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Bloody Sunday

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MessageSujet: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyJeu 23 Mai - 11:49

Ce voyage était une mauvaise idée. Comment pouvait-on s'attendre à un confinement efficace si ils bougeaient en permanence? En tout cas ils avaient été séparée d'Irène en plein discussion avec un noble local. La politique l'ennuyait, toutes ces discussions stériles, ces accords passés dans l'ombre, cela ne l'intéressait pas. Il préférait l'action, il préférait l'adrénaline procurée par une longue et épuisante traque, acculer sa proie et lui ôter la vie, le sentiment de puissance ressenti par la vie qui s'effaçait de ses yeux suppliants, ho oui, ce sentiment lui manquait. Depuis qu'ils étaient arrivés dans cette terre maudite ou les nuages étaient rois, il n'avait pas eut une minute à lui. Tant de choses à organiser, à gérer, il n'avait même pas eut le temps de proprement s'occuper de la chienne dont il avait la garde. Cette répugnante créature était sous son autorité depuis 7 ans déjà et si elle se montrait résistante, Ernesto appréciait toujours autant de lui faire du mal, après tout, quel intérêt dans une proie qui ne montrait aucune résistance. Bien que les conditions de détention cette dernières étaient très restrictive, cela lui avait permis de développer ses talents et avait stimulé son inventivité.

Ce soir, il comptait bien s'amuser un peu. La cage avait été installée dans une grange prêtée par un paysan local, son grand oeuvre trônait fièrement au milieu de la paille et des outils du paysan. C'est là que la bête résidait, le monstre était de l'autre côté des barreaux alors qu'il l'observait en silence depuis quelques minutes maintenant. Il avait fait bien attention à ne pas montrer trop d'empressement, il bouillonnait intérieurement de s'amuser un peu avec son jouet certes, mais il ne voulait pas que ce dernier soit enhardi par sa passion et qu'il tente de le manipuler. C'est que c'était malin ces trucs là. Il déposa lourdement son sac à instruments qui souleva terre et paille en atterrissant. Elle connaissait bien ce sac, rempli de toutes les outils amassés, achetés et créés au cours des années pour lui faire du mal. Ernesto eut un large sourire avant de s'accroupir et de farfouiller. Il planta son regard dans celui de Flore, un regard calme mais empli de cette étincelle de cruauté qu'elle avait vu encore et encore ces sept dernières années. Le visage du démon, du tortionnaire qui avait fait d'elle un terrain de jeu pour expériences sadiques.

On pouvait dire qu'il avait le choix, les aiguilles étaient un classique indémodable, mais il les avait déjà utilisée récemment, de l'eau était entreposée, mais pas de table pour attacher la captive. Il réfléchit un peu et se saisi d'un petit artefact. Les méthodes classiques étaient bien évidement indémodables, mais un peu de magie ne faisait pas de mal. La pierre verte brillait d'une lueur surnaturelle dans son gant épais alors qu'il se rapprochait d la cage, il avait presque oublié que de nouvelles méthodes lui avaient été révélées par un marchand Anglais peu après leur arrivée. Son sourire s'élargissait alors qu'il approchait de l'entrée de la cage, le seul point faible de la structure.

-Au fond de la cage!
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyJeu 23 Mai - 12:34

Je respirais profondément, assise en tailleur sur le sol froid de ma cage. Je sentais la pleine lune arriver et l’excitation monter. J’avais besoin de me calmer. C’était bien pour ça que je méditais. La cage… C’était bien l’autre tordu d’Ernsto qui me l’avait imposé.. Irène était occupé à finir des négociations pour l’Espagne. Mais les odeurs que je sentais étaient bien celle de l’Ecosse. Bientôt… Bientôt je serais de retour chez moi, dans ma meute. J’inspirais profondément avant d’expirer tout aussi longuement. Je me sentais bien dans cette phase de méditation, j’avais appris depuis longtemps à me gérer. Je ne frémis pas en entendant les pas du dégénéré de service. Lui aussi, il ne me faisait plus peur. Il me faisait mal, mais… J’avais vaincu ma peur, je refusais depuis toute petite de lui montrer le moindre soupçon de peur. La peur, je la ressentais, mais lui.. Mmh… Peut-être que j’en avais peur, mais la haine qu’il m’inspirait était bien supérieur. D’ici quelques temps je ne le verrais plus, je serais dans ma famille

Je ne bougeais pas quand il ouvrit la porte et s’avança. Pourquoi aurais-je troublé ma méditation pour lui ? Non, il n’en valait pas la peine. Je les ouvris cependant en entendant le cliquetis d’un sac rompant l’image de ma maison que j’avais invoqué. Est-ce qu’elle avait beaucoup changé ? Je soutiens son regard avec un calme imperturbable. Je sentais l’odeur de son excitation perverse me satura le nez, mais à nouveau je ne bronchais pas. J’étais sûre qu’il aurait adoré me voir supplier comme j’avais pu le faire petite quand il me rattrapait quand je fuyais le palais. Mais cette époque était révolue depuis longtemps. Les seuls que je suppliais étaient les dieux et ma soeur pour enfin arriver chez moi. La pleine lune arrivait… Un jour, peut-être deux, et lui...Mmh… Au bout d’un moment j’avais appris à ne plus toucher aux barreaux.

J’observais la pierre verte dans son gant sans bouger non plus. Je le suivis des yeux sans bouger d’un pouce. Mmmh… C’était reparti pour une nouvelle séance. Je baillais longuement avec paresse. Au moins grâce à lui j’étais résistante à la douleur… Comme disait ma mère : il fallait toujours voir le positif.Je passais une main dans les mèches folles qui glissaient hors de ma longue tresse avant de m’étirer longuement et de me lever avec souplesse. Depuis sept ans j’avais appris à connaître ses limites dû aux règles imposées. Je lui fis un sourire mesquin avant d’à nouveau m’étirer longuement. Au fond de la cage… Ah... Qu’est ce qu’il avait encore inventé. Il y a peu c’était des aiguilles d’argents… Aujourd’hui...une nouveautée ? Je le sentais presque plus excitée que d’habitude. Je retiens un grondement et obéis enfin sans le lâcher des yeux. Je reculais de deux pas sans toucher aux barreaux derrière moi.

