Quel est votre opinion sur l'intégration des nés moldus et des sangs mêlés à Poudlard ?
Qu’est ce qu’elle en pense ? Elle se fiche de Poudlard, l’école pourrait exploser qu’elle ne bougerait pas. Elle aurait aimé y aller, mais de part son statut de louve garoute… C’est trop dangereux ! Surtout pour les autres. Non, qu’on ouvre la porte aux autres… Mouais, c’est bien, elle suppose.

Une histoire commence souvent par la conception d’un enfant. Une mère druide, ou du moins se disant druide, un homme noble. Pas de mariage, juste l'etreinte d’une nuit. Je suis née quelques jours après la pleine lune d'août dans une forêt d’Ecosse. Tout comme ma mère, j’étais une louve-garoute et la magie de l’air coulait dans mes veines. Nous vivions dans l’une des plus grande forêt d’Ecosse, loin de tout. Nous ? La meute.  Une meute d’une douzaine de Loup-Garou, nous vivions loin les uns des autres, mais nous nous connaissions tous et nous nous fréquentions même sans nos fourrures. Caennar, l’Alpha, était presque comme un père pour moi. Et il y avait d’autres de mon âge parfois un peu plus jeune avec qui je pouvais jouer au besoin. Je grandissais donc, en paix dans cette forêt dont je connaissais chaque sentier, apprenant l’art de l’herboristerie, des potions et de la magie avec ma mère, bien qu’elle maîtrisait la magie du sang et moi du vent. Elle s’amusait avec moi et j’étais heureuse. En dehors de ça, j’apprenais aussi à lire et à écrire ainsi que l’anglais, même si j’avais un affreux accent gaélique, ce qui la faisait rire, mais c’était tellement anecdotique qu’on ne pouvait pas dire que je parlais anglais. Là bas aussi j’apprenais à connaître mon loup et à rester consciente de ce qu’il se passait, me souvenir pendant la pleine lune. J’adorais courir pieds nus sur les épais tapis de mousse, la forêt était la mienne et j’aimais y vivre, bien que je ne rechignais jamais à être avec maˋ mère qui m’apprenait également sa magie du sang plus que celle de l’air pour dominer mon loup. J’avais six ans quand on m’a arraché à ce bonheur.

Je me souviens que je rentrais en courant chez ma mère, les cheveux pleins de brindilles, un bouquet de plantes en mains. Et je m’étais arrêtée un peu surprise en voyant plusieurs chevaux autour de la maison. Trop curieuse, j’aurais dû aller prévenir mon “père”, mais j’étais rentrée et m’étais figée devant plusieurs hommes en armures sans aucun signe distinctif et ma mère au fonds de la pièces. Je me souviens encore de ma petite voix :

« Maman ? »

Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais ma mère se tourna vers moi.

« Madadh-Allaidh ! Sauve toi ! »

Je n’avais même pas réfléchis, j’avais pivoté sur mes talons et j’étais partie en courant plus vite que je n’avais jamais courus de ma vie. Je connaissais la forêt par coeur, je pouvais passer par des endroits trop gros pour ces hommes en armures ! C’était sans compter un animagus dans le groupe et un maîtrisant la magie de la terre. Je sentis une racine me faire buter et je roulais au sol avant d’essayer de me relever, je sentis une patte me clouer au sol et je continuais d’essayer de me tortiller pour fuir avant de me figer en voyant la bête, un ours. Je ne bougeais plus essayant de prendre ma forme de louve,rien à faire. Malgré tout mes efforts je finis les yeux bandé et solidement attaché ainsi que bâillonné. Histoire que je ne morde pas…  J’eus l’impression que le voyage durait des jours, je ne savais pas où j’étais ni où j’allais, les autres parlaient dans une langue dont je ne comprennais pas un mot, plus tard j’apprendrais que c’était de l’espagnol. J’étais nourris et abreuvé, parfois de force parce que je voulais ma mère et pas partir.

Lorsque je pu rouvrir les yeux et bouger librement j’étais dans une chambre de pierre sur un lit avec de quoi manger près de moi. Je plissais le nez face à la viande, je n’en mangeais que sous forme de louve. Où étais-je ? La fenêtre était bien trop haute et c’était des volets de bois avec des barreaux en fer. Impossible pour moi de les briser et de passer par ici. Je finis plusieurs fois le tour de la chambre, mais rien. Pas le moindre endroit pour sortir. L’angoisse monta à nouveau et je finis par m’installer par terre en essayant de reprendre mon calme : maman m’avait appris des techniques de méditations. Il faisait trop chaud ici… Puis la pierre m’angoissait davantage, ma maison avait été en bois. Je rouvris les yeux en entendant des pas et en sentant un nouveau parfum. Je me plaquais contre le mur en voyant la porte s’ouvrire et un léger grondement d’avertissement sortis de ma gorge. L’homme avait la peau mate et les cheveux noirs. Mon regard pivota vers la porte, mais je sentis l’odeur âcre des gardes. Il s’avança encore un peu et m’observa avec attention et parla, en anglais.

« Tout va bien, d’accord ? Comment tu t’appelles ?
- Madadh-Allaidh.
- Je vois. De l’écossais. Je m’appelle  Alonso de Cebrian. je suis ton père. »

Je battis des cils en l’observant avant de secouer la tête. Mon papa n’était pas cet homme !

