AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez

La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMer 8 Mai - 17:32

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
Depuis la veille déjà l’œuf a commencé à se fissurer et tu sais ce que ça veut dire. Tu sais que c'est le point de départ pour la naissance à venir de ton petit basilic, qui devrait arriver dans les 24 heures à venir. Sauf que tu ne sais pas quand, pas du tout même et de ce fait tu vas devoir le veiller comme un petit être précieux. C'est ce qu'il est, surtout qu'il risque de partir si tu n'es pas là pour sa naissance et tu ne voudrais pas qu'il se lie à un élève passant par là. Ou qu'il se perde à jamais dans le château, ce serait vraiment trop triste alors que tu t'es donné beaucoup de mal. Tu es déjà attaché à ta créature et tu n'voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Et tu sais que pour que vous soyez liés, elle doit croiser ton regard avant celui de n'importe qui. Pour qu'elle te prenne pour sa mère, évidemment. C'est étrange de te dire ça comme ça mais c'est ainsi. Alors tu as annulé tous tes cours, refusant d'y aller et de quitter tes appartements et une fois fait, tu t'es installé dans ta chambre des secrets pour observer encore et encore l'oeuf, qui a tardé à s'ouvrir. La nuit est passée, longue et agitée pour toi car tu as beaucoup somnolé et sursauté dés que tu entendais un bruit. Mais rien, au petit matin le Basilic n'était pas encore dehors.

Tu n'es pas non plus allé déjeuner, ne pouvant te résoudre à laisser l'oeuf ne serais-ce qu'une heure pour manger. Alors tu as attendu, grignotant un peu de viande séchée qu'il te restait dans un coin de la chambre et buvant de l'eau fraiche, que tu gardes toujours car tu as soif la nuit. Tu bois beaucoup, comme à chaque fois que tu te réveilles et que tu as la gorge sèche. Il faut dire que Godric est littéralement bouillant toutes les nuits. D'ailleurs tu as à peine vu ce dernier ce matin, il est parti avec encore la tête dans les nuages et tu l'as embrassé à la volée, avant d'aller t'installer à nouveau devant ton œuf. Puis tu as décidé qu'il fallait bien que tu t'occupes et tu as commencé à lire un bouquin sur les potions, puis un autre sur l'histoire de la magie et enfin tu as pris ton propre livre de potions, que tu as commencé à compléter de tes dernières trouvailles. La journée est passée ainsi, longue et un peu stressante, alors que tu n'as cessé d'attendre la naissance de ta créature si précieuse. Vient le soir et il ne reste que trois heures à attendre. Tu as lu que c'était les derniers instants, ceux où le Basilic est vraiment propice à une naissance soudaine. Alors tu décides de ne vraiment plus bouger de ta place, restant assis dans ton fauteuil aux couleurs de ta maison tout en observant l’œuf qui bouge de temps à autre. Seul problème, tu n'as plus d'eau et plus de viande séchée non plus.  
   


Dernière édition par Salazar I. Serpentard le Mer 31 Juil - 3:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMer 8 Mai - 18:11

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


La journée étendait ses rayons sur l'école, la pierre brillant de mille éclats de couleurs chaudes. Les élèves sortaient dans l'immense parc, profiter de la douceur de l'automne - les rires et les murmures s'élevaient en mélodie qui ravissait le coeur de Godric, observant la scène depuis le lac où il avait fini par s'installer une fois sa journée terminer. D'un battement d'aile, il n'entendit plus rien d'autre que le vent battant dans les arbres alentours, et le souffle chaud de Cyna qui s'installa près de lui, un cadavre dans la gueule, et le ronronnement de sa gorge pour se satisfaire de sa chasse. Il frotta de sa main gauche les écailles rudes de la peau du dragon, se perdant un temps dans l'immense oeil jaune qui le fixait. « Me pardonneras-tu de t'avoir abandonné aujourd'hui ? J'ai eut à faire car notre ami a décide de s'absenter. » Souffla-t-il, et depuis plus de vingt ans qu'il avait croisé la bête, il ne s'était trouvé que de rares moments où il était resté loin d'elle une journée entière. Le Noir des Hébrides se laissa alors à dévorer sa trouvaille, avant que Godric ne se lève à son tour, et ne retourne vers le château.
La journée avait été éreintante - il l'admettait - parce qu'il n'était pas habitué à rester dans les cachots du château pour donner les cours aux étudiants. Son esprit dissipé et borné le rendait mauvais pédagogue, et son impétuosité avait mis les larmes aux yeux de plusieurs élèves. Oubliant l'idée de s'en excuser, il prit le chemin de la cuisine, y trouvant là quelques mets de qualité, du vin et de l'eau fraiche pour Salazar. Il connaissait assez son ami - et il se forçait à y penser en ces termes - pour savoir qu'il n'avait pas bouger de la journée, se laissant doucement tomber dans la solitude sans se soucier de la faim ou de la soif.

Son oeuf allait éclore, après des années à se soucier de le voir un jour bouger ou donner un véritable basilic. L'animal était rare, assez pour que les oeufs soient impossibles à trouver. Ou à faire éclore - souvent ils se changeaient en pierre avant d'être exposer dans des bibliothèques où seuls les érudits prétendaient pouvoir les saisir et les toucher, en souvenir à ce qu'ils furent. Mais Salazar tenait à sa créature, persuadé depuis aussi loin que Godric pouvait se souvenir, qu'un jour il toucherait l'animal des doigts. Le Gryffondor traversa les couloirs sans faire attention à ce qui l'entourait, atteignant les sous-sols une fois encore pour toucher du doigt les pierres qui firent apparaitre la lourde porte. Il souffla quelques mots en fourchelangue - s'étant habituer à les répéter à force d'entendre son amant en murmurer la nuit. Il ne fut nullement surpris de trouver Salazar devant l'oeuf, au même endroit où il l'avait laissé au matin. « T'es-tu seulement levé de cette chaise aujourd'hui ? » demanda-t-il avec un rire dans la voix, un plateau flottant à côté de lui pour aller se poser sur les genoux de Serpentard sans se soucier du livre qu'il tenait. Dessus se trouver deux verres - le vin, l'eau, du pain, de la viande séché, et quelques mets sucrés pour faire tenir les deux hommes jusque tard dans la nuit. « Laisse moi deviner. Tu as passé la journée à livre et à attendre que cet oeuf s'ouvre de peur que ta créature s'amourache d'un autre regard avant de croiser le tiens ? Est-ce pour bientôt au moins ou vas-tu t'enfermer ici une journée encore ? »

Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptySam 11 Mai - 7:33

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
Tu sais que ce sont les trois dernières heures les plus importantes. Ce qui va te permettre de rencontrer enfin ta petite créature tant attendue. C'était difficile de la faire éclore, c'était long et compliqué et bien souvent cela se termine mal, la créature meurt dans son œuf et il n'en reste rien. Ainsi voir que l'oeuf c'est ouvert et que le basilic va bientôt pointer son petit nez crochu, te fait tout drôle. Tu as le cœur qui bat vite, tu trembles un peu et tu sursautes à chaque fois, comme lorsque Feu ton épouse a accouchée de ton fils et que tu attendais son arrivée comme un joyau rare que tu n'aurais jamais dû toucher. Ainsi tu ne bouges pas, préférant rester ici et mourir de faim plutôt que de manquer cet instant. Il est précieux et ne se vit qu'une fois dans une vie, il est hors de question pour toi de faire passer tes besoins primaires comme le fait de boire et de manger avant un instant comme celui-ci. Tu peux supporter la faim, si au bout tu croises le regard de cette créature fantastique. Tu es chanceux c'est un fait et tu n'aurais jamais pensé pouvoir assister à cela un jour. Tout comme tu n'aurais jamais pensé que tu réussirais à créer un basilic. Mais alors que tes yeux passent du livre à l'oeuf qui bouge quelques fois, ta porte s'ouvre pour laisser rentrer une silhouette que tu connais bien. Tu souris aussitôt, enchanté de le voir même si la fatigue te brûle les yeux et que ton sourire semble fade. « T'es-tu seulement levé de cette chaise aujourd'hui ? » « Pour aller chercher un livre et une gourde d'eau. » Dis-tu simplement avant de voir un grand plateau sur tes genoux et de te débattre avec celui-ci pour ôter ton livre, resté sur tes genoux. « Tu penses vraiment à tout... » Dis-tu avec un sourire tendre dans sa direction, en voyant que le plateau contient de quoi vous nourrir tous les deux. Et on ventre hurle famine depuis que Godric est rentré dans vos appartements.

