Pour cette journée notre sorcier n’était pas en armure. Il avait sa tenue des grands moments, son fidèle manteau rouge pour garder les couleurs des Dragonniers. Aujourd’hui c’était une journée non officiel. Pas faite pour le Grand Maître Dragonnier, pas faite pour un Pendragon. Mais pour Caddaric. Une journée donc plutôt diplomatique. Enfin il faut dire qu’il le faisait de bon coeur. Oui Caddaric a toujours eu un très bon coeur. Mais lorsqu’on lui demandait de servir directement la famille royale alors il avait presque les yeux d’un enfant et ne pouvait dire non ! Alors quand un émissaire du Roi lui a demandé de venir au château pour devenir le Maître d’arme de la Princesse. Lui, un fils de Dragonnier sans vraiment de titre. Il est un sang pur mais n’a jamais eu de titre de Noblesse. Juste une petite richesse car famille de marchand. Mais son Père était devenu Dragonnier et comme lui il allait le devenir également il a vendu l’affaire familial pour se concentrer sur les dragons. Ainsi il c’était donné corps et âme à son métier et était devenu ce qu’il est aujourd’hui.

Pour ce grand jour alors il vint simplement avec sa lame sur son dragon. Se posant avec toute la grâce de la dragonne se poser parfaitement dans la cours. Tel un vol parfait digne des dragonniers. Baissant la tête Payrim laissa sauter son sorcier au sol avant de jeter un coup d’oeil fier aux personnes venus accueillir le Pendragon. L’homme arriva donc devant la famille et s’inclina comme il était de coutume. Apres les politesses du protocole, Caddaric vint en face de la Princesse Théodora, lui tendant la main pour y feintant un baiser sur sa main sans oser y toucher.

- Princesse, je suis ravis que le choix c’est porté sur moi. Vraiment, on commence lorsque vous le désirez.

D’un simple sourire il fit un pas en arrière, alors que Payrim vient pousser le dos du dragonnier, en riant il vient lui gratter sous la machoire.

- Oh et excusez moi… Je vous présente Payrim, elle semble m’en vouloir de ne pas avoir présenté la Reine de mon coeur.

Se mettant doucement à rire en posant son front contre Payrim, fermant les yeux d’un air serein et paisible.