« On a un nouveau jouet à ce que je vois… Et après on dit que c’est les loups qui sont excités par la pleine lune… Tu es encore plus excité que ça... »

J’affichais une mine dégoûtée. C’était aussi une “ obligation” chez moi de ne pas changer de comportement proche de la pleine lune. Je soutiens son regard sans l’ombre d’une hésitation.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyJeu 23 Mai - 21:31

Elle se recula, arrivant presque au contact des barreaux, mais elle connaissait son environnement, les pointes devaient être à quelques millimètres de son dos. Elle avait beau dire qu'elle n'avait pas peur, elle savait ce qui allait arriver, elle pouvait sentir à l'avance la douleur qu'il comptait lui infliger, elle commençait à s'endurcir, un phénomène intéressant qu'il comptait bien pousser un peu. Il ouvrit avec calme la porte de la cage, son air clairement ravi alors qu'il fermait derrière lui, la pierre en main, elle ne tarda pas à montrer les dents comme à son habitude, se moquant, raillant du haut de son corps frêle et fragile. Ernesto n'avait cure de cela, qu'elle fasse la fière, tout deux savaient qu'elle aurait bien plus de mal à garder sa composition une fois la douleur en jeu, personne ne le pouvait après tout, pas entre ses mains en tout cas. Si seulement il avait put en faire ce qu'il souhaitait, remodeler de A à Z son être, le roi n'aurait pas été déçu, mais cette petite nature avait bien trop peur des cicatrices et autres marques pouvant baisser la valeur de la marchandise. Dommage.

-Tu es mon seul jouet chien galeux, ça c'est un outil.

Il l'observait de son coin de la cage, triturant l'artefact entre ses mains gantées, un outil en effet, un bien bel outil si ce que disait le marchand était vrai.

-Mais une bête de peut pas comprendre.

Il s'approcha lentement, l'objet tenu dans sa main suspendue au bout de son bras ballant, il savourait cet instant qui lui avait été retiré bien trop longtemps à son goût, le transport laissait peu d'opportunités de s'adonner à ses activités favorites, mais cette grange serait un lieu de reprise idéal, isolé à souhait, Flore pourrait hurler comme elle le souhaitait, l'insulter de tous les noms possibles, elle n'attirerait pas l'attention. Ils avaient donc toute la nuit pour explorer les presques infinies possibilités offertes par sa valise à horreur.

-Une bête n'est bonne qu'à ramper.

L'objet brillait d'une lueur verte un peu malsaine, à mesure qu'il approchait, les gravures autour de la pierre devenaient plus claires, des serpents, des insectes et un oeil malfaisant. A chaque pas, l'air semblait un peu plus pesant autour de lui alors que la magie saturait les environs. Sa main gauche attrapa la gorge de la louve pour la plaquer contre la cage afin de planter dans son dos les petits aiguillons parsemant les bords, son regard devint soudain comme empli de plaisir alors qu'il voyait le corps du lycanthrope réagir à la douleur. Il leva la pierre cerclé de métal pour l'écraser sur le front de Flore. Un flash lumineux rouge illumina la pièce l'espace d'une poignées de secondes alors que l'objet était plus chaud dans sa main. Il retira la pierre et observa sa victime d'un peu plus près, aucune marque, rien, il renifla avec dégoût avant de percevoir un mouvement sur la tempe, une bosse se formait, suivie d'une autre, et d'une autre pour former une longue et fine forme semblable à un mille patte, vite rejoint par de nombreux collègues, dans le cou, sur les mains. Ho, celà commençait à faire effet. Ce vieil enfoiré disait donc vrai en disant que des insectes seraient sous la peau de la personne. Bien sur tout cela restait d'origine purement magique, mais les créatures se déplaçaient, grignotant la chaire qui se reformait après leur passage. Ernesto lâcha le cou de Flore et se recula pour observer sa réaction, voir son corps se tordre de douleur. Elle n'avait pas l'air bien en tout cas, son pied la frappa au ventre pour la plier en deux et l'affaiblir un peu plus.

-Tu me croyait excité? Crois-moi, je commence doucement.

Un rire s'échappa de sa gorge.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyJeu 23 Mai - 23:05

Je soutenais son regard sans rien dire. Je connaissais les limites, je savais ce qu’il pouvait faire et ne pas faire. Je continuais de contrôler parfaitement ma respiration. Je le savais, quand je perdais trop le contrôle de mes sentiments, de mon calme, ma magie du vent frappait avec violence. Il fallait que je me calme et que je reste calme. Je n’avais plus peur de lui, je savais que la douleur venait quand nous étions seuls. Il y avait tant de manière de me blesser. Les blessures physique et mentale… Je refusais de le laisser me toucher mentalement. J’y arrivais, ces douleurs, j’en faisais une force également. Je savais que bientôt tout cela allait s’arrêter. Je retrouverais ma meute. Chien galeux… Je remontais mes lèvres sur mes dents, dans une mimique lupinne.

Je continuais de le surveiller sans observer la pierre. Qu’est-ce que c’était ? Aucune idée, mais je sentais la vibration magique. Des gants. Il faisait attention à ne pas laisser de la peau à portée de mes dents ou de mes ongles. Il ne fallait pas dire, mais j’avais des dents très dures et tranchantes, et des ongles puissants. Le côté loup-Garou. Une bête ? J’eus un grondement moqueur sans rien dire de plus. Je ne souriais plus vraiment, j’étais attentive, concentrée. Un combat à nouveau. La pierre brilla plus fort. Je restais silencieuse, continuant de garder mon souffle calme. Il fallait que je reste calme. Je ne reculais pas d’un pouce. Je connaissais assez la cage pour savoir quoi faire et où j’étais. Je ne frémis même pas quand il me plaqua contre les barreaux. Je ne bougeais pas, soutenant son regard. Je sentais l’argent me brûler et trancher ma peau. Je ne bougeais pas. Mais mon corps réagit d’un petit soubresaut.

Je détournais les yeux quand le flash rouge illumina la pièce. Rien ne se passa pendant une seconde avant que je ne sente quelque chose ramper sous ma peau. C’était quoi ça ?! C’était horriblement douloureux et je sentis mes membres se tordre avec violence. J’écarquillais les yeux et me laissais frapper. Je tombais lourdement sur le sol de la cage. Respire ! L’ordre éclata dans mon crâne. Cette douleur… Je la connaissais. J’ouvris la bouche, non pas pour hurler, mais pour qu’un filet de sang coule sur le sol de la cage. Le contrôle de ma magie… Il fallait que je tienne. Je respirais profondément en fermant les yeux. Il fallait que je tienne. C’était la même douleur que lors des transformations… Même si c’était beaucoup plus court… Il fallait que je tienne. Je soutiens son regard et entre une respiration de douleur sifflais très bas :

« Is e coileach sùgh de ghobhar a th 'annad…* »

Même pas sûre qu’il ait entendu… Mais je m’en foutais, ça faisais du bien de l’insulter. Je refusais de dire que j’avais mal juste pour ça. Je continuais de tenter de garder ma respiration pour ne pas perdre le contrôle de ma magie de l’air.

