Quel est votre opinion sur l'intégration des nés moldus et des sangs mêlés à Poudlard ?
Une école a toujours son utilité. C'est toujours mieux de se combler de savoir que de plonger dans l'ignorance. L'éducation ne doit pas être dirigé que vers la noblesse, mais vers tout le monde. Poudlard est un endroit qui exprime une égalité cher aux yeux de la née-moldu qui se repaît d'un savoir qui l'attire et lui permet de contrôler cette nature magique qui fait partie d'elle depuis très longtemps maintenant.

La magie est un art bien instable pour les personnes à qui l'on interdit l'accès à l'éducation. Comment prétendre bien vivre, si l'on est un danger pour les autres et soi-même.  

Quand vous êtes une enfant des rues, sans parents ni aucune autre famille, il faut savoir survivre. Voler est l'option la plus judicieuse qui s'offre à vous, surtout en des temps si trouble où la croyance d'un seul Dieu remplace les dieux de l'ancien temps. Les hommes suivant la voix de l'être unique semble être plus apte à juger et à tuer en son nom alors, que d'un autre côté, il proclame l'amour et la compréhension. Pour moi, ce n'est que pure bêtise. Nous ne naissons pas égaux, nous sommes tous différent et celle-ci se fait ressentir par le comportement d'autrui envers vous. J'ai passé mon temps à me battre pour survivre autant envers les autres enfants que les adultes aux attitudes peu clair. Je n'étais qu'une bâtarde voleuse à qui l'on offrait aucune chance de survie en un monde si cruel. Un monde où les exécutions publiques sont un spectacle desquels le peuple s'amuse. Hommes, femmes, enfants, personne n'échappe à ce spectacle qui donne un peu de piment à la vie. J'ai vu des choses qui dépassent l'entendement. Je ne crois pas en la bonté pure, mais je me donne l'espérance qu'il y a des êtres d'exceptions.

Dans la rue, on apprend à former et mûrir son instinct. Traité en animal, on en devient un et le sixième sens qu'on leur prête nous donne la possibilité de deviner qui sont ceux qui se présentent à vous avec de bonnes attentions. Les enfants des rues, deviennent rapidement adulte, nous n'avons pas le temps de vivre dans l'insouciance. On se fait malin, on développe nos propres idées, nos plans. Nous sommes dépourvus du droit au savoir parce que trop pauvre. Mais cela n'empêche pas d'être intelligent dans des domaines dans lesquels les enfants de bonnes familles se retrouvent illettrés. La seule et unique chose que je pouvais leur envier, c'est de pouvoir manger à leur faim. Moi qui ai toujours eu un plaisir certain à sentir la bonne odeur des repas, je me suis vu à fouiller dans les poubelles ou voler les étalages avec d'autres pour être sûr de survivre au lendemain. Nous échappions plus souvent à la mort que ceux qui peuvent vivre sous un toit et se délecter d'un bon repas. Les hivers sont parfois rudes et je me suis vu m'endormir auprès d'amis qui se sont retrouvés morts le matin suivant. J'ai vu et senti la mort à plusieurs reprises, mais quelque chose parmi les étoiles me préservaient à la vie. Quelque chose qui me retenait comme si j'avais un destin hors du commun. En tout cas, c'est que les bâtards tels que moi, nous pensons pour se sentir différent et unique. Croire que demain sera meilleur qu'hier.

Je ne pourrais dire qui sont mes parents, il s'est passé bien trop de saisons depuis lors pour que je tente à me souvenir de quoi que ce soit d'eux. Je suis simplement une enfant qui est devenue orpheline du jour au lendemain au cœur d'une Angleterre qui se souvient encore de l'époque Arthurienne et du grand Merlin. Moult fois, j'ai pu entendre ces magnifiques histoires par le biais des conteurs de rues. Jamais je ne manquais une occasion d'être une enfant comme une autre, qui écoute d'une oreille attentive les histoires de ce grand roi. Mais malgré l'envie d'avoir un foyer, j'étais avant tout devenue une enfant de la nature qui ne pouvait vivre loin d'elle. Proche des cités, mais plus proche encore des forêts. Je me souviens d'une vielle dame encore croyante de ces anciens dieux et qui m'a appris ce que la nature avait à offrir de bien pour nous. Je ne manquais de rien, je savais les racines que je pouvais manger, les herbes qui pouvaient adoucir mes maux et tellement de chose qui m'ont aidé à ma propre survie.

