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La séduction est l’arme des femmes désespérées

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MessageSujet: La séduction est l’arme des femmes désespérées La séduction est l’arme des femmes désespérées  EmptyJeu 16 Mai - 22:35


La séduction est l’arme des femmes désespérées
Godric & Artémis


« Fais moi belle Aisling, aussi belle que toi et surtout plus que je ne l’ai jamais été. » Le vent battait les arbres avec violence dans sa belle Irlande un peu penaude ces derniers jours. La pluie ne tombait plus simplement mais volait sur des kilomètres portés par le vent et même  Apollon refusait d’aller s’envoler loin comme si la pluie intense éteignait avec trop de vigueur les flammes qui le composait et que jamais plus il ne pourrait s’éteindre et revenir à la vie.
Cela lui allait bien de rester chez elle pour regarder son phénix s’ébaudir de choses et autres, parfois le caresser comme d’autres le font en perdant ses yeux verts dans la forêt d’émeraudes qui s’étendait. Parfois, elle aurait presque aimé être un arbre avec pour seul objectif de vivre le plus longtemps possible et défier le cours même du temps par sa symbiose avec le reste du monde. Mais déjà les hommes abattaient les arbres par centaines comme si rien dans leur grandeur ne pouvait éveiller un doute dans leur petitesse. Artémis Dumbledore les trouvait honorable.

Avec effort, elle se détacha de la fenêtre, abandonnant les caresses qu’elle prodiguait à son phénix pour aller s’installer devant un rudimentaire miroir en bronze dans lequel son reflet s’agitait. Sa mis était tout simplement désastreuse, les cernes s’étendaient sous ses yeux sans que pourtant elle ne réussisse à rester plus de quelques minutes dans les bras de Morphée. Les seuls bras masculins qui l’intéressaient. Sans cesse, elle réfléchissait à un échappatoire à la fin annoncée de sa maigre liberté par le mariage comme si on pourrait la faire cesser de respirer. Et sa solution ne faisait que l’éloigner des arbres. Artémis Dumbledore ne se trouvait pas du tout honorable.

Avec brutalité, elle s’assit sur la chaise en attendant qu’on l’aide à se coiffer d’une façon plus élégante. Sans même qu’elle ne se rende compte que ces cheveux s’étaient enflammés sous le coup des émotions qui l’assaillaient. Elle aurait préféré combattre mille enfers et se débattre avec Mordred avant même d’aller faire ce qu’elle allait faire. Tenter de séduire Godric Gryffondor pour qu’il l’épouse afin que jamais elle n’ait besoin de passer à la casserole comme disait. Depuis toute jeune, elle le soupçonnait de n’avoir aucune attirance pour le beau sexe. Aucun regard qui ne trahissait du désir, pas le moindre sourire un peu particulier et jamais son regard ne s’enflammait d’amour et de passion comme pour toutes les choses qu’ils aiment. Pêle-mêle : les fondateurs, les dragons, se battre, sa famille et Poudlard au minimum. Logiquement, elle imaginait que son attrait se trouver bien plus dans les hommes – et honnêtement elle ne me comprenait pas mais le désir en lui-même ne la touchait que très rarement. Un mariage avec lui permettrait d’avoir une alliance confortable d’autant plus avec la fondation de Poudlard, un mari agréable et sympathique et aucun devoir conjugal à remplir. Artémis Dumbledore se trouvait manipulatrice.

«Tu penses que ça lui plaira ? » Sa tête restait bien droite pendant que ces longs cheveux roux étaient démêlés et que son visage était maquillé comme pour couvrir l’angoisse qui exsudait chaque pore de sa peau qui plus que pâle était blanchâtre. «Question stupide… Je n’irai pas là bas si je pensais qu’une femme pouvait lui plaire. » Pour un peu, elle en aurait presque pleurer de désespoir. Mettez là sur une île abandonnée sans personne avec seulement sa baguette et elle survivait sans que rien ne l’effraye. Demandez lui de tenter de convaincre l’un des plus proches alliées de sa famille pour éviter de devoir épouser un inconnu par devoir et là l’angoisse la dévorait comme si elle n’était que du bois sec offerte aux flammes. Artémis Dumbledore se trouvait angoissée.

Elle était prête. Son regard ne s’ouvrit qu’une fois qu’il était déterminé à réussir ce qu’elle allait entreprendre même si son honneur en prenait un sérieux coup. La rousse se convainquait qu’elle ne faisait que son devoir mais même elle avait du mal à croire en son propre argument. Sans un regard en arrière, elle se leva pour transplaner vers l’extérieur de Poudlard. Elle avait rendez vous avec Godric près du lac pour une leçon et elle comptait bien en profiter. « Lord Godric. Vous avez l’air en forme aujourd’hui, un vol de dragon ou la satisfaction des dix ans de cette merveilleuse école ? » Avec chasteté, elle se rapprocha pour le saluer en l’effleurant d’un baiser sur la joue. « As-tu voulu m’entraîner parce que je ne suis pas assez forte ? » Le regard d’Artémis essayait de percer à jour les pensées du brun qui se tenait devant elle. Presque avec subtilité elle releva sa jupe pour retirer un poignard accroché à sa cuisse en essayant d’être sensuelle. Sans être persuadée de réussir son défi. « Ou juste parce que tu m’aimes ? ». Elle avait hésité avec apprécie mais une sorte d’amour fraternelle les rapprochaient et le terme lui semblait tout de même le plus adéquat. Artémis Dumbledore se sentait déshonorable.

Mais surtout, Lady Phénix se trouvait piteuse d’en arriver là.  