« Laisse moi deviner. Tu as passé la journée à livre et à attendre que cet oeuf s'ouvre de peur que ta créature s'amourache d'un autre regard avant de croiser le tiens ? Est-ce pour bientôt au moins ou vas-tu t'enfermer ici une journée encore ? » « C'est pour ce soir. Dans les trois heures à venir... L'oeuf bouge de plus en plus, le basilic ne va plus tarder à s'éveiller. J'ai tellement hâte. » Dis-tu en t'approchant de l'oeuf pour mieux l'observer encore, quand un bout de coquille se fissure à peine. « J'espère que tu n'as pas trop martyrisé mes élèves ? Merci de m'avoir remplacé. » Dis-tu avant de te lever avec le plateau pour le déposer sur une petite table basse. Tu attrapes un siège aussi confortable que le tiens et tu l'installes à côté de l'oeuf, refusant de bouger à plus d'un mètre de cette chose si précieuse. « Comment fut ta journée ? » Dis-tu en lui servant une coupe de vin rouge.
   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptySam 11 Mai - 21:46

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il se trouvait toujours une chaleur douce dans la chambre qu'il partageait avec Salazar. Non du fait du feu qui brillait dans l'âtre, mais parce qu'il se sentait en sécurité. Rien ne pouvait les atteindre ici, ils pouvaient se trouver eux-même sans se soucier des dieux, du regard des autres, ou de la peur qui tiraillait le ventre de Godric chaque fois qu'il croisait des regards expectatifs. Il n'était pas idiot, sachant que son coeur battant, et cette passion qui enflammait ses sens étaient au contraire du désir des dieux. Il savait qu'il n'aurait jamais droit à une mort paisible, ou à une éternité de repos après cela. Il irait plus certainement se faire bannir et châtier pour le restant des temps. Mais un regard de Salazar et il souriait - assuré que de cela il ne pouvait se passer. Il en avait besoin aussi surement que de l'eau ou de l'air pour vivre. « Pour aller chercher un livre et une gourde d'eau. » Levant les yeux au ciel, il s'assura de laisser de quoi manger et boire sur les genoux de son ami - se laissant une seconde pour admirer son profil délicatement dessiné par la lueur chaude de l'âtre, et les flammes rouges et oranges qui dansaient sous leurs yeux. Salazar avait toujours été beau à ses yeux, bien plus que la majorité des hommes qu'il croisait chaque jour. Il avait cette prestance naturelle, cette beauté froide et ce charisme qui attiraient son regard. Il ne pouvait l'empêcher - il en était attiré, parfaitement fasciné par cette bouche fine, ce nez aquilin, et ce regard foudroyant. « Tu penses vraiment à tout... » « Il faut bien que l'un de nous deux le fasse. » Ajouta-t-il avant de voir que son amant lui présenta un siège à ses côtés.

Il ne fut pas long à l'accepter, prenant place près de Salazar, abandonnant sa posture mesurée pour s'avachir et laisser un long soupire lui échapper. Son regard tomba sur l'oeuf se tenant entre eux, bougeant de temps à autres, et se craquant par endroit. Cela ne pouvait que lui rappeler la naissance de Cyna - et comment il avait pris soin de l'oeuf de dragon abandonné durant des semaines avant de voir apparaitre la créature qui aujourd'hui était presque aussi haute que le château. Presque. « C'est pour ce soir. Dans les trois heures à venir... L'oeuf bouge de plus en plus, le basilic ne va plus tarder à s'éveiller. J'ai tellement hâte. » « J'ai l'impression de te voir à dix ans une fois encore. Te souviens-tu comme tu étais impatient de voir ce nouveau cheval que ton père te ramenait d'Irlande ? » Demanda-t-il, un sourire craquant son visage sérieux. Il était bien plus passionnant de regarder chacune des réactions de Salazar que de fixer l'oeuf. Ce dernier n'avait que peu d'intérêt pour Godric qui ne partageait pas cette passion pour les reptiles - sauf s'ils avaient de grandes ailes, et il n'y avait rien de plus majestueux qu'un dragon aux yeux du soldat. Sans doute son avis était-elle biaisé, mais il n'en changerait pas. Et Salazar était une oeuvre d'art à ce moment précis, tendue par l'impatience, et trépignant, son pied battant le rythme de son palpitant. « J'espère que tu n'as pas trop martyrisé mes élèves ? Merci de m'avoir remplacé. » « L'une d'elle à pleurer - pourquoi doivent-ils toujours pleurer ? » Laissa-t-il échapper, sachant qu'il n'était pas le professeur le plus patient qui soit, prenant souvent à coeur de ne pas faire dans la douceur avec les élèves. Encore moins quand il restait enfermé dans les cachots toute la journée - il était bien plus à l'aise dans la grandeur du parc. « Tu me seras redevable, mais on pourra sans doute trouver un arrangement convenable pour payer ta dette. » Affirma-t-il en prenant un morceau de viande séchée qu'il mâcha sans s'arrêter de fixer Salazar. « Comment fut ta journée ? » « J'ignore comment tu peux faire cela. Enfermé dans ces cachots toute la journée, j'ai cru devenir fou. Se passe-t-il des jours où tu ne vois pas le soleil ? Ca n'a rien d'étonnant que tu sois si pâle. » Il prit son verre de vin finalement, et se tourna un moment vers l'oeuf. « Que va-t-il se passer après ? Un basilique est-il vraiment une créature faite pour une école ? Je crains de ne pas savoir grand chose sur ces créatures - pas que je puisse avoir la prétention d'un jour mieux comprendre les serpents que toi n'est-ce pas ? »



Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyDim 12 Mai - 17:33

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
« Il faut bien que l'un de nous deux le fasse. » Tu lui lances un petit sourire accompagné d'un clin d'oeil. Tu aimes savoir qu'il prend soin de toi de la sorte. Il y a différentes façons de dire aux autres qu'on tient à eux, par les mots bien sûr mais aussi par les gestes, l'affection ou simplement en prenant soin d'eux et en leur apportant de quoi se nourrir. Il sait que tu serais du genre à ne pas manger pendant des heures. Tu ne le fais pas exprès, quand quelque chose te passionne alors tu as tendance à t'oublier et à oublier le monde autours de toi. Et le petit être qui va bientôt sortir de sa coquille est une parfaite représentation de ce qui peut t'obnubiler et te faire tout oublier. Tu es une catastrophe c'est un fait, mais heureusement la raison de ton amant vient te rappeler à l'ordre. « J'ai l'impression de te voir à dix ans une fois encore. Te souviens-tu comme tu étais impatient de voir ce nouveau cheval que ton père te ramenait d'Irlande ? » Un instant tu te perds dans tes souvenirs. Ceux de tes parents, si doux et tendres avec toi. Ils te couvraient de cadeaux, de tendresse et tu ne manquais de rien. Tu penses avoir été un bon fils et si la maladie ne les avait pas emportée, nul doute que tu leur aurais offert une somptueuse résidence pour terminer leurs jours au bord de la mer. Ta mère adorait la plage et le climat marin, elle avait en affection le parfum de l'iode et le bruit des vagues se fracassant contre les rochers. « Oui je m'en souviens... J'ai gardé ce cheval jusqu'à la fin. Il était magnifique et exceptionnel... Ma toute première monture. » Et lorsque après des années de bons et loyaux services, ton cheval est allé rejoindre les prairies verdoyantes pour y passer l'éternité, tu lui as offert une mort digne et sans douleur à l'aide d'une potion indolore. Tu ne voulais pas qu'il souffre et tu as préféré prendre sur toi ta tristesse, plutôt que de laisser ton égoïsme parler et de profiter de lui jusqu'à la fin, au détriment de son agonie.