Mais cette pauvre femme était une ermite que l'on accusait d'être sorcière. Du jour au lendemain, je l'ai vu sur la grande place entrain de brûler sur un bûcher. Je peux encore entendre ces cris dans ma mémoire et la voir dans mes pires cauchemars. Nous savons tous ce que l'église fait subir à ceux coupables de sorcellerie. Alors, imaginé un peu ma peur quand j'ai su que j'étais différente. Quand j'ai senti de flux d'énergie étrange en moi, alors que la onzième année de mon existence venait de sonner.

Je ne pourrais plus vous dire ce qu'il s'est passé ce jour-là, ma mémoire a décidé de l'effacer à coup de coups de ces gens qui se disent agir au nom de leur Dieu. J'ai été frappé si durement qu'on m'a laissé pour morte dans les bois. J'ai cru à ma fin. À l'éternel oubli. Je ne serais plus qu'un grain de sable oublié. Mais c'est une bande de voleurs qui m'a sauvé la vie. Ils étaient loin d'être honnêtes, c'est vrai. Tuer et voler faisaient partie de leur existence. Mais ils ont pourtant décidé de sauver une gamine telle que moi qui gisait encore au sol à tenter de combattre la mort. Soignée par eux, j'ai décidé de rester et ils m'ont enseigné l'art du combat. Le vol m'était déjà connu, après tout, je n'ai vécu que de larcins depuis toujours. Mais chacun d'eux ont peaufiné ce qu'ils appelaient un don. J'étais devenue même très douée dans ce que je faisais. Excellente élève de la vue avec des valeurs discutables, mais une loyauté sans faille et ma propre vision des choses. Ils suivaient une règle principale. Ne jamais profiter d'une femme sans son consentement. Surtout que chacun d'entre eux avait fini par m'adopter à leur manière.

De gamine à bâtarde, quelqu'un m'appelait enfin par mon prénom. Je ne dirais pas que je n'ai pas été remise à ma place. Impétueuse et sauvage, je restais un loup qui pouvait reprendre sa vie d'avant à tout moment. Apparaissant et disparaissant à ma guise parce que j'éprouvais ce besoin fondamental d'être proche de Dame Nature. Ma connaissance de la faune et la flore faisait de moi, une sorte de guérisseuse parmi le groupe. Je crois que je ne remercierais jamais assez cette pauvre vieille de m'avoir enseigné ce que la nature pouvait offrir aux hommes. J'ai toujours été contre ces accusations de sorcellerie. Peut-être en avait-il de mauvais, mais la plupart qu'on tuait, n'était que des innocents qui n'avaient rien demandé, à part le droit de vivre.

Un jour, lorsque je venais d'avoir 19 ans, me perdant comme de coutume sur la branche d'un arbre pour observer le ciel. J'ai entendu des bruits étranges. En me rapprochant, car trop curieuse, je remarque une demoiselle trop bien habillée pour se promener ainsi seule dans les bois. Solidarité féminine oblige, je suis intervenue comme seule chevalier servant des environs pour la sauver. Je n'aime pas le genre de regard qu'ils ont porté à cette jeune femme qui devait avoir mon âge. Mais lorsque l'un d'eux me frappa, je suis devenue folle de colère et la terre se mit à trembler et le sol s'ouvrit pour dévorer ces derniers. J'étais un peu sous le choc, car jamais encore ma différence n'avait atteint un tel degré de violence. Sans doute que mon ego a été fortement contrarié pour laisser transparaître ma rancune.

Imaginez-vous que la jeune femme que j'ai sauvé aurait très bien pu s'en sortir toute seule. Elle et moi, nous n'étions pas si différentes à quelque détail près. Selon ces dires, je suis une née-moldu ayant un ancêtre sorcier dans ma lignée. Comment pourrais-je le deviner, j'ignore tous des miens. Ma seule famille, ce sont les gosses des rues qui ont grandi avec moi et cette bande de voleurs devenus ma famille. Dans un premier temps, je refusais de croire en cet te évidence lui conseillant même de se taire si elle ne voulait pas finir au bûcher. Mais elle revenait encore et encore pour vouloir m'apprendre à me maîtriser et comprendre qui j'étais. Sa ténacité et sa candeur ont su me convaincre, mais c'est surtout la bonne odeur de nourriture qu'elle amenait avec elle, qui a su parler à la gourmande que je suis. J'ai donc accepté de devenir son élève. Sa ténacité et sa candeur ont su me convaincre, mais c'est surtout la bonne odeur de nourriture qu'elle amenait avec elle, qui a su parler à la gourmande que je suis.

