Alberic était penché sur des cartes, il partageait l'inquiétude de son seigneur au sujet des centaures, ils bougeaient vite et semblaient prendre leurs aises aux alentours du château. Si ils pensaient pouvoir monter leur camps ici, ils s'était trompés, car le chevalier ardent n'aimait pas que l'on remette en cause l'autorité de Godric, il tentait de trouver une forme de logique dans leurs déplacements, les rapports restaient succint car ces saletés échappaient à leur vigilance, mais le Duc Gryffondor avait réparti des éclaireurs au quatre coin de la forêt pour en savoir plus et Alberic ne se privait pas pour piocher dans leurs rapports. Une bouteille de vin français attendait d'être ouverte, une récompense pour le moment où il parviendrait à donner du sens à tout cela. Voilà des jours qu'il s'escrimait avec la logique de ces créatures, leur peuple se basait énormément sur l'honneur et une forme de tribalisme unique, les rares experts ayant put les approcher sans se faire tuer à vue rapportaient des comportements dignes des pires récits sur les infidèles qu'il avait dut combattre par le passé. Il ne laisserait certainement pas ces équidés mettre en péril la sécurité de ses élèves.

La porte sembla comme traversée par une énergie qui lui fit mettre la main sur la garde de son arme par réflexe, un gigantesque lion fit irruption dans la pièce, Godric assurément, qui d'autre pouvait se vanter d'un tel patronus? L'animal éthéré portait un message, visiblement son seigneur avait eut bien moins de patience que son chevalier et requerrait sa présence pour donner une petite leçon aux créatures qui hantaient désormais les bois du château. Il ne perdit pas un instant pour se mettre en mouvement, il était déjà vêtu de son armure et il n'eut qu'à récupérer son épée pour partir, claquant la porte avec précipitation, il mettait un point d'honneur à suivre Godric dans de telles expéditions, protéger son seigneur était sans doute la tâche la plus importante d'un chevalier et Alberic n'avait jamais perdu un seul d'entre eux au combat. Godric avait en plus le mérite d'avoir gagné son respect éternel, son charisme et sa bravoure était source d'inspiration pour tous et il donnerait sa vie sans hésiter pour cet homme qui lui avait donné une place contre l'avis de beaucoup.

Il fut rapidement aux écuries, ne s'autorisant même pas un arrêt pour dire bonjour aux rares élèves qu'il connaissait, son œil valide exprimait une détermination sans faille. Il reconnu facilement Godric, sa prestance pouvait se voir de loin et il semblait impatient, Alberic le salua avec respect, s'inclinant comme l'exigeait le rang du Duc, totalement incapable de se comporter autrement malgré leur proximité.

-Je suis à votre service mon Duc, je partage votre inquiétude concernant les centaures. J'étudiait justement leurs déplacements, mais ils sont insaisissables.

Il observa leurs montures, Alberic avait tendance à trouver fade la chevauchée classique et Elemiah semblait savoir instinctivement quand le chevalier ardent avait usé d'une autre monture, ce qui le rendait souvent jaloux, mais il restait un cavalier accompli, un pur produit de la chevalerie française capable de monter un cheval avec naturel.

-Je suis de toute façon fatigué de leur bravades, ils se montrent des plus pressants et les élèves sont en danger. Aujourd'hui comme à jamais, mon épée est vôtre monseigneur.

Il posa le poing sur le cœur, Alberic était un homme de parole et il comptait bien tenir ses engagements jusqu'à la mort. Personne ne pouvait espérer se dresser sur le chemin des Gryffondor tant qu'il serait à leur côté. Le chevalier ardent offrit un sourire confiant à Godric avant de monter sur le cheval qui lui avait été préparé, un animal magnifique, ce qui n'avait rien d’étonnant car son seigneur avait l’œil avec les bêtes, même si il préférait les occire. Une fois les deux cavaliers ayant enfourchés leur monture, il braqua son œil valide dans le regard de Godric alors qu'ils s'avançaient vers la herse.