« L'une d'elle à pleurer - pourquoi doivent-ils toujours pleurer ? » « Parce que tu as la pédagogie en horreur ? » Dis-tu avec un petit rire en prenant avec un couteau, un bout de fromage. Tu le piques sur la pointe de ton ustensile et tu viens le croquer avec plaisir, ayant ton ventre qui hurle famine. « Tu me seras redevable, mais on pourra sans doute trouver un arrangement convenable pour payer ta dette. » « Sexuel j'espère... » Dis-tu avec un petit regard terriblement pervers, alors que tu sais déjà comment tu vas le remercier pour ce service. Il va adorer et toi aussi. « J'ignore comment tu peux faire cela. Enfermé dans ces cachots toute la journée, j'ai cru devenir fou. Se passe-t-il des jours où tu ne vois pas le soleil ? Ca n'a rien d'étonnant que tu sois si pâle. » Tu hausses les épaules en terminant ton bout de fromage. Puis tu prends ton verre de vin ainsi qu'un morceau de viande séchée. Tu la croques avec un soupir d'aise, te sentant aussitôt tranquille maintenant qu'il est là accompagné d'un bon vin et de nourriture agréable. « Je suis Gallois je te rappelle, j'ai le soleil en horreur. » Que tu rajoutes avec l'ombre d'un sourire passant sur ton visage. Puis tu t'installes confortablement dans ton grand fauteuil, appréciant ces moments. A côté de ton serpent qui devrait bientôt montrer le bout de son nez. « Que va-t-il se passer après ? Un basilique est-il vraiment une créature faite pour une école ? Je crains de ne pas savoir grand chose sur ces créatures - pas que je puisse avoir la prétention d'un jour mieux comprendre les serpents que toi n'est-ce pas ? » « Leur parler est un grand avantage, je l'avoue. » Lui dis-tu en terminant ta viande séchée et en faisant passer le tout avec une grande gorgée de vin. Puis tu approches ton visage de la coquille qui ne cesse de bouger, même si tu ne peux rien voir à l'intérieur pour le moment. « Le basilic devient dangereux quand son maître l'abandonne. Tant qu'il a de l'attention et qu'il appartient à quelqu'un, ses yeux ne représentent aucun danger. Qui plus est il mettra du temps à grandir... Je ne me fais aucun soucis, je ne vois pas pourquoi il serait plus dangereux qu'un dragon ou qu'une armée d'hyppogriffes. » Pas que tu ai quelque chose contre ces créatures non, mais tu sais que ton basilic ne sera pas un problème. « Penses-tu que ce soit une mauvaise idée ? »

   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyLun 13 Mai - 23:42

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il se trouvait des centaines de souvenir, retraçant une amitié née dans le palais royal. Ne pourrait-il jamais oublié la première fois qu'il le vit, se tenant à l'écart dans la salle du trône, et ignorant le passage du souverain en dardant sur lui un regard ennuyé. Il était déjà beau, plus que la majorité des autres bambins qui se tenaient là en espérant se faire remarquer. Il n'avait nul besoin d'artifice pour avoir le regard de Godric, ce dernier se trouvant incapable de ne pas le fixer avec fascination. Il avait été happé par sa voix moqueuse, et son sourire en coin. Par son regard brillant, et ses lèvres roses. L'amitié était née naturellement entre eux, et Godric en avait été ravi - c'était la première fois qu'il se faisait un ami en dehors du cercle fermé de sa famille, et des alliés de guerre de son père. Il y a de cela vingt ans - cette amitié se forgeant en émotions si vivaces, que souvent Godric oubliait le souffle, se laissant traverser par son palpitant. « Oui je m'en souviens... J'ai gardé ce cheval jusqu'à la fin. Il était magnifique et exceptionnel... Ma toute première monture. » Il s'en souvenait, lorsqu'ils galopaient dans les champs immenses autour de leur domaine, jouant à la chasse et aux duels - duels que Godric gagnait sans conteste chaque fois. Ce cheval était magnifique, il devait l'avouer, et cela avait fait naitre l'amour des équidés chez les Serpentards - jusqu'à ce qu'un de ces animaux risquât de tuer le jeune héritier. Fort heureusement, Godric intervint à temps ce jour-là.

Sa vie n'aurait plus le même sens s'il se tenait loin de Salazar Serpentard, ou de son histoire. Leurs destinés étaient étroitement liées, depuis toujours; L'existence guidant Godric vers son amant constamment. Il était incapable de l'ignorer, désireux de rester à ses côtés. Désireux de se satisfaire de sa présence, de son souffle, de son rire - celui qui résonnait à cet instant dans la chambre qu'ils partageaient. « Parce que tu as la pédagogie en horreur ? » « La pédagogie pas plus que les étudiants. Ceux-là ne savent définitivement pas se tenir. » ou supporter quelques remarques - le Gryffondor ne sachant faire preuve ni de patience ni d'empathie, ne cherchant pas à être tendre avec ses étudiants, n'avait pas voulu l'être avec ceux de Salazar. Pas qu'il eut à croiser quelques membres de sa maison, s'agaçant plutôt des nouveaux visages défaits des autres, qui semblaient ne pas le porter dans leur coeur; Pas qu'il eut à s'en faire de cela. Il se fichait d'être apprécié des étudiants - il était là pour espérer leur apprendre quelque chose, et ne supportait que mal l'échec. Alors il était déçu, frustré par cette journée passée dans les sous-sols, et entendant bien trouver à se faire rendre ces heures perdues par la faute de son ami. « Sexuel j'espère... » Il sourit, la rougeur habituelle attaquant ses joues comme chaque fois que Salazar faisait référence à leur relation sans pudeur. Il ne trouva pas mot à répondre - il en était souvent incapable sans balbutier et perdre son latin, préférant détourner le regard et fixer les flammes pour reprendre contenance.

« Je suis Gallois je te rappelle, j'ai le soleil en horreur. » « Pourtant j'ai souvenir de ta peau halée quelques étés. De très bons souvenirs si je puis ajouter. » Rajouta-t-il avec un sourire rêveur sur les lèvres. Il n'y avait pas un détail du physique de Salazar qu'il n'avait pas appris par coeur à mesure des années, l'observer était une chose qu'il faisait naturellement - et avec plaisir - depuis toujours. Les étés qu'ils passaient avec leurs amies, au bord des Lac du Duché de Chester, à nager et jouer ensemble étaient les plus heureux de la vie de Godric. Encore insouciants, à partager quelques potins sur le reste du monde sorcier, ou jouant de leurs magies. Pour s'embrasser sous un saule pleureur une nuit d'Aout.
Il se trouveront encore des centaines de souvenirs à partager - celui de la naissance du Basilic en fera bientôt parti, et Godric en était heureux. « Leur parler est un grand avantage, je l'avoue. » Assurément. « Le basilic devient dangereux quand son maître l'abandonne. Tant qu'il a de l'attention et qu'il appartient à quelqu'un, ses yeux ne représentent aucun danger. Qui plus est il mettra du temps à grandir... Je ne me fais aucun soucis, je ne vois pas pourquoi il serait plus dangereux qu'un dragon ou qu'une armée d'hyppogriffes. » « Je peux difficilement le niais. Je crains toujours que Cyna s'ennuie et ne se mette à chasser les poufsouffles qui s'ébattent dans les jardins en clamant des poèmes d'amour en fin de journée. » Lança-t-il, et le Noir des hébrides était un dragon territorial, qui avait décidé de faire du Duché de Chester, et du domaine de Poudlard son territoire. Il supportait assez peu la présence d'autres dragons, et encore moins de ceux qu'il n'avait jamais cotoyé. Fort heureusement, à force de s'entrainer avec les autres dragonniers, elle avait fini par reconnaitre leur monture comme des alliés. Mais les ennemis étaient souvent cruellement attaqués - et décimés. Cyna ne faisant preuve d'aucune patience, à l'image de son maitre.

Sans doute pourrait-elle tuer un élève un jour, s'il décidait de manquer de respect, ou de simplement être sur son chemin. « J'ignorais tout cela sur les Basilics cependant. » « Penses-tu que ce soit une mauvaise idée ? » La question le prit de court, et il se tourna vers son amant, sans cacher sa perplexité. Il reconnut naturellement l'inquiétude et le doute sur le visage de Salazar, avançant sa main pour caresser sa joue - un geste instinctif qu'il ne réfléchit pas. « Cela te rend heureux, comment puisse-t-elle être mauvaise alors cette idée ? » demanda-t-il avec tendresse, la question rhétorique n'attendant aucune réponse avant qu'il ne reprenne son repas. « J'imagine que tu ne vas pas le garder ici cependant. Il va être présenté au reste des étudiants ? » Demanda-t-il avec amusement, avant de se pencher vers la coquille qui se craquelée encore. « Veux-tu que je sorte pour être certain que tu sois la seule personne qu'il reconnaitra ? »




Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMer 15 Mai - 5:55

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
« La pédagogie pas plus que les étudiants. Ceux-là ne savent définitivement pas se tenir. » Tu marques un temps d'arrêt en l'observant. Le verre en l'air, prés de ta bouche et le bout de viande qui reste en l'air également. « Mais... Pourquoi as-tu monté une école avec nous ? » Que tu demandes finalement, avant de partir dans un petit rire. Ton ami n'a jamais apprécié les pulsions hormonales des adolescents, pas plus que l'enseignement ou simplement le fait d'être entouré de jeunes idiots. Alors pourquoi s'être lancé dans le projet d'une école, rassemblant des gamins plein d'hormones, de potins et d'idiotie propre à leur âge ? C'est une sorte de torture et tu soupçonnes ton amant d'être un peu masochiste au final. Il doit aimer ça. Ou alors est-ce, mais il ne l'avouera jamais, parce qu'il ne voulait pas rester une seconde de plus, loin de vous trois ? Possible. Godric cache une véritable affection sous son visage de militaire bourru. Tu parviens à lui ôter le masque souvent, mais pas assez à ton goût. « Pourtant j'ai souvenir de ta peau halée quelques étés. De très bons souvenirs si je puis ajouter. » « Après les multiples coups de soleil... Oui certes, il m'arrive  de bronzer. » Dis-tu en mangeant encore un peu, picorant quelques grains de raisin ainsi qu'une figue sucré et juteuse, que tu dégustes tout en perdant ton regard dans les flammes qui dansent dans ta cheminée. L’âtre est gravée d'un serpent qui ouvre grand la gueule pour dévoiler deux crocs. Une œuvre de ta conception dont tu es assez fier c'est vrai.

« Je peux difficilement le nier. Je crains toujours que Cyna s'ennuie et ne se mette à chasser les poufsouffles qui s'ébattent dans les jardins en clamant des poèmes d'amour en fin de journée. » « Ca les ferait bouger un peu. Ils ne cessent de se perdre dans les jardins, à croire qu'ils ont élus domicile au milieu des fleurs. De véritable centaures. » Dis-tu de mauvaise grâce. Pas que tu méprises cette maison simplement ceux qui en sont membres sont parfois trop doux et trop niais à ton goût. Et ça t'agace vite de voir que leur passe temps favoris est de réciter des poèmes en s'observant dans le blanc des yeux, espérant que l'autre aura la courage de se dévoiler. Tu aimes l'action, la puissance. Tu veux quelque chose tu prends et tu n'attends pas qu'on te demande. Ou qu'on te propose.

Sauf que pendant une seconde, tu as peur d'avoir fait une bêtise. Après tout c'est une école, il y a des élèves qui sont parfois idiots. Et tu ne veux pas les mettre en danger. Alors ton amant avance sa main et touche ta joue alors que tu laisses ton visage reposer sur sa main, tendrement. Ces gestes sont rares et seulement dans l'intimité de votre chambre, mais ce n'est pas pour ça que tu ne sais pas en apprécier chaque instant. « Cela te rend heureux, comment puisse-t-elle être mauvaise alors cette idée ? » Tu embrasses lentement la paume de sa main avant qu'il ne la reprenne et que tu avales encore un peu de vin. « J'imagine que tu ne vas pas le garder ici cependant. Il va être présenté au reste des étudiants ? » « Assurément. Mais si l'un d'eux ose toucher cette merveille, je lui couperais le doigt avant qu'il ne puisse dire aïe !  Le reste du temps il sera avec moi. » Dis-tu avec un calme olympien et un sourire sur les lèvres. Quoi que tu pourrais être sérieux. « Veux-tu que je sorte pour être certain que tu sois la seule personne qu'il reconnaitra ? » « Non tu peux rester... » Dis-tu alors que la coquille craque encore. Et puis encore une fois.. Jusqu'à être entièrement recouverte de petits sillons noirs, signe qu'elle va bientôt s'ouvrir. « Ca commence... » Dis-tu avant de repousser la table qui accueille votre nourriture, d'un coup de baguette. Puis lentement, avec cette même baguette, tu éteinds la moitié des bougies de la pièce afin de ne pas agresser les petits yeux de ta créature.

Et alors que la coquille ne cesse de craquer, tu vois apparaître entre deux sillons un petit museau vert et noir. « Il lutte. C'est difficile, il n'a pas encore beaucoup de force. » Et avec douceur tu commences à attraper du bout des doigts, des morceaux de coquille que tu jettes au sol. Pour dévoiler petit à petit, deux billes jaunes qui te fixent avec intérêt. Lorsque c'est fait tu restes là, penché vers ton bébé basilic qui te fixe autant que tu le fais. Tu es ému, car c'est presque impossible de faire venir au monde un basilic. La plupart meurent avant d'être formé et les rares qui viennent au monde, sont parfois mal en point. Une seconde, une minute, tu ne sais pas avant que ton basilic ne laisse échapper un sifflement qui te fait sourire. « Il semblerait que ça ne soit pas il mais... Elle. »

   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMer 15 Mai - 18:15

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il préférait autant geindre pour avoir le regard pétillant de malice de Salazar sur lui, qu'à rester silencieux. Rien ne le rendait plus heureux que de se perdre dans ces instants de féliciter avec son ami - confident, amant, qu'importe, il se trouvait des centaines de termes pour le désigner, et aucuns qui ne puissent lui rendre justice. Alors le voila, roulant des yeux et soufflant contre les étudiants dont il avait eut la charge toute la journée. « Mais... Pourquoi as-tu monté une école avec nous ? » « Pour vous prouvez que mes étudiants brillent bien plus que les votres » Répondit-il avec un sourire de biais, prétextant la fierté pour raison, alors que dix ans en arrière il était brisé et esseulé. Retrouver ses amis était une nécessité pour le garder raisonnable, lui offrant une raison pour continuer de se battre et de se penser doué pour ce qu'il était. Incapable de retourner sur les champs de bataille après sa blessure et celle de Cyna, il avait pensé n'être plus bon à rien. Et Poudlard lui avait offert un nouveau jour, une existence qu'il n'avait pas eut la hardiesse d'imaginer, et qui le ravissait bien qu'il se trouvait être différent que ses amis avec les étudiants.
Mais il n'en chargerait pour rien au monde. Son allégeance allait toujours à son roi, et sans doute aux appels des armées il quitterait ces paysages pour rejoindre les flammes et le sang - mais il appartenait à Poudlard, il appartenait à ces plaines et ces forêts, et plus encore il appartenait à Salazar. A ces années passées à le regarder, tombant dans une folie douce contre laquelle il ne pouvait rien et qui le faisait encore rougir de plaisir. « Après les multiples coups de soleil... Oui certes, il m'arrive de bronzer. » Il lâcha un rire, se délectant de la chaleur de la pièce, et de l'âtre, pour se détendre dans l'immense fauteuil où il était installé. Il mangeait parfois, laissant sa main s'attarder sur un raison ou un morceau de viande, mais plu prenait surtout la peine de s'allonger presque, et de se bercer de cette atmosphère. S'amusant à imaginer Cyna poursuivre les étudiants qui se prélassaient dans les jardins, si jamais l'ennuie finissait par la ronger. Une image qui ne tarda pas à faire rire Salazar de même. « Ca les ferait bouger un peu. Ils ne cessent de se perdre dans les jardins, à croire qu'ils ont élus domicile au milieu des fleurs. De véritable centaures. » « Tu sens le dédain et le sarcasme. » Dit-il remarquer, arquant un sourcil sans pour autant se départir de son sourire. Il savait comme Salazar était perplexe face aux comportements de certains étudiants, ceux de Poufsouffle, protégés d'Helga, étaient sans doute les pires à ses yeux. Et si leur amie avait un coeur immense et pure, il n'en était pas de même pour eux. Intransigeant et parfois cruels, ils ne perdaient pas de temps à chercher à convaincre des idiots qu'ils pouvaient avoir de la valeur.