J'avançais à mon rythme, mais elle semblait croire en moi. Même lorsque je suis tombée amoureuse d'un homme que son monde appelle moldu et qu'il a accepté ce que j'étais au point de se sacrifier pour me protéger. Je l'ai vu mourir lui aussi sur le bûcher alors que j'attendais son enfant. L'un de mes compagnons d'armes m'a empêché d'agir parce qu'une promesse le tenait à mon amour. Le sol s'est remis à trembler lorsque je l'ai vu périr et souffrir dans les flammes. Comment un Dieu unique pouvait se prétendre bonté et amour, alors que je ne voyais que de la douleur et de l'horreur dans son culte ! Tous ces hommes et ces femmes qui croyaient en lui n'étaient pas mieux que le Diable que ces derniers craignaient.

Je n'avais que haine pour cette religion qui m'a plus enlevé que fait gagner quoi que ce soit. J'ai préféré croire en ces dieux qui ont toujours bercé ma vie depuis ma naissance même si je ne me souviens plus de qui sont les miens. Je me suis plongée dans l'apprentissage de mes dons même après que le chagrin et le Destin aient décidé d'un commun accord de me faire perdre l'enfant que j'attendais. Je n'étais plus qu'une femme ayant trop perdu pour sourire. Cela brisait le cœur de ceux qui ont toujours vu un sourire sur mon visage. Mais sans doute qu'une nouvelle force ou prise de conscience m'ont ouvert à la vie décidant de me battre pour elle. Parce qu'au fond, elle en valait la peine. Je me suis toujours battue pour survivre à la douleur et la mort. Je ne pouvais me permettre de me laisser atteindre par l'envie d'y mettre un terme alors que l'homme que j'ai profondément aimé s'est sacrifié pour me sauver.

Quand Helga Poufsouffle est revenue me voir il y a un an maintenant, en me disant que l'école qu'elle a crée avec des amis se retrouve ouverte même pour les gens comme moi. J'ai hésité à m'y rendre. Après tout, qu'y ferais-je ? Cependant, je sais que depuis toutes ces années, elle a voulu prouver en m'enseignant qu'il était juste que nous apprenions et que nous n'étions pas si différents des sang-pur. Notre sang est peut-être dilué, mais nous sommes des sorciers aussi. J'ai fini par accepter ma différence et à l'aimer, parce que la magie pouvait être somptueuse. J'ai fini par accepter par la suivre, moi sa première élève entrant dans sa maison parce que mon cœur semblait plus attiré par la bonne nourriture et prompte à la gentillesse. C'est vrai que je n'ai jamais été foncièrement mauvaise. Préférant la bonne nourriture et la bonne ambiance qu'à me repaître des combats sans cesse. Je ne faisais que cela parce que nous devions survivre et manger. Mais ce monde n'offrait pas non plus que de jolies choses. Il fallait plonger dans les ténèbres pour apprécier plus encore la lumière.

Et me voilà ici. Présente en ces lieux depuis un an et je ne regrette pas ma décision. Je suis née sans droit ni éducation et à présent, je suis une femme à qui l'on a offert le droit de l'étude. Une chance d'être plus qu'une enfant des rues, une voleuse ou encore une mercenaire.

Mon avenir, j'ignore ce qu'il sera. Mon passé m'a forgé et malgré sa noirceur, je suis fière de dire que je n'ai jamais cherché à devenir aussi mauvaise que ceux qui ont voulu m'écraser. Mais j'écraserais volontiers ceux qui oseront défier cette école et celle qui d'une certaine manière, m'a sauvé elle aussi la vie.

Bienvenue sur Founder's Era !
J'te valiiiide - même si attention, la chasse aux sorcières n'a pas commencé, et le recours au bucher reste une chose rare. Préfère peut être la pendaison, c'est plus classe (ou pas) mais du moins peut être plus présent dans notre contexte Cela dit aucune raison de ne pas te valider. Bientôt dans le jeu - et t'a accouché au fait ? tu le marques pas dans ta fiche

A présent que tu fais parti de notre communauté, tu peux t'assurer avoir bien été ajouté au bottin des avatars , tu peux demander un rang personnalisé , tu peux faire ajouter ta famille de sang pur à la liste des duchés. Nous te proposons ensuite d'ouvrir ta fiche de liens et de passer sur celle des autres, avant de te lancer en rp et d'ouvrir ton journal de rp que tu peux tenir à jour à mesure du jeu. Enfin, tu peux à ton tour proposer des pré-liens , des personnages vacants ou ta famille . N'hésitez pas à nous rejoindre en chatbox , à flooder ou à te lancer en rp tout de suite ! Bon jeu sur FE !