malheureusement…

«  Je te renvoie simplement ce que tu me lances Vhagar. On récolte ce que l’on sème n’est-ce pas ? »

Elle haussa un sourcil sachant qu’il savait quelle avait raison. Elle ne cherchait pas son attention, ils seraient mariés bien trop tôt au goût de Madeleine. Le seul point positif, selon elle de ce mariage, serait qu’elle ait des enfants, jusqu’à ce que le brun les lui arrache à son tour.

« Si je voulais ton attention je l’aurais. Par contre je pense que tu es juste jaloux et possessif. Pourtant tu devrais profiter des dames de Poudlard avant notre mariage puisqu’après cela tu n’auras plus tous ces avantages. »

Madeleine s’approcha du brun en sachant quelle avait raison. Elle savait qu’il était jaloux et possessif et cela expliquait la raison de son agacement et non pas parce qu’il y avait une raison derrière tout cela. Il trouvait cette excuse de tentative de demande d’attention uniquement pour cacher sa jalousie. Pourtant elle lui offrait une occasion de profiter de la vie, peut-être qu’il lui ficherait la paix ensuite ?