Mais de ce monde extérieur ils ne retenaient pas grand chose lorsqu'ils étaient ensemble. Bien souvent ils se perdaient dans leur propre bonheur, prétextant des sujets qui les touchaient de plus près pour discuter jusqu'aux petites heures du jour. Et avec la naissance du Basilic si cher au coeur de Salazar, le sujet était tout trouver pour le restant de la nuit. « Assurément. Mais si l'un d'eux ose toucher cette merveille, je lui couperais le doigt avant qu'il ne puisse dire aïe ! Le reste du temps il sera avec moi. » « Bientôt personne ne sera plus important pour toi. » La mine renfrognée était jouée - profondément heureux de voir son amant sourire de la sorte, ce qui était rare pour Salazar. Plus souvent sournois et moqueur - les sourires sincères étaient ce que Godric préférait de lui sans doute. Parmi tant d'autres choses. « Non tu peux rester... » Alors il resta.
Salazar se pencha vers l'Oeuf alors que Godric s'enfonçant dans son fauteuil, ôtant ses bottes d'un geste ample pour libérer ses muscles endoloris. « Ca commence... » Il sourit - se fichant de la créature, il observa Salazar. Il le vit se pencher en admiration, souffler plus lentement, concentré et tendre. Il le vit dont les yeux brillaient, les lèvres serrées en une mine concentrée. Il se demanda si c'était le visage qu'il avait à la naissance de son fils. Il se demanda s'il avait déjà connu cette excitation, cette impatience teintée de beauté, qui le rendait si beau. Il s'en voulu d'avoir raté d'autres moments, d'avoir fuit comme un lâche ne supportant pas de voir son ami heureux - parce qu'il n'était pas la source de son bonheur. De ses erreurs de jeunesse il retenait celle-ci, mais se promit de ne plus rater d'autres occasions. « Il lutte. C'est difficile, il n'a pas encore beaucoup de force. » Il était minutieux et attentif, bougeant les écailles avec lenteur pour révéler la créature qui le fixait de même.
Et Godric restait silencieux, parfait spectateur de cette scène unique, le coeur battant durement en se sentant étranger et chanceux à la fois. Le sifflement lui parvint à peine, tûe par un désir impérieux - et qu'il combattait - de retenir Salazar pour l'embrasser. « Il semblerait que ça ne soit pas il mais... Elle. » « Elle te l'a dit ? » Demanda-t-il doucement, inquiet de briser l'instant en étant trop brutal. « A-t-elle un nom ? » demanda-t-il encore, avant de se lever doucement, faisant son chemin vers la table abandonner d'où trainaient leur verre qu'il remplit de vin avant d'en tendre un à Salazar. « Trinquons, ce soir est un jour heureux. »



Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptySam 18 Mai - 2:32

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
« Pour vous prouvez que mes étudiants brillent bien plus que les votres » Tu observes son visage, te demandant si il plaisante ou pas. Il est sérieux en quelque sorte, tu sais bien que la fierté des Gryffondors n'a pas de limite et qu'il est bien capable d'avoir voulu prouver que sa maison était supérieure aux autres. Ce n'est pas le cas, chaque maison a ses avantages et ses inconvénients et tu apprécies de voir que chacune permet à ses membres de s'élever, de se rendre meilleur et de pousser au maximum les capacités de chacun. C'était le but en créant une école, d'unir les sorciers derrière un même enseignement et de permettre à chacun de dévoiler ses véritables capacités. Tu œuvres pour ça chaque jour et tu sais que tes collègues en font de même. Godric aussi, même si il jure que les élèves sont idiots et qu'ils pleurent beaucoup trop pour son propre bien. Ou pour sa patience qui n'est pas légendaire, elle non plus.

« Tu sens le dédain et le sarcasme. » « Moi ? Pas du tout. Je suis la bonté incarnée. » Dis-tu, alors que c'est bien ton amie qui accueille toutes les bonnes âmes de ce royaume afin de leur enseigner la magie, la générosité et l'amour du travail. Toi tu aimes ceux qui se dépassent, qui en veulent et qui peuvent aller au bout de leurs rêves. Ca t'agace rapidement de voir des gamins s'aventurer dans les jardins en oubliant la grandeur qui coule dans leurs veines, préférant juste réciter des poèmes écrit par ceux qui sont meilleurs qu'eux dans le domaine de la séduction. Mais bon ce n'est pas ta maison, tes élèves et surtout ils se débrouillent comme ils le peuvent. Ils feront les meilleurs médecins, sans doute pas les meilleurs chefs d'état. C'est ainsi, chacun a son domaine, chacun a sa voie. « Bientôt personne ne sera plus important pour toi. » « Serais-tu jaloux ? » Que tu demandes avec un petit sourire amusé, presque moqueur. Tu aimes le voir qui boude pour toi, tu aimes le voir qui râle à l'idée de perdre un peu de ton affection. Jamais. Il sera toujours au centre de tes pensées, de ton cœur, de ta vie. Mais tu aimes lui donner l'impression qu'à tout moment tu peux battre pour autre chose que son beau sourire. Ca le rend possessif et ça n'est que plus agréable pour toi.

Mais ton sourire se perd alors que la naissance de ton basilic commence. C'est difficile pour ta créature encore faible, en effet la coquille est dure comme de la pierre et il a besoin d'aide pour parvenir à sortir. Aide que tu lui fournis sans attendre, détachant des morceaux de coquille que tu jettes par dessus ton épaule, incapable de lâcher des yeux la belle créature qui se dessine bientôt devant toi. Et quand tu croises son regard tu restes subjugué, la bouche légèrement entre-ouverte et une mine émerveillée sur le visage. « Elle te l'a dit ? » Tu fermes la bouche et tu brises le contact visuel avec ton basilic pour croiser le regard de ton amant. Tu hoches la tête doucement pour lui répondre avant que Godric ne te demande si elle a un nom. « C'est à moi de le lui choisir... » Dis-tu en ayant plus d'une fois pensé à cela. Sans réellement parvenir à te mettre d'accord, même si tu as une préférence pour un. « Trinquons, ce soir est un jour heureux. » Tu prends le verre qu'il te tend et tu viens l'entre choquer avec le sien. Puis tu avales une gorgée avant de reposer le verre non loin de là. Enfin, tu reviens auprès de ton basilic et tu tends la main vers elle, enchanté de voir qu'elle se glisse contre ta peau sans effort. « Elle est minuscule... » Dis-tu alors que la créature ne fait même pas la longueur de ta main. Peut-être 15 centimètres et encore, tu n'es pas certain. « Que dirais-tu... De Neera ? » Demandes-tu avant de traduire à ta créature qui semble approuver. Elle vient se lover contre la paume de ta main et tu comprends qu'elle a froid alors, tu te lèves pour aller chercher une petite couverture en fourrure que tu as acheté spécialement pour l'occasion, il y a quelques jours de cela. « Savais-tu que les reptiles ont le sang froid mais qu'ils adorent la chaleur ? On pense à tord qu'ils ne souffrent pas des basses températures... Pourtant ils sont les premiers à lézarder au soleil. » Dis-tu avant d'enrouler Neera dans sa couverture et de la garder contre toi. Puis tu viens reprendre ton verre de vin et tu t'approches de lui, refusant de rester trop loin. « Peux-être pourrais-tu m'embrasser pour fêter l'occasion ? »

   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyDim 19 Mai - 17:54

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il ignorait si le reste du monde pouvait prétendre connaitre Salazar Serpentard. Il avait le sentiment que beaucoup le réduisait à peu de choses : à un être vindicatif, sarcastique, moqueur, cruel, sévère, autoritaire ou indifférent. Certains ne le voyant qu'à la manière d'un être étrangement inquiétant, vivant reclus dans son duché, avec son seul fils sans désirer reprendre une femme qui pourrait pourtant lui assurer plus d'un seul héritier pour une fortune tout de même colossale. Beaucoup ne comprenait comment il pouvait être ami et protégé par une âme douce et tendre comme Helga Poufsouffle. D'autre le voyait parfait dans le rôle de confident pour la froide Rowena Serdaigle. Et certains ne pouvait que douter que l'amitié que Godric lui offrait était fait en dehors de tout intérêt pour leurs deux familles voisines. Pourtant, Godric le regardait, découvrant avec tendresse sa faculté à aimer aussi surement que passionnément un être qu'il voyait naitre.
Salazar avait un coeur tendre et noble, des valeurs et des convictions qu'il protégeait farouchement, une sincérité et une loyauté qui se trouvaient être rares. Tant de qualités qui rendait le Gryffondor incapable d'autre chose que de l'aimer, bien que les émotions ne passaient jamais la barrière de ses lèvres. « Serais-tu jaloux ? » Il observa la créature sortant de sa coquille, sachant comme Salazar y était attaché, sachant comme il avait été patient et minutieux avec l'oeuf, lisant tout ce qu'il pouvait sur les basilics durant des mois, et des mois. Pouvait-il prétendre en être jaloux ? Pouvait-il s'imaginer partager l'attention de Salazar ? Il se perdit un moment dans son regard, et secoua négativement la tête. Non - la question était posée avec humour mais il ne pouvait mentir sur ce point. Il aimait voir Salazar aussi heureux, et ne saurait être jaloux de la raison à son bonheur.