*Tu es un suceur de bite de bouc
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyVen 24 Mai - 3:21

-Ro mhath, ghala! *

Voilà qui était intéressant, les insectes passaient sous sa peau avec avidité, creusant leur chemin avant de le refermer. Voilà un joujou qu'il faudrait garder à portée de main, le lycan semblait se concentrer sur sa respiration, c'était très étonnant de voir ses progrès ces derniers mois. La jeune fille se renforçait, mais Ernesto savait que cela faisait partie du processus, qu'elle finirait par ne plus craindre, lui aussi était passé par là, le moment ou la souffrance se transforme en résolution, ou l'instinct de survie prenait le dessus. Il s'accroupit à côté de Flore alors qu'elle se tordait de douleur, son regard se posait sur le trajet des créatures de magie. Leur lueur transparaissait à travers la chaire, l'un d'entre eux surgit soudain au niveau de son épaule grignotant son chemin à travers la chaire, passant vers sa nuque avant de redescendre le long de sa colonne, enfin, il le supposait. Le marchand ne lui avait pas menti, cet artefact était précieux. Il la laissa ainsi cinq bonnes minutes, des heures avec un tel supplice, découpant une pomme pendant qu'elle souffrait en jurant toutes les insultes possibles de la langue écossaise. C'est fou ce qu'on apprenait quand on écoutait les torturés.

Bon c'était pas tout ça, mais ils avaient un programme chargé cette nuit. Irène n'allait pas rester indéfiniment chez son hôte et elle allait réclamer sa présence, celle-là lui courrait sur le système parfois, mais il se pliait de bonne grâce, après tout, elle était sa meilleure chance de profiter d'un bon mariage avec sa monstrueuse demi-soeur. Une bâtarde restait une bonne prise pour un baron sans terre, ainsi qu'un tremplin idéal. Le roi aurait put lui offrir un tel cadeau, il n'avait pas vraiment cure de ou finirait sa progéniture impure tant qu'elle lui apportait quelque chose, et un serviteur aussi dévoué était bon à garder sous sa sphère d'influence. Mais avec les lubies d'Irène il fallait désormais jouer un jeu bien plus compliqué, il immobilisa Flore avant de poser à nouveau la pierre sur le front de sa victime, les insectes magiques furent immédiatement attirés par l'objet, creusant avec frénésie dans sa chaire pour revenir à la maison. voilà qui devait être douloureux.

Une fois ses petits amis retournés dans leur maison, il se leva et retourna à son sac, farfouillant à l'intérieur à nouveau, sifflant un air joyeux alors qu'il cherchait comment s'amuser, les gants à renforts? Trop de risque de casser quelque chose. Les aiguilles lui faisaient de l'oeil, mais il les gardait pour la fin, après quelques recherches il avait trouvé une idée d'utilisation qui ravirait petits et grands, enfin, surtout le grand qui opérait en fait. Sa main passât sur un objet qu'il n'avait pas utilisé depuis longtemps, voilà qui raviverait de vieux souvenir. Il prit donc le petit objet qu'il cacha à la vue de la louve avant de s'équiper aussi d'un bandeau pour un peu plus de surprise.

Toujours en sifflotant son petit air, il revint dans la cage, Flore avait dut s'en remettre, elle était donc prête pour la suite.

-J'allait oublier.

Son pied rencontra l'estomac du lycan avec violence.

-Pas d'écossais, tu voudrait pas énerver papa.

Il soupira un instant avant de la faire rouler sur le dos, ignorant totalement tout signe de douleur de sa part. Il lui banda les yeux pour l'aveugler, reprenant sa petite chanson joyeuse. Un air entendu bien trop souvent par la bâtarde espagnole mais qu'il aimait tout particulièrement, c'était le préféré de sa mère, et celui qu'il avait joué pendant qu'il détruisait morceau par morceau leur propre famille sous les yeux impuissants et incapables d'agir de sa génitrice. Un chant parlant du retour du chasseur et de sa carcasse.

-L'angleterre me rend nostalgique, il est l'heure de voir ce qu'on peut faire ensemble avec du vieux, tu as grandi depuis la dernière fois, mais comme ils disent ici "une taille pour tous".

Sa main gauche saisit la mâchoire du monstre pour l'ouvrir, si elle avait encore deux neurones actifs, elle savait ce qu'il l'attendait : la poire d'angoisse. L'objet fut inséré sans ménagement dans son orifice buccal et Ernesto entreprit de tourner la vis, écartant les quatres parties amovibles entamèrent de prendre toute la place dans la bouche de la suppliciée. Voilà un instruments fort pratique et indémodable. Le métal, de l'argent bien sûr, commença à exercer une forte pression sur les os et les tendons de Flore, mais le but n'était pas de lui péter la mâchoire, comme l'usage premier de l'outil le suggérait, mais ça, ça viendrait plus tard.

-Voilà, pas d'écossais.

________________________________________
*-Trop gentil, chienne!
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyVen 24 Mai - 6:38

Je savais très bien qu’il parlait écossais, depuis le temps que je devais le supporter… Je savais très bien qu’il avait appris rien que pour être sûr de ne louper du moindre de mes mots ou de mes écrit. Je continuais de contrôler mon souffle pour ne pas perdre le contrôle de ma magie de l’air. Je sentais parfois des filets de sang couler entre mes lèvres. Du sang… Je fixais les tâches du sang avec une certaine fascination. Je laissais mes membres faire leur vies en continuant de respirer. Il fallait que je tienne, il fallait que je tienne. Je refusais de hurler ou de supplier juste… pour une sensation que je subissais tous les mois. Je repris une profonde respiration quand la première torture s’arrêta.