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Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
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MessageSujet: Re: La séduction est l’arme des femmes désespérées La séduction est l’arme des femmes désespérées  EmptyDim 19 Mai - 16:37



la séduction est l'arme des femmes désespérés
@Artémis Dumbledore & @Godric Gryffondor
Le temps maussade n'éteignait rien à son désire ardent de laisser le vent caresser son visage. Ignorant la chaleur de l'âtre dans ses appartements, il avait quitté tôt le lit de Salazar pour s'entrainer à la lutte dans les jardins de Poudlard. Là où se trouvait un par terre de mousse, pour amortir les chutes violentes prodiguées par ses étudiants - bien que la plupart du temps, ce soit lui qui les mette à terre, souriant d'orgueil à se savoir toujours le meilleur parmi tous. La cicatrice qu'il portait près de son palpitant agitée oubliée, restant la preuve d'un cauchemars qu'il tentait de ravaler depuis plus de dix ans. Impossible d'oublier le souffre, l'hémoglobine tachant son armure et son dragon, le hurlement de son frère en agonie, les murmures pieuses de son père qui se tenait dans ses bras en espérant ne pas en mourir. L'horreur portée le visage de cette journée, dont la cicatrice était une marque indélébile qu'il ne saurait oublier.
Il se battait, cependant, retrouvant la confiance perdue, massacrée par la lance sur son flanc, qui l'aurait tué si cela n'avait été de Cyna s'élevant pour lui éviter le coup fatale. La dragonne avait été blessée, gardant les stigmates de ce combat. Tous deux brisés, restant hors des champs de batailles que la guerre leur avait appris à désirer plus qu'autre chose - assoiffés de sang, de pouvoir, de cette adrénaline qui circulait dans leurs veines pour les rendre ivres. A présent, il ne restait que des souvenirs, et quelques batailles pour protéger Poudlard des envahisseurs.

Cyna n'était nul part en vue, volant aux alentours afin de préserver son territoire. La Noire des Hébrides était ainsi, attaquant toute créature ou étranger qu'elle ne considérait pas comme siens. Elle était difficile pour cela, ne lâchant point une ennemi jusqu'à ce qu'elle le sente mourir entre ses dents ou par le feu flamboyant qu'elle crachait. Il se trouvait des journées où elle tournait autour du château en laissant son cri effrayer tout ce qui l'approchait. Aujourd'hui cependant elle était une ombre au-dessus des nuages, se faisant aussi discrète que terrifiante. « Cela suffit pour aujourd'hui. Retournez au château vous préparer pour vos cours, Lady Serdaigle n'apprécie guère le retard. » Décréta-t-il une fois qu'il eut mis encore un de ses étudiants à terre, l'aidant à se redresser en lui offrant une main amie. C'était une chose qu'il avait apprécié dès le début de l'école, de pouvoir prendre sous son aile des soldats en devenir, lui offrant leur respect et leur admiration. Et s'il se trouvait une chose évidente chez Godric Gryffondor, c'est qu'il n'était pas un exemple de modestie - Rowena avait beau essayer de lui enseigner à être humble, il avait bien du mal à ravaler ses sourires et sa fierté. Pêcher d'Orgueil qu'il portait comme preuve qu'il n'était pas encore totalement fait pour être oublié du monde.

Il était un soldat, se battant pour les autres, pour son roi, pour sa fierté, pour son nom. Il se battait, sachant qu'il était doué pour cela - et s'il n'avait plus cela, que lui restait-il ? Pas qu'il voulut se poser la question, se préparant plutôt à l'arrivée de sa prochaine étudiante. Il se laissa tomber près du lac, prenant de l'eau entre ses mains pour rafraichir sa nuque et son visage. « Lord Godric. Vous avez l’air en forme aujourd’hui, un vol de dragon ou la satisfaction des dix ans de cette merveilleuse école ? » Surpris par la voix douce et soudaine d'Artémis, il se redressa à temps pour la voir le saluer d'une révérence - qu'il eut à l'esprit de lui rendre avec le même respect dû à son rang. Il se trouvait peu de ses étudiants pour lesquels il avait tant de respect qu'Artémis - mais plus qu'une élève parmi d'autres, elle était une alliée de sa famille, et il la connaissait depuis longtemps. Assez pour donner de la valeur à ses mots et ses conseils, aimant à échanger avec elle sur divers sujet sans trouver à s'ennuyer durant ces moments. « Lady Dumbledore. Peut être la seule perspective d'un duel avec vous ? » proposa-t-il sans avoir plus de regard sur sa toilette et son physique. Il se trouvait bien une chose pour laquelle il n'avait pas d'intérêt. L'importance que les femmes accordaient à leurs apparences lui échappait. Il ne s'y attardait que rarement - sans doute également car il ne se trouvait nul femme pour lui faire perdre la tête comme c'était le cas avec Salazar. Pas q'il oserait l'avouer de haute voix.

« As-tu voulu m’entraîner parce que je ne suis pas assez forte ? » Il arqua un sourcil à son jeu étrange, la voyant soulever son jupon avec un air perplexe. Il resta en arrière, reculant même d'un pas avant d'observer la dague qu'elle cachait là. « Ou juste parce que tu m’aimes ? » « N'est-ce pas pour cela que tu es ici ? » demanda-t-il plutôt avec amusement, indifférent au jeu qu'elle jouait, bien qu'il la trouvait étrange aujourd'hui, sans être capable de savoir pourquoi. « Vas-tu bien aujourd'hui Artémis ? Tu me sembles... différente. Tu sais que je me trouve là pour t'écouter si tu en ressens le besoin. » Dit-il avec la douceur qu'il offrait à ses amis les plus proches. « Ou sinon, nous travaillerons le duel ensemble. Cela fait bien longtemps que tu n'es pas venue pour cela. »



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