Voila alors le reptile découvert, et si Salazar était fasciné, Godric restait parfaitement de marbre. Tout ce qui n'était pas un dragon n'avait que peu d'importance pour lui. Cependant il se souvenait de la naissance de Cyna, et de la joie qu'il avait ressentit la voir sortir de son oeuf, déjà aussi grande que son bras et d'un caractère ignoble. Il lui avait choisit un nom, et elle l'avait choisi comme Dragonnier. « C'est à moi de le lui choisir... » Il opina, prenant son verre pour boire à la santé de la bestiole, et de Salazar - c'était un soir de fête, il ne pouvait le voir autrement, et toute fête devait être arrosé d'un peu de bon vin. « Elle est minuscule... » « C'est souvent le cas à la naissance. » Dit-il avec une douce moquerie dans la voix. Après tout, que ce soit un humain, ou une créature, l'enfant était petit. C'était une constante. « Que dirais-tu... De Neera ? » « J'imagine que cela convient à un basilic. » Mais sans doute son avis n'avait-il que peu d'importance, que le fourchelangue se mit à siffler pour la créature qui lui ondulait sous le nez avec un semblant d'enthousiasme. Du moins Godric le traduisait-il de la sorte. C'était parfaitement étrange comme spectacle. jusqu'à ce que Salazar se lève soudainement et prenne une couverture - Godric l'observant avec curiosité. « Savais-tu que les reptiles ont le sang froid mais qu'ils adorent la chaleur ? On pense à tord qu'ils ne souffrent pas des basses températures... Pourtant ils sont les premiers à lézarder au soleil. » Il arqua un sourcil, retenant une remarque sur le fait que son ami aussi devait avoir le sang chaud dans ce cas - il ne dit rien cependant, laissant Salazar s'occuper de son bébé Basilic avec toute la tendresse d'une mère. Il se demanda s'il avait été aussi tendre avec Siegfried - sans doute, mais Godric était alors à des miliers de Kilomètres, à ravaler sa jalousie dans un bain de sang. Prétendant qu'à présent qu'il était marié et père, Salazar n'avait nul besoin de lui dans son existence. « Peux-être pourrais-tu m'embrasser pour fêter l'occasion ? » « Dois-je également t'entourer de chaleur pour m'assurer que tu ne souffres d'aucune basses températures ? » Demanda-t-il avant de se lever, l'esprit divaguant du fait du vin et de la douceur de l'âtre. Il prit le visage de son amant entre ses deux mains, et posa ses lèvres sur celles de Salazar avec plus de brutalité qu'il ne l'aurait souhaité de prime-abord.

Qu'importe combien de fois il l'embrassait, depuis leur premier baiser à l'âge de quinze ans, il se perdait dans la sensation de ces lèvres, de ce parfum, de cette langue qui se faisait taquine, oubliant rapidement la bienséance pour laisser son palpitant exprimer son désir. Il l'embrassa longtemps - lui semblait-il - car après tout ils devaient fêter la naissance du serpent. Avant de finalement se séparer de son amant à bout de souffle, et de lui offrir un sourire en coin. « Peut-être devrais-je te laisser t'occuper de ta nouvelle protégée ce soir. Je n'ai nul envie de m'imposer et de me disputer ton attention. As-tu besoin de quoi que ce soit ? »


Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMer 22 Mai - 3:25

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
« C'est souvent le cas à la naissance. » Tu souris doucement et tu lui jettes un regard en biais. Puis ton attention revient à ta créature qui essaye de montrer grand ses crocs mais qui reste tout de même adorable, peu aidée par sa taille c'est vrai quand il s'agit de devenir effrayant. Tu avais oublié comme cela pouvait être petit, tu avais oublié maintenant que ton fils est grand, fort et presque un homme, comme il avait pu lui aussi être minuscule. Il l'a été, il était si petit, si fragile et il avait besoin de toi à chaque instant. Tu lui devais protection et attention et tu penses avoir bien assuré ton rôle de père. Tu t'es investis, tu as élevé ton fils et il est maintenant prêt à mordre la vie à pleine dents. Mais tu avais oublié comme il était dépendant de toi, pour vivre, manger, se soigner, dormir. Tu as oublié toutes les fois où il avait les poumons pris d'une mauvaise toux et que tu le veillais comme du lait sur le feu, refusant de le laisser une seconde au cas où il s'éveillerait en toussant. Tes serviteurs t'apportaient à manger et des baumes naturels à base de plantes pour que tu les passes sur le petit torse de ton enfant. Afin d'apaiser ses souffrances, sa toux et la violence de sa maladie. Il était si petit que tu craignais qu'à tout moment on ne te le prenne, qu'on ne te rende qu'un corps sans vie et que la maladie soit plus puissante que cette envie de vivre. Mais à force de le veiller il a fini par être soigné et cela a recommencé lorsqu'il est tombé malade, et puis encore, et encore jusqu'à ce qu'il finisse par ne plus être touché par ces sales maladies. Et qu'il devienne plus fort que toi. Comme le sera Neera un jour.

« Dois-je également t'entourer de chaleur pour m'assurer que tu ne souffres d'aucune basses températures ? » « Tu pourrais. J'ai un peu froid, d'ailleurs. » Dis-tu avec un sourire maintenant que ton reptile est couvert, qu'il repose dans des fourrures qui devraient lui tenir chaud. Il somnole déjà, tu peux le voir à sa petite tête lourde qui repose entre les tissus de soie. Tu es fier d'avoir réussi mais surtout, tu es fier que cette petite créature soit maintenant à toi. Et alors que tu reviens auprès de ton amant c'est un baiser enflammé qui t'accueille, alors que tu te colles à lui et que tu laisses un soupir de plaisir t'échapper. Tu aimes quand il t'embrasse avec tant de passion, qu'il laisse parler ce qu'il ressent et qu'il te rend toute chose d'un geste. Tu es son obligé et tu le sais, tu n'es pas capable de lui résister une seule seconde. Soumis sans doute, pour un seul de ses regards ou de ses sourires. Le baiser est long, doux et il te laisse pantelant une fois que ton amant se recule. Tu en veux plus et tu pourrais le demander, mais Godric te clou sur place à cause de son regard qui t'entoure de douceur. « Peut-être devrais-je te laisser t'occuper de ta nouvelle protégée ce soir. Je n'ai nul envie de m'imposer et de me disputer ton attention. As-tu besoin de quoi que ce soit ? » « Elle dort et devrait faire ça une bonne partie de la nuit... Vas-tu vraiment déserter notre couche ? » Dis-tu en attrapant les pans de sa tenue entre tes mains et en le tenant contre toi. Car tu le connais, tu sais qu'il pourrait s'enfuir à tout instant. « Comment peux-tu penser une seule seconde que je vais te laisser t'enfuir, Gryffondor ? » Dis-tu avec un petit sourire sur les lèvres, sentant le souffle alcoolisé de ton amant qui chatouille ton nez sensible.

Tu t'approches de son cou que tu te met à embrasser avec douceur, avant de frotter tes lèvres fines contre sa joue mal rasée. « T'imposer c'est ce que tu as toujours fait. Dans ma vie, mon cœur, mes sentiments. Ne fais pas comme si tu avais cela en horreur, nous savons toi comme moi que c'est faux. » Et tout en laissant son odeur marquer ton visage que tu continues de frotter contre lui, tu viens le pousser contre le lit.

   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyJeu 23 Mai - 20:58

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il était doué pour se mentir, ignorant la décadence de son palpitant chaque fois qu'il se trouvait sous le regard perçant de Salazar. C'était tout aussi naturel qu'inattendu, malgré les années passées à tenter de ravaler la moindre des paroles trop excessives qui pouvaient risquer de lui échapper. Il se trouvait toujours fébrile, désireux d'avoir l'attention de l'autre homme, et se sentant soudainement vivant quand il captait son sourire ou un regard brillant. Brûlant de quelques émotions dont ils taisaient tout - il savait que c'était un terrain dangereux, et que s'il était un dragonnier et un soldat, il n'avait cependant pas préservé assez de courage pour cela. Dans cette chambre, il se sentait aussi vulnérable qu'immortel, se pensant capable de se perdre ici jusqu'à la nuit des temps, si compté que Salazar fut avec lui. « Tu pourrais. J'ai un peu froid, d'ailleurs. » Il ne laissait passer aucune occasion de chercher l'étreinte de Godric, et ce dernier pouvait bien faire mine de ne pas y toucher, cela se terminait inexorablement de la même manière.
Il aurait aimé savoir ce qu'aurait été son existence, s'il avait pu apprendre à dire non à Salazar Serpentard. S'il ne lui avait pas offert ce premier baiser, sous les feux d'une passion dévorante et idiote, durant ses jeunes années. S'il n'avait eut le désire ardent de le voir nu, à quelques jours de partir pour son dernier entrainement - se faisant passé pour malade pour éviter une nuit à la Cour et plutôt s'échapper en douce pour finir dans ce duché voisin. Et s'il n'avait pas été capable d'ignorer toutes les filles se présentant à lui, pour préférer le regard du beau Duc ? Et si - et si - et si.