Je savais que cela n’allait pas s’arrêter de si tôt. Il fallait juste que je tienne jusqu’à ce que cela se finisse. Bientôt. Bientôt j’allais retourner dans ma meute… Tout irait mieux, cela allait bientôt finir… Je le savais, il fallait que je tienne… Je tiendrais, je ne supplierais pas. Je ne suppliais plus depuis des années. Six ans. La première année peut-être. Mais plus depuis cette année là. J’avais appris à ne plus jamais le croire ou quoi. Même lorsqu’il faisait des… « cadeaux » après des chasses ou quoi. Je savais que c’était pour une manipulation. Je l’avais compris depuis longtemps. Je respirais longtemps en récupérant le contrôle de mes membres. Ce n’était rien. Je rassemblait mon corps pour me redresser lentement. Je l’écoutais revenir sans bouger.

Son pied rencontra mon plexus avec force. Je sentis mon souffle se perdre. Pas d’écossais ? Je bloquais mon souffle pour le reprendre en quelques secondes. Je me tortillais dès qu’il commença à me toucher en essayant d’échapper à ses mains. Mais visiblement… Je n’y arrivais je finis les yeux bandés. La chanson. J’allais le tuer… J’allais lui arracher les entrailles. Je continuais de me débattre en essayant de le repousser à l’aveugle. J’eus un soubressaut en sentant l’argent se glisser. Poire à angoisse. Je connaissais. Pas d’écossais ? Tsss… Je continuais de reprendre mon souffle en essayant de le repousser. Je sentis mon sang vibrer. Manipulation de l’air. Continue de garder ton souffle. Je manipulais rapidement l’air et sentis la toile de son pantalon se déchirer sur quelques centimètres. Il fallait juste… que je réussisse à trancher sa peau pour infiltrer mon propre sang en lui pour le blesser. L’air vibrait légèrement, il fallait que je desserre ce truc que j’avais en bouche… Très discrètement. Ce n’était pas facile à l’aveugle, surtout quand en même temps on luttait pour repousser l’homme.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyVen 24 Mai - 10:55

Ha voilà qui était mieux! Un peu de résistance! L'envie si humaine ne ne pas vouloir souffrir. La douleur avait transformé Ernesto dans son enfance, sous les coups répétés de son père et de sa fratrie, il avait fait sien ce sentiment qui brûlait l'essence, il avait appris à l'apprécier aux côtés de sa mère quand il avait commencé son apprentissage, car infliger la douleur à autrui et tout aussi satisfaisant que de recevoir cette dernière. Elle se tortillait, semblant tenter de lui échapper, mais Ernesto était plus fort, il l'avait toujours été et c'était assuré de le rester. Difficile d'affronter un ennemi qui nous défait sans arrêt, l'appréhension en calmerait plus d'un et...

-C'était quoi ça?

Son sourire s'effaça et son visage chercha autour d'eux. Un coup de vent? Difficile à dire. Il se renfrogna un peu, n'ayant pas remarqué l'habit se déchirer, il avait bien plus important sur le feu, ou plutôt sous la main. Son genoux s'appuya sur la poitrine du lycanthrope pour maintenir Flore au sol. La poire d'angoisse maintenait sa bouche bien ouverte et occupait l'espace, elle aurait du mal à lancer des sortilèges sans parler, mais c'était là le but. Découvrir que sa victime possédait des pouvoirs aussi avait été un sacré choc, comme si la lycanthropie n'était pas suffisante, mais cette magie se limitait surtout à de la manipulation du vent et de l'air. Ernesto se figea, le vent et l'air, quel idiot.

Sa main gauche saisit à nouveau le cou de sa victime pendant que sa main droite formai un poing, cette sale petite traînée pensait vraiment que ses tours de débutant allait la sortir de là. Son souffle s'accéléra sous l'effet de la colère, ses yeux lançaient des éclairs, une montée soudaine puissante et irrésistible de rage, il voulait lui arracher les yeux, exploser ce crâne à coup de poings jusqu'à ce que os et cervelle soient mêlés, il hurla de colère au visage de sa captive aux yeux toujours bandés avant d’abattre son poing. Un bruit sourd indiqua qu'il avait dévie son coup et frappé le sol. Il le frappa à nouveau afin de résister à la pulsion purement mauvaise qui l'envahissait, son souffle se calmait, mais il était lourd. Le tortionnaire se releva, toisant la victime.

-Bien tenté chienne.

Sa main droite tremblait suite aux deux coups donnés avec violence sur le sol de la grange, il devait trouver un peu plus de contrôle de la situation. De contrôle, en effet, son esprit travaillait. Il avait une idée. Il se repositionna genoux sur son torse. Observant l'embout à clé de la poire avec un sourire, quelques rotations et la mâchoire serait brisée, mais la douleur devait déjà être atroce, pas besoin d'en rajouter si il ne pouvait pas réparer immédiatement.

-Tu me prends pour un con avec tes petits tours de passe-passe hein?

Son épée sorti de son fourreau dans un mouvement emprunt de malice avant que la lame ne se pose sur son cou. Ce serait une mauvaise idée de le faire maintenant, la crispation des muscles de Flore lui ferait obligatoirement se briser les dents et peut-être la mâchoire sur la poire d'angoisse. Une option qu'il n'envisagerait pas, mais il voulait le lui faire croire, au moins l'espace d'un instant, la lame crépita, parcourue par des dizaines de petits arcs électriques.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyVen 24 Mai - 12:03

Je continuais de me défendre comme je le pouvais. malgré un corps de louve puissant, sans aucun doute, mon corps d’humaine était faible. J’avais plus des os d’oiseaux que des os de loups. Dans la meute, avec ma mère, nous étions les seules à être aussi mince et fragile. Cela ne nous jamais empêchait d’avoir des corps d’Alpha une fois transformées. Mais moi, j’avais en plus parfois refusé de manger… J’étais mince et fragile et lui était lourd.Il fallait juste que je le blesse un peu pour considérer ça comme une victoire. Il n’avait même pas capté le vent et la déchirure discrète. Moi j’avais entendu. Et je sentais son excitation et sa joie. J’étais presque persuadée que c’était aussi pour lui une manière de jouir. J’avais du mal à trouver mon souffle à cause de mon genou, il fallait que j’arrive aussi à ôter ce truc que j’avais dans la bouche. Cela me faisait mal.