« Mon papa c’est Caennar »

Il soupira et secoua la tête en douceur avec un sourire. Je savais qu’en réalité Caennar était mon oncle, mais lui n’était pas mon papa, sinon il aurait été là rapidement ! Depuis toujours. Il tendit lentement la main vers moi, et dans un réflexe de louve, je montrais les dents. Il s’arrêta et fronça les sourcils.

« Tu es une louve ? »

Quoi ? Mon prénom ne l’indiquait pas assez ?  Je hochais la tête et je crois que cela lui fit plaisir.

***

« Non ! Pas la cage ! Pas la cage ! Lâchez-moi ! »

Je me tortillais en hurlant tout ce que je savais en essayant de me libérer de l’étreinte des gardes. Mon espagnol se mêlait à mon gaélique écossais alors que je hurlais tout ce que je savais en voyant la cage arriver. C’était à chaque fois pareil depuis plusieurs mois. Dès que c’était la pleine lune et que je commençais à m’agiter et à être excitée  Je continuais à essayer de me dégager, comme à chaque fois les vitres explosèrent sous la pression du vent. Mais rien n’y fit, je me retrouvais à nouveau sur le sol glacé de la cage. Je me redressais et frissonais avant de regarder mon père qui s’approcha lentement.

« Doucement Flore, tout va bien, tu le sais que c’est pour ton bien !
- Menteur ! Menteur ! Menteur ! Je ne m’appelle pas Flore ! Je m’appelle Madadh-Allaidh !  »

C’était mon prénom à moi quand bien même si on m’imposait, ou tentait de m’imposer Flore, je le vis soupirer plus profondément et son parfum chatouilla mon nez alors que j’évitais comme je le pouvais de toucher les barreau à la lueur des torches on voyait l’éclat aiguisé des barreaux. De l’argent. Mon regard se tourna vers les fenêtres et je regardais à nouveau mon père. Il allait bientôt faire nuit. Avant j’attendais avec impatience la pleine lune, parce qu’on pouvait courir. mais maintenant… je la redoutais à cause de la cage. Et comme à chaque fois ou presque, j’avais conscience de ce qu’il se passait et je luttais pour garder le contrôle. Mais ma louve se jetait avec violence contre les barreaux pour les faire céder malgré la douleur et la brûlure. Et je hurlais à la lune. Je retrouvais ma forme trois jours après, avec de nouvelles blessures sur le corps et une haine grandissante. C’est dans cette cage que je rencontrais ma demie-sœur aînée. Irène.

***

« TROUVEZ-MOI CETTE GAMINE ET RAMENEZ LÀ MOI. »

Combien de fois cette phrase avait dû résonner dans le palais quand par miracle j’arrivais à prendre un cheval et me sauver à bride abattue avec une simple bourse et mon luth dans mon dos. Ah… Le chant, la musique et l’art en général. Je me raccrochais à ça pour ne pas vouloir envie de me jeter de la première fenêtre venue. Quoi que avec ma magie de l’air, j’aurais pus, pas sûre que je serais morte. Enfin, j’avais beau être à pieds et nue pieds, le plus souvent, je courrais toujours plus vite que bien des gardes, même avec mon luth sur mon dos. Et je coupais toujours à travers champs. Ce que je tentais de faire ? Retourner en Écosse en me faisant passer pour une très jeune barde pour remonter de ville en ville et trouver un moyen de rentrer chez moi. Si je pouvais chanter en espagnol, dieux que je haïssais cette langue, je chantais le plus souvent en gaélique d’écosse, des airs de chez moi dont je me souvenais. Soyons quand même réalistes… Le plus loin que j’avais réussis à aller était peut-être à trois semaines de marche. Les gardes royaux arrivaient toujours à me rattraper et me ramener malgré mes suppliques et mes tentatives de mordre… À chaque fois la punition était pire que la précédente.

*

Grèce… Je n’aimais pas ce pays. De base. Mais on m’avait obligé à suivre Irène. Je n’avais rien dit. Il ne me restait que ma musique… J’obéissais à ma sœur, mais mon cœur se tournait toujours vers l’Écosse. Je ne pouvais rien faire, je continuais à être enfermé dans la cage pendant la pleine lune. Je préférais ne plus rien dire. Faire croire… qu’on m’avait mâté. Alors que dans le silence de ma chambre je chantais en écossais. Je ne savais plus quoi faire, la naissance de mon neveux ne me fit presque pas lever un sourcil… Je n’avais plus envie… J’en avais assez de la chaleur, des cailloux… De tout ça… J’avais l’impression d’en devenir folle. Je grondais tout de même lorsqu’on chassa ma sœur. C’était, malgré tout, ma sœur. À nouveau, on partis. L’Angleterre. À cette nouvelle mon cœur s’emballa et je demandais à ma sœur de faire un détour par l’Écosse… Jamais je n’aurais dû. Jamais… Ma meute, ma mère… Tous… Disparu. Plus rien… Ma famille avait disparue… Je n’avais plus qu’Irène pour me soutenir. Je ne savais plus quoi faire.

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   Bichette, elle m'fait de la peine Je te valide et te souhaite la bienvenue avec ce nouveau perso   Alors je t'ai mise chez les créatures mais tu as mis serdaigle dans ta fiche. Peux-tu m'éclairer ? Merci

   

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