« Elle dort et devrait faire ça une bonne partie de la nuit... Vas-tu vraiment déserter notre couche ? » Il jeta un oeil du côté du nid de fortune de la créature, la voyant qui était déjà étendue, et le regard baissé. Endormie - aussi rapidement qu'un enfant pouvait l'être sans doute, bien que Godric ne connaissait pas cela. Avec ses sacrifices, et cette passion qui le dévorait, était venue également l'absence de femme à ses côtés. Et d'un fils héritier pour le nom des Gryffondor. Une chose qu'il regrettait amèrement - il n'était sans doute pas trop tard pour qu'il prenne femme, et ses fiançailles avec la fille MacFusty le prouvait - mais il repoussait toujours la date, préférant se plonger dans les ténèbres auprès de Salazar. Comme toujours.
Il suffit qu'il prenne les pans de sa chemise et l'attire contre lui pour que toute pensée cohérentes quittent l'esprit du soldat. Il se laissa faire, le coeur tambourinant dans sa cage thoracique, et lui coupant le souffle. Il se tenait là, le regard perdu dans l'air fiévreux de son amant - et il savait déjà qu'il n'y résisterait pas. « Comment peux-tu penser une seule seconde que je vais te laisser t'enfuir, Gryffondor ? » « Loin de moi l'idée de m'enfuir, simplement de te laisser un peu d'intimité, Serpentard. » répondit-il sur le même ton presque ennuyé - le sourire qui se courba lorsque la bouche de son acolyte se fit plus voyageuse, venant gouter à la peau de son cou.

Il sentait déjà les frissons lui aller dans l'échine, et lui faire perdre le souffle. Il pourrait sans doute en mourir d'envie - sans doute. « T'imposer c'est ce que tu as toujours fait. Dans ma vie, mon cœur, mes sentiments. Ne fais pas comme si tu avais cela en horreur, nous savons toi comme moi que c'est faux. » Et pourtant - pourtant il devrait sans doute le repousser, exiger qu'il ne parle pas ainsi. Qu'il ne sous-entende pas de telles choses. Elles étaient immorales, les dieux les ayant pris en pitié pour ôter à Godric un frère, et à Salazar une femme qui auraient pu faire leur bonheur. Ils avaient tous les deux perdus beaucoup, pour se rattacher fiévreusement l'un à l'autre. Salazar avait toujours été le plus sarcastiques, pensant avant tout avec logique et discernement. Mais Godric ne pouvait ignorer que la vie se parsemée de chance et de décisions qui leur échapper bien souvent. Ils étaient chanceux - simplement - il ignorait simplement jusqu'à quand ils le seraient. Mais d'un baiser il était éperdu, son regard tombant sur la bouche rose et offerte et venant la trouver avec un gémissement. « Peut-être te faudrait-il te taire pour ne pas réveiller Neera. » Proposa-t-il plutôt, se laissant tirer vers la couche, où il se laissa tomber en emporter Salazar avec lui, ne perdant pas plus de temps pour lui retirer sa chemise et venir caresser les courbes délicieuses de son torse du bout de ses doigts.


Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyJeu 30 Mai - 17:38

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
« Loin de moi l'idée de m'enfuir, simplement de te laisser un peu d'intimité, Serpentard. » Tu lui souris avant de lever les yeux au ciel. L'intimité c'est avec lui que tu la veux, c'est avec lui que tu veux être. Cette chambre est aussi la sienne et tu n'as pas le cœur à le voir partir, rentrer dans ses petits appartements aux couleurs de sa maison. C'est qu'il ne repart presque jamais, mieux encore il passe le plus clair de son temps ici. Et même quand vous vous disputez il arrive souvent à venir ici et vous finissez par vous expliquer. Tu n'as pas l'envie ni le besoin de rester fâché contre lui longtemps. A tout moment il peut être appelé pour un problème, pour un ennemi sur vos terres ou pour une nouvelle attaque à mener. Et tu souffrirais trop qu'il reparte au combat sur une dispute. Après tout tu ne sais pas ce qui peut se passer, tu ne voudrais pas qu'il ai votre dispute en tête et que cela le rende nerveux ou que cela ne le déconcentre. Ainsi tu prends à cœur de ne jamais rester sur un conflit, plus d'une heure ou deux du moins. Jamais une nuit, car il arrive que tu te réveilles et que ton homme soit déjà parti pour une mission quelconque. Tu préfères te dire qu'il aura l'esprit libre et clair, car il saura que tu es au château à l'attendre avec de quoi le détendre une fois de retour. Tu es peut-être fleur bleu en parlant ainsi mais c'est comme cela, tu aimes être avec lui et si tu ne peux lui dire ce que tu ressent, tu essayes de le lui montrer.

Comme tu le peux du moins. « Peut-être te faudrait-il te taire pour ne pas réveiller Neera. » Tu pousses un grognement avant qu'il ne tombe dans le lit et qu'il ne t'emporte avec lui. Avec plaisir tu te laisses aller, ton corps coulant contre celui de ton amant alors que tu viens quémander sa bouche pour un baiser vorace. Tu as envie de lui, comme jamais auparavant. Ou alors tu as l'impression que ton envie ne cesse de grimper et qu'elle prend toujours plus d'ampleur. Alors tu viens jouer avec sa langue, dans une danse sensuelle qui a le don d'enflammer tes reins. Et quand tu sent les mains de ton amant qui viennent ôter ta chemise pour dévoiler ton torse qu'il câline sans attendre, tu sent que déjà tu perds le nord. T'es sens sont en éveil, son parfum te chatouille les narines et tu es certain de pouvoir en oublier qui tu es, si il continue d'agir comme cela.

Sauf que derrière toi tu entends siffler et aussitôt tu es sur tes pieds, prêt à intervenir. « Elle a froid. » Dis-tu d'un ton sans appel alors que tu t'approches de Neera, torse nu et que tu la prends contre toi pour lui donner un peu de chaleur. Ensuite tu te dirige vers ton armoire pour la fouiller, sortant ta cape en fourrure que tu gardes lors des hivers rigoureux où la neige tombe. Tu l'enroules dedans avant de la remettre dans son lit, avec douceur. « Tu comprends, elle est tout petite... » Dis-tu avec un sourire d'excuse en revenant auprès de ton amant. Tu te laisses tomber sur le lit avec un petit sourire. « Où j'en étais ? » Que tu demandes, presque naïvement, sans te rendre compte que tu viens de briser l'ambiance en un claquement de doigt. Ou pas, après tout ton amant a le don pour rester bouillant en toute circonstance.

   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyJeu 6 Juin - 23:11

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il ne se trouvait rien qu'il aimât plus que la sensation des lèvres de Salazar sur les siennes. Qu'importe qu'il combatte les émotions qui lui étreignait le palpitant, il revenait toujours dans les bras de son amant - depuis plus de vingt ans il s'en trouvait épris, incapable de penser à d'autres lèvres que les siennes, à d'autres mains pour le faire frémir, ou à un autre coeur pour battre au même rythme. Il savait qu'il pouvait se rendre vulnérable devant le Serpentard, qu'il le prendrait entièrement, le protègerait de ses craintes. Pourtant, s'il se trouvait une chose qu'il était bien incapable de faire c'était le protéger de lui-même, des angoisses qui s'inséraient dans son esprit, le rendaient bien plus cruel qu'il n'aurait souhaité l'être. Il aurait souhaité un monde où tout cela se rendrait possible - mais ses désirs seuls n'étaient qu'un luxe qu'il s'offrait, dans une vie où il avait passé plus de temps à se battre pour les autres que pour lui-même.
Et de cet amour interdit il n'en ressentait que haine pour ses attirances, et honte pour ce qu'il avait fait subir à sa famille. Encore célibataire, refusant de penser à prendre femme depuis trop longtemps, la maison Gryffondor se retrouvait privée d'héritier. Pourtant il devait y penser, il devait assurer une descendance à son nom.