Son odeur changea, passant de l’excitation à la colère. J’étouffais à nouveau quand il serra ses doigts autour de ma gorge. J’entendis le sifflement et le coup dans le métal. Je continuais de refuser de me laisser faire. Je repris mon souffle quand il se redressa sans masser ma gorge, mais je ne reculais pas non plus. La colère saturait mon nez… Mêlé à un plaisir sadique. Il reprit vite sa domination, mais j’avais eu le temps d’essuyer le sang sur le sol de la cage sur mes doigts. Je me crispais en entendant le l’épée sortir et en sentant les arc électrique frôler ma peau. Respire Mad. Il fallait que je respire… Malgré le poid sur ma poitrine. Je sentis la déchirure du tissu et mon sang se glissa presque aussitôt dans sa jambe, sans que pour l’instant il ne sente rien. Pas pour l’instant… Un faux mouvement et il me trancherait la gorge. Son excitation revenait saturer mes sens. Le prendre pour un con ? Non. Le prendre pour un fou dangereux, oui. Je tendis la main pour tenter de repousser le bras sans toucher l’épée que je savais en argent. C’était hors de question, je savais les barreaux proches.

Une quinte de toux me secoua, je commençais à sérieusement manquer d’air. Ma respiration devenait haletante malgré mes efforts. j’allais perdre le contrôle de ma magie de l’air. Et ça… Ca n’allait pas être beau. Ce m’était arrivé plusieurs fois et la magie de l’air faisait du dégat.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyVen 24 Mai - 22:57

La main de flore se frayait un chemin le long de sa jambe, cherchant avec avidité l'ouverture dans sa tenue, les coutures brisées laissèrent passer la main qui déposa son cruel poison dans un Ernesto bien trop obnubilé par l'instant qu'il vivait, il sentait le souffle de sa victime s'affaiblir, la vie lentement s'éteindre de son corps frêle. C'était elle qui avait choisi de se priver après tout, ses bons petits plats étaient appréciés du Roi lui-même et il savait se fournir la meilleur viande puisqu'il la récupérait en personne sur les animaux qu'il tuait. Bon ok certes, parfois il assaisonnait les plats de sa captive de diverses drogues sensées calmer les ardeurs bestiales de cette dernière ainsi que sa propension à la rébellion. L'opium étant un favori dans le domaine. Mais bon tout ça était nécessaire après tout, il ne gérait pas un chaton mais un monstre animal au visage humain, ceux qui pensaient pouvoir juger de ses méthodes n'avaient clairement jamais eut à fricoter avec ces erreurs de la nature et méritait de passer une nuit dans la cage avec Flore. Ho bien sûr elle avait l'air innocent et faible, mais c'était en vérité une saloperie dont l'existence était une insulte à l'humanité et à sa domination de la nature et qui tuerait n'importe lequel de ses amis si l'envie lui en prenait.

Mais bon les bonnes choses avaient une fin, en appuyant sur le bouton central, il relâcha instantanément la pression qui endolorissait la mâchoire de Flore, il était heureux de sentir à nouveau la douleur d'un autre être résonner en lui, mais il ne fallait pas casser le jouet, ça non, bien trop de choses en dépendait. Le bourreau retira le bandeau de ses yeux, la laissant se faire éblouir alors qu'il se relevait tout en maintenant la pointe de son arme tout prêt de sa gorge, il joua un peu avec les arcs électriques, lui laissant croire un bref instant qu'il allait s'en servir, mais il n'en fit rien, rangeant immédiatement l'outil dans son fourreau. Il ouvrit une gourde d'eau et se servit une bonne rasade.

-Lève-toi!

Pendant que Flore se relevait péniblement, se remettant de l'étouffement, il la jaugea avec un air dédaigneux. La torture ne durerait pas longtemps si elle continuait à montrer de la faiblesse ainsi. Bon il lui restait bien... non, il gardait ce truc pour les bons moments, même si il brûlait d'en user. Ça pourrait lui apporter la paix avec Irène après tout, mais bon, ça pouvait faire suspect. Difficile de faire un choix, mais bon, c'était sans doute sa seule chance de vraiment s'amuser ce soir. Il caressa l'idée, mais il préférait la garder pour plus tard, pour l'instant il avait de quoi s'amuser.

-Ça m'avait manqué. Tiens.

Il lui tendit une des barres remplies de plantes curatives dont il la gavait à chaque séance. Ça laissait moins de trace et c'était toujours ça qu'elle ingérait.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptySam 25 Mai - 6:46

J'avais du mal à respirer à cause de lui.  Ma magie de l'air nécessitait un grand contrôle mentale et le manque d'air me faisait, malgré moi, paniquer. Il y avait de quoi aussi. Et l'odeur aigre de son plaisir me mettait en rage. Je savais que je ne pouvais pas utiliser trop les courants magiques, trop faible pour vraiment augmenter ma force. Puis bon... Courant magique ... Je roulais sur le côté en toussant tout ce que je savais et en reprenant de l'air. L'idée s'inscrivant rapidement dans mon crâne je clignais des yeux avant de me sentir idiote. Je tendis la main au travers des barreaux en ignorant Ernesto , pour attraper un petit morceau de bois et me mettre à griffonner avec avidité sur le sol en terre battue.

J'écrivais en écossais, mais pas que. Des que le mot me venait dans n'importe quelle langue je le notais en proie à une folie intellectuelle. Je coupais les mots utilisant abréviations ou laissant des trous vide si bien que cela n'avait pas grand sens. Bien sûr.... Avec des flux de magie plus importants si je pouvais faire des rituels de magie du sang... Cela serait bien plus fort ! Quelle idiote je faisais ! Je n'y avais jamais pensé. Je grondais en voyant la barre d'herbe alors que j'étais toujours accroupis et que je notais tout avec avidité. Je lançais à nouveau le bâton hors de la cage avant de lire et relire le texte plusieurs fois jusqu'à ce que je sache que je l'avais mémorisé. Je tendis la main pour balayer les légères marques sur le sol. Voilà. Il y aurait que moi qui saurait. Jusqu'à ce que j'ai un parchemin et une plume pour tout noter. Je repris une profonde respiration avec un sourire avant de me lécher les lèvres. J'avais soif et faim.