-La diplomatie n'aurait pas été une bonne option monseigneur, nous en savons trop peu sur eux.

Non pas que Godric ait besoin de ce genre de confirmation, mais il était toujours bon de montrer son soutient à son seigneur, le doute était pour ses conseillers, lui devait maintenir son cap et Alberic était toujours ravi de réaffirmer la volonté du Duc. Une fois sortis, ils partirent à toute vitesse vers les bois, fendant les airs avec leurs destriers au rythme d'un galop furieux. Alberic prenait garde à suvreiller les alentours, les centaures avaient pris leurs marques, tomber dans une embuscade était hors de question, il se laissait guider par le Duc qui semblait très bien savoir où ils allaient.

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'Oui/Non' :

Godric était visiblement furieux, sa sympathie habituelle remplacée par le froid masque du guerrier sur le sentier de la guerre. Alberic comprenait le maître de la maison des braves, les centaures étaient une menace qui ne souffrait d'aucune forme de prise de précaution inutile, ils étaient rapides et imprévisibles comme l'avaient prouvées les recherches effectuées de son côté, il appréhendait plus que tout le moment où ils feraient preuve d'un peu trop de courage et mettraient vraiment en danger les élèves, une attaque n'était pas souhaitable. Malgré tout, Alberic emettait une réserve personnelle quand au fait de partir sans renfort, mais les deux dragonniers avaient vécus des instants bien plus désagréables qu'un combat en sous nombre et ils étaient bien moins "sauvages" dans leurs attaques, plus techniques et maîtrisés, ça et la magie, même si Godric en connaissait un rayon bien plus large que lui. Les deux combattants fendaient maintenant les bois, se dirigeant vers le dernier lieu connu de campement des centaures.

Le forêt épaisse leur offrait un camouflage parfait contre les survols donc il serait difficile de savoir si ils étaient toujours là, mais Godric devait savoir qu'ils étaient souvent vus ici, ce qui expliquait que ce soit leur premier point de recherche. Ils approchèrent avec lenteur de la zone, pas un bruit, voilà qui était suspect, Alberic observa les environs de son œil valide, ce n'était pas de bon augure pour la suite et il sentait que quelque chose clochait. Il n'eut pas le temps de tergiverser plus qu'un flèche fusait des ténèbres et atteignait son cheval à la cuisse, la bête se cabra et il fut éjecté au sol, d'autre flèches volèrent le transformant en porc-épic s'enfuyant à travers les bois. Alberic avait durement senti le choc, mais ce n'était pas sa première chute, l'âge était le principal facteur de sa lenteur à se relever, mais une fois sur pied, Alberic sentait la fureur l'envahir, le courage insensé de ces bêtes allait cesser. Sa lame sortit de son fourreau et s'illumina de flammes qui éclairèrent les environs. Les centaures étaient là, tout autour et ils chargeaient sur l'homme à terre pendant qu'un autre groupe tentait d'isoler Godric, les salauds savaient qui était le VIP et qui était le garde ici. La magie envahit son corps et de sa bouche s'échappèrent des flammes qui dispersèrent ses assaillants sans autre dommage, mais il s'était liberé de cet assaut, à présent il devait agir. Ses yeux foudroyèrent les centaures qui s'en prenaient à son seigneur lige et il pointa son épée vers eux, concentrant sa magie dans sa main, puis dans sa lame, les flammes s'intensifièrent et disparurent tout à coup, ses yeux semblèrent briller un instant avant que dans sa bouche toujours ouverte se forme un brasier ardent, comme le fond d'un four à pain tout juste éteint.

(oui : Alberic réussit à enflammer plusieurs centaures qui partent en courant, laissant à Godric une ouverture franche
non : Alberic voit un centaure arriver sur sa droite et est contraint d'enflammer un ennemi plus direct, il ne peut aider Godric)

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'Oui/Non' :

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#1 'Oui/Non' :


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#2 'Intensité ' :