Mais les lèvres de Salazar se retrouvèrent encore sur les siennes, et il oublia de penser, se laissant entrainer dans les sensations qui lui étreignaient la poitrine. Il entoura son amant de ses bras, laissant leurs peaux glisser l'une sur l'autre, la douceur l'entourant aussi bien que la chaleur de l'autre. Puis - alors qu'il se sentait devenir à l'étreint dans ses pantalons, il vit le corps de Salazar se tendre, et lui échapper soudainement. « Elle a froid. » La déclaration était reçue dans un brouillard, la frustration étreignant le ventre de Godric qui s'assit dans le lit pour voir Salazar se mettre à la recherche de quoi protéger l'animal nouvellement né du froid. Pas qu'il pouvait lui tenir rigueur de tenir à sa créature - il avait lui-même été un véritable protecteur pour Cyna durant les premières semaines de son existence. Jusqu'à ce qu'elle lui brûle la main, ne supportant plus sa présence constante à ses côtés. « Tu comprends, elle est tout petite... » « Evidemment... » Souffla-t-il, tentant de contenir ses sentiments qui risquaient d'imploser en colère sourde. Il devait se faire raisonnable - mais il avait laissé la raison à Helena et Helga depuis longtemps. Lui vivait au coup de sang, ne le laissant que peu irriguer son cerveau, et lorsque Salazar revint près de lui, il se tourna, indignié, pour fixer le mur. « Où j'en étais ? » « A t'occuper de Neera. » Répondit-il avec froideur, reprenant sa chemise pour se lever du lit et la passer à nouveau; Son coeur battait rapidement, le chaos enveloppant son esprit.

« Je devrais y aller. Tu as autre chose à penser ce soir. » Dit-il encore, l'envie de hurler, de se tourner vers Salazar pour continuer et de fuir l'empêchant de bouger, incapable de décider ce qu'il lui convenait de faire.


Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptySam 8 Juin - 4:10

Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMar 11 Juin - 21:38

Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyJeu 20 Juin - 1:55

Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyJeu 25 Juil - 11:42

Revenir en haut Aller en bas
Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc

Salazar I. Serpentard
NOBLE & STAFF ◊ duc


Messages : 509
Date d'inscription : 24/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyMer 31 Juil - 3:34

La naissance d'une étoile
    Galazar
   

   
On t'a appris depuis l'enfance à te tenir, à faire honneur à ton nom, aux tiens, à tes ancêtres qui sont mort en laissant quelque chose derrière eux, une presque dynastie à faire perdurer. On t'a appris tout ça, que tu devais te marier et faire des enfants, un fils qui pourrait perdurer ton nom car lorsque nous mourrons c'est tout ce qu'il nous reste, le nom et la réputation. On t'a appris que si tu avais un garçon tu devrais être fier mais tu ne devrais surtout pas t'arrêter à un seul, que la mortalité infantile est élevée et qu'il faut toujours un autre fils pour faire perdurer le nom ou cas où il arriverait un malheur. Sauf que toute ton éducation, tout ce que tu as appris a été bafoué en une seconde par un regard de braise, par un sourire rayonnant et un visage que tu ne pourras jamais oublier, pas même dans des pires moments, dans tes colères, dans tes rages les plus violentes. Un visage qui te sourit avec tant d'amour, dans de passion que tu sent que ton cœur rate un battement. Tu es déjà profondément mordu pour cet homme et rien ne pourra jamais te guérir, pas que tu le veuilles de toute façon. Depuis que vous avez échangé votre premier baiser, votre premier caresse oubliée sur l'épaule de l'autre, tu as su que c'était terminé. Que pour toi c'était la fin et que tu ne pourrais jamais l'oublier. Tu as connu une femme, ton épouse à qui tu as fait un fils pour faire perdurer votre nom. Et la vie a décidée que c'était auprès de Godric que tu devais finir alors ton épouse, à la santé fragile, est décédée pendant son accouchement. Et tu as su à ce moment là que tu ne pourrais jamais te remarier, que tu préférerais rester père célibataire, veuf comme on dit plutôt que de subir une deuxième union. Et que si il ne voulait plus de toi très bien, tu attendrais la fin patiemment en observant de loin cet ami dont tu ne pouvais plus te passer.

Et il peut essayer de te dire lui qu'il peut se passer de toi, tu vois bien dans son regard enflammé, violent tant il te désire, qu'il ment. Il ment sans honte, sans gêne le bougre et tu le punis en relevant la tête et en venant mordiller sa lèvre inférieure. « Menteur... » Que tu feules comme un serpent avant qu'il ne t'attrape par les cuisses et qu'il ne te fasse te relever. Tu t'exécutes sans soucis, sachant comme ce qui va suivre va être bon de toute façon. Pourquoi te priver d'un tel délice ? Tu trembles d'envie, de hâte et quand tu sent son membre à l'entrée de ton corps, tu bouges des hanches pour qu'il se dépêche. Tu pourrais le supplier mais tu as de la fierté alors tu attends simplement et lorsque tu sent qu'il prend possession de ton corps, tu lâches un râle de douleur mais aussi de bien être. Enfin tu es complet, tu es entier, c'est ce qu'il te manquait pour te sentir unis à lui. Il te murmure combien tu es chaud et tu lâches un petit sourire. « Et toi tu es tellement dur... » Que tu laisses échappes avant qu'il ne s'arrête et ne te laisse le temps de t'habituer. Tu prends quelques secondes, peut-être une minute avant de poser tes mains sur ses épaules et de hocher la tête, lui faisant signe qu'il peut enfin se mettre à bouger en toi.

Tu le sent qui prend ton corps avec douceur et fermeté, ça te fait gémir alors qu'à mesure que ses mouvements se font plus rapides, la douleur s'oublie pour laisser place à un plaisir qui te rendrait fou. Tu as les yeux clos, le souffle rapide et tu subis les assauts de ton amant avec un plaisir terrible. Mais pour accentuer encore ce plaisir tu glisses ta main droite devant vous et tu attrapes ton membre, pour le caresser au même rythme que les assauts de ton homme. Tu vas venir, si vite et si fort que tu sais que tu vas perdre toute notion de la réalité une fois que ce sera fait. Et tu ne sais pas si c'est l'effet d'être dominé par ton amant, le fait de te caresser ou autre chose mais quand Godric tape un point en toi, une petite glande, tu te tends et tu pousses un râle de pur plaisir.

   
Revenir en haut Aller en bas
Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc

Godric Gryffondor
SOLDAT & STAFF ◊ duc


Messages : 429
Date d'inscription : 23/02/2019


La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot EmptyJeu 15 Aoû - 22:01

La naissance d'une étoile
@Salazar I. Serpentard & @Godric Gryffondor


Il se perdait dans la douceur et la chaleur de l'étreinte de Salazar. Chacune était aussi unique que familière, son coeur battant durement dans sa poitrine et sa tête emplie de tant de plaisir qu'il en oubliait le reste. C'était dangereux, il avait conscience que Salazar tenait son coeur entre ses mains, qu'il était capable de le détruire d'un mot ou d'en faire son esclave - qu'importe ce que Godric désirait, quand son regard se perdait dans celui de son amant il était siens. Parfaitement - son esprit s'embrumait de ses réflexions, et il n'était plus maitre de ton existence. Il était simplement un pantin dans les bras de ce bellâtre.
Depuis le premier jour. Depuis ce premier baiser quand ils avaient quinze ans, que Godric lui avait volé égoïstement. Il savait qu'il faudrait qu'il se réveille de ce rêve parfait un jour - mais pas ce soir. Ce soir il se perdit dans la chaleur de son amant, allant et venant dans son étroitesse et retenant à peine ses feulements de plaisir. Il voulait le marquer, l'avoir pour lui, le serrant si fort qu'il savait qu'il lui laisserait des marques violacées le lendemain. Il n'en avait cure cependant, allant et venant si violemment que le lit se mit à grincer sous eux.

Il voulait le voir venir, voir son visage se serrer par le plaisir - il voulait le perdre, l'embrasser, le posséder. Il vint en lui, violemment, hurlant son plaisir et caressant le plaisir tendu de Salazar pour le voir se perdre en lui, avec lui. Et s'effondra sur lui, un sourire sur les lèvres - le coeur emballé, l'esprit amoureux.

the end


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty
MessageSujet: Re: La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot Empty

Revenir en haut Aller en bas

La naissance d'une étoile. - Godric & Salazar - Hot

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Founders era  :: Corbeille-