Je savais très bien aussi que s'il me donnait uniquement cette barre... C'était parce que ce n'était pas finis. Je me redressais en frottant mes paumes contre mon pantalon avant d'attraper la barre et en casser un morceau pour le glisser entre mes lèvres. Je faisais toujours très attention à ce qu'il me donnait. Combien de fois avec ma propre magie du sang j'avais dû me purger pour ôter les drogues de mon organisme ? Assez pour jamais tout manger d'un coup. Mais là, au goût, ce n'était que du soin. Âpre et acide. Mais du soin. Je finis la barre en deux mouvements de mâchoire. Avant de boire une grande rasade d'eau de la gourde. Beurk. Rien ne valait l'eau des torrents et des rivières. Ah oui. Plus d'écossais ? Dommage je l'avais écrit. Je soutiens son regard
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptySam 25 Mai - 18:19

C'était clairement le temps de se taper une petite pause lecture. Ernesto secoua la tête, elle ne comprenait décidément rien des leçons qu'il lui infligeait. Il la laissa cependant faire, observant les runes qui ornaient la cage, sa plus grand oeuvre, son éternel projet tant que cette saleté serait sous son autorité. Qui sait, une fois mariés, il pourrait continuer à l'améliorer avec son "aide", il s'était pris d'affection pour cet outil ayant pris tellement d'heure de son temps. Le bourreau aimait l'élégance de son design, les multiples améliorations apportés aux simples barreaux en forme de lame qui la composait quand il l'avait découverte. La saleté lupine continuait de ramper dans la boue, grattant le sol avant d'effacer son travail, sa cage elle, resterait, survivrait. Qui sait, d'autres chasseurs ou tortionnaires de lycanthropes en aurait l'usage, ce n'était pas terminé bien sûr, mais Flore était le sujet idéal avec son entêtement stupide et sa volonté d'acier, elle était un challenge constant, un défi à relever, il s'accroupit devant elle avec son plus beau sourire.

Anuman savait qu'il voulait mettre fin à son existence impure, mais au delà de son travail, son utilité s'était prouvée à plus d'une reprise dans son travail et il ne pouvait nier qu'il avait finit par se lier au monstre dont il était le gardien. Un lien pervers de haine teintée de cohabitation, après tout, voilà sept ans qu'il s'en occupait comme un maître de chiens de guerre s'occuperait de ses chiens, car les deux ennemis se renforçaient chaque jour mutuellement, pour cela il lui était reconnaissante. Son air de défi lui tira un sourire ravi.

-Tu te crois maline chienne? Un jouet comme toi n'est là que pour servir. Qui sait, ton père pourrait t'offrir à ton bourreau en récompense.

Voilà une perspective qui avait tout pour la dégoûter, il ricana avec perversité.

-Ça nous ferait bien plus de temps à passer ensemble. Et puis, je suis le seul à savoir gérer les abominations dans ton genre. Imagines un peu.

Son ricanement se transforma en un rire franc et massif. Il se releva avec calme, il n'avait pas envie d'attendre. Il voulait sentir le sang du monstre sur son visage, goûter la douleur du lycan et s'en repaître. Il voulait entendre les cris de douleur de la bête alors qu'il massacrait son corps et l'électrocutait, tout ces plaisirs qui lui étaient retirés quand elle était sous sa trompeuse forme humaine.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptySam 25 Mai - 19:21

Il n’avait rien remarqué. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Moi j’avais maintenant une idée gravée en tête. Pour l’instant. Je ne savais pas trop comment je pourrais l’utiliser, mais je l’utiliserais à un moment ou un autre. Je finis d’avaler les herbes sans une grimace. C’était vraiment immonde, mais au moins… Avec ça j’allais un peu mieux. Même si c’était uniquement pour son bon plaisir… Il s’en mordrait les doigts un jour. Et pas qu’un peu. Je soutiens son regard, sans bouger quand il se mit à ma hauteur alors que j’achevais de me mettre en tailleur en finissant de boire une lampée d’eau. Je sentis le plaisir sadique monter en lui et je grondais légèrement. La pleine lune ne m’aidait à garder mes instincts de loup enfouis. Je me levais à mon tour en soutenant à son regard avant de lui cracher au visage.

« Je me trancherais la gorge et les veines plutôt que de te laisser me toucher fils de chienne. En sept ans tu n’as jamais réussis à me briser. Tu essayes, mais tu échoues. Alors… gérer une abomination comme moi… Laisse-moi rire. »

J’ouvris la main et une sphère de vent fusa droit dans son ventre. Je sentais le sang battre à mes temps et un vent sinistre commençait à se lever signe de colère. Je sentis mes yeux s’étrécir et les muscles de mon corps se tendre comme avant une transformation. Il n’y en avait pas, mais ma magie du vent s’éveillait avec la colère et je pouvais sentir mon propre sang dans ses veines. Ne pas le tuer… Pas encore… Attendre. Attendre pour retrouver les miens. Et ensuite, ensuite je le tuerais. Je lui mangerais les entrailles. Et il ressentirait la peur. Ne pas le tuer… Pas encore. Je ne savais pas transplaner, on m’avait interdit cet apprentissage, mais lui… lui goûterait aux rituels de magie du sang et hurlerait de douleur en devenant un loup avant de se faire massacrer. Je le toisais, non pas parce que j’étais une bâtarde, mais parce que j’étais une louve, et fière de l’être. Je sentais presque encore la lame de ma mère inscrire dans le creux de mon coude droit, les marques de la meute. Des simples cicatrices officiellement. Je me rassemblais mes membres prête à esquiver ou passer pour me sauver. Je savais où était ma baguette.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptySam 25 Mai - 23:41

Elle se levait le regard plein de défi, une lueur de colère dans l’œil. Ernesto sentait monter en elle l'envie de meurtre, son regard était décidé, ferme. Un sourire goguenard s'afficha sur sa face alors qu'il se préparait pour la suite, rien de mieux qu'un peu d'action initié par sa victime, il sentait son envie de meurtre. Toute cette colère qu'elle enfouissait en elle et qu'elle pensait la rendre plus forte alors qu'elle ne faisait que permettre à son tortionnaire d'avoir encore plus d'emprise. Le bourreau aimait chacune de ses réactions, chacun de ses signes avant coureur d'un peu d'amusement. Elle commença par lui cracher au visage un mollard qu'il effaça d'un revers de la manche en s'apprêtant à rire, mais la suite ne le fit pas rire du tout. Qu'on insulte sa mère de chienne n'était pas un problème, qu'elle le considère comme un être monstrueux non plus, mais qu'elle remette en cause sa compétence le fit voir rouge. Si seulement le roi n'avait pas été une telle chochotte, un tel pisse-froid, si seulement on l'avait laissé faire tout ce qu'il voulait, qu'on avait évité ces déplacements inutiles. Il serra le poing, sa vision se rétrécissant jusqu'à ne contenir que sa victime. Il n'eut pas le temps de saisir son arme qu'il était soufflé par une balle d'air qu'il l'envoya percuter la cage derrière lui, des aiguillons se plantèrent dans sa chaire, mais l'adrénaline et la colère lui firent ignorer la douleur, il la toisa avec haine.

-Salope! Tu te crois meilleur que moi? Tu penses que je ne peux pas te faire de mal?

Il s'avança, s'arrachant des barbelés d'argent, son regard était complètement fou, son souffle rapide. Le sang coulait dans son dos mais il n'en avait cure, cette chienne allait payer son insolence. Elle allait souffrir pour chacune des lettres qui étaient sorti de son inhumaine bouche. Il se saisit de son arme et la fixa dans le regard, il la vit se recroqueviller. Si il y avait une leçon qu'elle n'avait pas encore apprise, c'était celle ou il la remettait en place, quelque soit sa forme.

-Je t'ai vaincue, tu veux que je te rafraîchisse la mémoire?

Il riait comme un dément à présent, agitant son arme à son côté, les loups garous étaient des êtres profondément stupide car colériques et obnubilés par le meurtre. Voilà ce qui faisait d'Ernesto un si bon chasseur de ces êtres, il savait ce qu'ils allaient faire, il savait tout de leurs réactions, de leurs méthodes et de leurs stratégies. Le bourreau frappa sa lame contre le métal de la cage, un résonnement étrangement mélodieux se fit entendre et les runes se mirent à vibrer d'énergie. Une grimace de haine pure déformait à présent son visage, il regardait Flore comme la bête qu'elle était... non... qu'elle allait bientôt être.

-Je peux faire ce que mon semble de toi.

L'électricité se chargeât dans son arme et ses lèvres se mirent à réciter une incantation, les runes brillèrent intensément dans la cage, positionnés sur chaque barreaux, elle étaient là pour un seul et unique but, lui assurer qu'il aurait ce qu'il voulait ce soir, les rituels avaient pris des semaines et il avait dut payer cher pour cet ancien livre du culte d'Anuman, mais il pouvait désormais réveler la créature, al faire sortir de son hôte faible et surtout protégé de son ire. Ho oui le fun ne faisait que commençait.

-Anuman Râ! Anuman Râ Tok!

Son épée se pointa vers Flore, chargée d'énergie electrique, la magie s'échappa des runes pour frapper Flore en tout sens. Elle fut entourée d'un halo de lumière à la douce chaleur, son rictus se transforma en un rire. Il allait apprécier le spectacle de sa transformation avant de se charger de son cas.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyDim 26 Mai - 8:23

Le bruit que fit son corps en percutant la cage me fit remonter un frisson de plaisir. J’entrouvris les lèvres pour mieux sentir l’odeur de son sang. C’était presque jouissif… Mais je gardais un visage neutre. Meilleure que lui ? Oui. Oh si… Il pouvait me faire du mal, physiquement. Mais mentalement, il n’avait jamais réussi. Malgré les têtes de Lycan, malgré les tortures. Rien. Il n’avait jamais réussi. Jamais. Et ce ne serait pas lui qui allait me briser mentalement. Je savais qui j’étais, ce que j’étais, et j’en tirais une fierté. Les marques sur ma peau ne faisaient que montrer que je tenais depuis sept ans. Sinon il n’y en aurait pas autant. Qu’est-ce qu’il croyait ? Que j’étais faible ? Physiquement parlant, sans doute. Mentalement c’était une autre histoire. Surtout parce que je savais que j’allais bientôt rentrer chez moi. Vaincue ? Physiquement oui. Mentalement ? Ne venais-je pas encore de le défier ? J’inspirais et l’odeur du sang agita le loup en moi. Pas encore. Pense à l’Écosse, pense à ta famille. Tu le tueras après. Je le regardais toujours agiter son épée. J’ouvris légèrement les doigts et ouvris lentement la porte de la cage avec l’air. Il n’eut aucun bruit.

Je plissais le nez face à l’étrange écho qui résonna quand il frappa son épée contre les barreaux de la cage. Mon regard se détourna un instant pour observer la cage. Et je me tournais à nouveau vers lui quand il se mit à incanter. Qu’est-ce qu’il allait faire ?! Anuman ? C’était quoi ça ?! Les raies me frappèrent et j’écarquillais les yeux et un sourire d’extase étira mes lèvres quand je sentis la douleur particulière de la transformation me prendre. Je sentis mon sang s’exciter face à cette saveur particulière et j’accueillis pleinement la transformation qui ne prit que quelques secondes. J’avais tellement l’habitude que je n’avais aucune gêne. La frêle jeune fille laissa place à une louve énorme, mesurant facilement un mètre au garrot, en sachant que j’étais plus grande que bien des loups, à la fourrure de la couleur de la nuit, aux yeux sanglant, aux crocs et griffes capables d’arracher des gorges et des bras sans difficulté et à la musculature puissante. Une vraie machine à tuer. Mais une machine contrôlée, qui savait ce qu’elle faisait. Vive la magie du sang. Je relevais mes babines sur mes crocs luisant de bave dans un grondement profond. Mon corps hurlait mon statut de femelle alpha. Et je n’avais pas peur. Il croyait vraiment avoir eut un avantage ? L’idiot.

Je ne me laissais pas faire et qu’importe la douleur ou les coups, je sautais sur lui pour le plaquer au sol dès la plus petite ouverture, je sentais le sang couler sur mes poils. Plus grande et plus forte que bien des loups, je pesais plus lourd, mais ce n’était que du muscle. Pour une fois, je le tenais à ma merci… J’aurais pu lui trancher la gorge… Mais cela aurait détruit mes chances de retrouver ma famille. Je plantais en revanche mes griffes dans ses bras et sa peau en le lacérant. J’ouvris lentement la gueule pour lui montrer la puissance de mes crocs et leur longueur. Je laissais un filet de bave couler son visage avant de prendre appuie sur lui pour bondir hors de la cage. Je sentis l’enchantement se rompre mon corps à peine hors de la cage. Je tendis la main en me sentant reprendre forme humaine et la porte de la cage claqua avec force. Je gardais la porte fermée par mon air avant d’attraper ma baguette et de verrouiller la porte de la cage d’un coup de baguette. J’attrapais aussi ma cape, mes vêtements avaient été déchiquetés pendant ma transformation. Je m’enroulais dedans sans le lâcher du regard. C’était le moment. J’utilisais mon sang que je lui avais injecté pour déchirer, comme un coup de poignard ou presque, les muscles de sa cuisse. Je lui fis un sourire amusé en faisant glisser mes cheveux dans mon dos sans le lâcher des yeux.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyDim 26 Mai - 22:56

La transformation commença, la peau de Flore se déchirait alors que le monstre se frayait un chemin hors de son corps. La peau se tordait, les os s'allongeaient, un pelage touffu et dru commençait à faire son apparition, les muscles se gonflaient. Une espèce de manifestation grotesque et immonde qui lui tira un sourire méprisant, elle révélait son vrai visage, la face ignoble de la malédiction héritée de ses ancêtres qui travestissait son humanité, la soumettait à la nature animale qui était sienne. La voir ainsi était toujours source de plaisir pour lui, il savait qu'il allait pouvoir se lâcher, meurtrir ce corps au plus profond, ouvrir sa chaire de sa lame, griller ses nerfs d'arcs électriques. Il l'observa terminer sa transformation alors que son visage se déformait pour se transformer en tête de lycanthrope, la mâchoire s'ouvrit pour laisser échapper un hurlement qui aurait aurait glacé le sang à là plupart des gens, moldus ou sorciers. Mais Ernesto savait affronter ces monstres, peu importait leur taille, leur puissance, leur rapidité, ils n'étaient que des bêtes stupides sans aucune discipline, sans aucune formation, lui avait été formée par la femme la plus impitoyables et doué qu'il ais rencontré, une femme qu'il avait tué et brisée comme il vaincrait et briserait Flore : sa propre mère, cette putain de bas-étage qui bouffait les pissenlits par la racine. Il s’enivra de l'instant, une joie pure envahissant son âme, balayant tous les soucis et les doutes. Envolée l'Angleterre, envolée Irène, envolés la grisaille et la pluie. Il fixa intensément la créature en armant son bras et son épée.

Il fut sur elle en un claquement de doigts, sa lame remontant le long de son torse imposant en dessinant une traînée écarlate sur son passage. Elle tenta de le mordre au passage de sa puissante mâchoire, mais c'était un coup si prévisible qu'il en était risible. Il était déjà en train de se replacer, passant sur son flanc avec une agilité née de longues heures d'entraînement et d'entretient de sa forme physique, il connaissait bien cette danse, les lycans avaient pour habitude d'agir au plus rapide, au plus direct, il ne tentaient pas de fuir ou d'esquiver, ils ne tentaient pas d'user de subterfuges, leur force brute était leur arme de prédilection. Le monstre se retournait déjà, mais Ernesto avait pris appuis sur un aiguillon pour s'élever dans les airs et fendre l'air de bas en haut, mais il ne rencontra que le vent. D'abord surpris de voir pour la première fois de sa vie un lycan esquiver un coup là ou il aurait dut toucher le haut de son corps. Complètement coupé dans son élan, la demi-seconde d'hésitation provoquée par ce revirement de situation permis à la bête de rentrer à son contact et à le plaquer au sol. La gueule était mroche de sa gorge, mais il avait réussit à lever son arme, si Flore lui dévorait la gorge, elle s'empalerait sur l'argent, mettant fin à leurs deux vies. Il défia le lycan du regard en riant, il n'avait pas peur d'elle, il n'avait pas peur de grand chose à vrai dire. Il avait déjà tué son père, le seul homme capable de le faire trembler.

Mais rien de tout cela ne se produisit, elle se contenta de labourer ce qu'elle pouvait avec ses griffes, ensanglantant son torse et ses bras pendant qu'il éclatait de rire, il fut presque déçu de voir le loup repartir, la porte s'ouvrant à la volée. Quelle idiote! Une fois dehors elle perdrait son seul avantage, il la rattraperait et il la traînerait à nouveau dans la cage. Il se leva alors qu'elle commençait à reprendre forme humaine, marchant calmement dans la cage en direction de la porte encore ouverte, il avait le temps. Elle fit alors claquer la porte avec sa magie du vent, comme si çà allait la sauver, il sortit sa baguette, non pas pour lancer un sort, mais pour attirer à lui son arc et lui rappeler qu'il était un des meilleurs archers d'Espagne. Il sentit alors une cuisante en puissante douleur dans sa cuisse, il mit le genoux à terre et croisa le regard de cette insolente salope. Son regard se teinta d'une haine pure et il attira à lui l'arc.

-Tu vas payer ça.

Il banda en enclenchant une flèche à pointe d'argent qui vola avec célérité à quelques millimètres du visage de Flore, laissant une petite coupure sur sa joue qui se mit à saigner, il se moquait bien de lui laisser des traces à l'heure actuelle, elle allait payer pour s'être foutu de sa tête.

-Bouge un cil, et la prochaine sera dans ta cuisse.

Imperturbable, et toujours genoux à terre, il banda à nouveau l'arc et la mit en joue.

-Maintenant, tu vas rentrer sagement.
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MessageSujet: Re: Bloody Sunday Bloody Sunday EmptyDim 26 Mai - 23:17

Ah ... La stupidité des hommes ! Je levais les yeux vers le plafond de la grange avant d'essuyer du pouce la petite larme de sang qui coulait sur ma joue. Un archer contre une magicienne de vent et de sang. Et donc le loup interne avait été éveillé. Au loin, vaguement, j'entendis le hurlement d'un loup solitaire. Six... Sept ? Huit lieux. Tout seul et un vrai loup. Je penchais la tête pour l'écouter avec attention. J'aurais aimé joindre mon chant au sien, mais ce n'était pas encore l'heure. Ah ! Oui ! Ernesto. Je l'avais presque oublié tout à mon écoute du loup. J'étais sûre qu'on pouvait devenir amis. Enfin pourquoi faire je rentrerais bientôt chez moi une blessure serait contrariante. Mais lui l'étais tout autant. Je doutais qu'il puisse vaincre le vent. Il ne méritait même pas que je lui parle. Je souris simplement.

Une nouvelle balle de vent fusa pour le frapper dans la cuisse alors qu'une violente bourrasque me frappa dans le ventre et me fit voler hors de la grande. D'un tour de rein je roulais dans l'herbe avec un sourire , protégé par mon vent. Prochaine flèche dans ma cuisse. Je me remis sur mes pieds et me mis à courir sans attendre. À la course il était difficile de me battre. Voir même impossible. Et là le froid et la sensation d'être bientôt à la pleine lune me donnait des ailes. J'étais attentive à ce qu'il se passait autour de moi, prête à bondir et esquiver au moindre signe suspect. Les loups sont nés de l'amour entre le sang et le vent. Je le sentais dans mes veines. Et le picotements des marques de ma meute au creux de mon coude me donnaient raison. Bientôt je serais dans ma forêt à courir avec les autres.
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