[SAVOIR-VIVRE] À table, théorie & pratique ac. les élèves de Poudlard

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En ce jour Lundi, Nones de Septembre 1000 en l'Année de notre Seigneur, nous faisions la première rentrée avec les élèves « impurs » comme on dit. Cela allait d'autant plus me rendre la tâche difficile, vu que bien de ces gens n'étaient pas la noblesse, & qu'il leur fallait les bases pour entrer dans la bonne société sorcière. J'étais devant le mur où se trouvait la salle sur demande, où se déroulaient habituellement mes cours. J'avais besoin d'une salle qui change tout le temps, pour pouvoir changer sa taille, les meubles, &c.
J'attendais donc devant ce mur, dont la porte n'était pas encore apparue, pendant que mes élèves arrivaient. « Bonjour à tout le monde ! C'est bonaventure ¹ que de vous avoir ici pour ce premier cours. J’espère que vous n'avez point trop morfié.e.s ², car nous le feront dans peu de temps. » Notre cours était sur l'art de bien se tenir à table. Nous allions donc manger, puisqu'il se déroulait de 11h30 à 13h30, alors j'espérais que les jeunes gens ne l'aient pas fait.
L'horloge mécanique avait sonnée à onze heure, soit il y a vingt-cinq minutes. Vu que personne n'arrivait, je m'adressais ainsi à mon groupe : « mes gratulacions ³ : le premier devoir des personnes qui se font semondre ⁴ est d’arriver à l’heure ! » Je passais alors trois fois devant la salle sur demande, & ce fut des regards émerveillés quand elles s'ouvrirent. Nous avions une salle de banquet adapté à la taille de ma classe. La table était en U, avec tout ce qui la compose. Les plats étaient vides pour le moment, je les feraient apparaître plus tard. J'avais ma chaise au centre de la table, pendant que tout le monde était sur des bancs. Trois bassines d'eau étaient sur le côté, près de l'entrée. « Veuillez d’abord vous lavez ⁵. En effet, je ne devrais pas vous le rappeler, mais cela est obligatoire avant de s’esseor ⁶. »
Je relevais les manches, plongeais mes mains dans l'eau parfumée & les lavaient avec attention. « Il est recommandé de placer deux à trois bassines d’eau à l’entrée de la salle de banquet. Prenez soin de nettoyer vos ongles pour qu’il n’y reste aucune ordure. De même, soulagez-vous le ventre & la vessie, détachez aussi vos ceintures si vous vous sentez trop serré.e.s : tout cela serait peu convenable une fois à la table. » Et sur cela, je détachais ma ceinture d'un cran, tout en voyant les élèves se laver les mains puis s'asseoir où bon leur semblait. « Avez-vous des questions ? »

1 évènement heureux.
2 manger goulûment.
3 félicitations (prox. avec le congratuler moderne).
4 convoquer, inviter.
5 seul, laver sous-entend toujours laver les mains.
6 s'asseoir.

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Savoir-vivre
À table, théorie & pratique

Cours du Lundi, Nones de Septembre 1000

Le chevalier remonta les escaliers d’un pas alerte, plutôt heureux du travail qu’il avait accompli cette matinée-là. Avoir été productif lui remontait toujours le moral, et entre le fait d’avoir transmis une information d’importance au McLloyd, d’avoir effectué une tâche demandée par le professeur Serpentard et d’avoir réussi à maitriser un sort de magie rouge, il avait abattu une somme de labeur non négligeable. Autant dire qu’il avait mérité son repas ! Et aujourd’hui, son déjeuner aurait lieu dans la salle sur demande, avec le professeur Serdaigle pour s’assurer que tous respectent la bienséance et les protocoles. Kendrick ne s’inquiétait pas trop. Ayant été page au palais royale pendant six ans, puis ayant suivi les cours de Rowena Serdaigle pendant quatre ans avant de quitter Poudlard pour devenir écuyer, il était au point sur les règles de bienséance.

En réalité, si les cours de savoir-vivre n’étaient pas obligatoires, Kendrick ne les suivrait sans doute plus. Mais en l’occurrence, il participait à un nombre minimum d’entre eux, pour être considéré comme actif dans cette matière. Le fait qu’il appréciait grandement et respectait la co-directrice, qui d’ailleurs avait la bonté de lui apprendre l’italien, rendait tout à fait supportable les cours de savoir-vivre. Lorsqu’il arriva, la plupart des autres élèves participants étaient présents, et il attendit sagement que la leçon débute, écoute en toute indiscrétion les pensées des autres pour passer le temps. Lorsque l’enseignante les salua, il inclina le buste, en signe de respect, mais silencieux pour ne pas interrompre l’honorable femme. Elle félicita tout le monde d’être à l’heure, mais Kendrick savait, grâce à son don, que c’était surtout l’appel du ventre qui avait poussé tout ce beau monde à se montrer en avance. Il retint un sourire moqueur, ne voulant pas blessée l’érudite qui s’était détournée pour ouvrir la salle. Comme l’étiquette le réclamait, je laissais les représentantes féminines s’aventurer en premier dans la salle avant de suivre le mouvement. J’attendis également mon tour tranquillement pour me laver les mains, comme le rappelait de le faire la duchesse d’Edinbourg. Il s’appliqua ensuite pour se laver les mains, desserra son ceinturon, et s’assit près de connaissances à lui. Puis à la question du professeur, il leva la main, signalant son intention de parler, avant de demander : « Votre grâce, peut-on vous remercier de vôtre généreuse invitation à se sustenter ? C’est un honneur d’être à votre table. ». Nul doute que certain trouverait qu’il se montrait, pour le dire vulgairement, « lèche-cul », mais c’était exactement le but de ces cours que d’apprendre à le faire.

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A table, théorie & pratique

Les élèves de Poudlard

La Grande Bretagne était à la hauteur de sa réputation : pluvieuse même si l’été touchait à peine sa fin, le ciel bleu était déjà devenu inconnu aux sorciers et moldus condamnés à admirer les nuages au lieu des étoiles. Seuls quelques magiciens connaissaient le secret de la lecture du passé, du présent et du futur et peu révélaient leur secret aux autres, se contentant de parfois dire leurs secrets. Artémis se contentait s’aimer regarder les étoiles, contemplative dans la tour d’Astronomie.
L’héritière des Dumbledore abandonna son épée pour une tenue plus adaptés à un repas. La rousse revêtit une braie céruléenne rayée d’or qu’elle ceint d’une ceinture en or ornée d’un phénix qui se balader tout le long de sa ceinture, crachant parfois quelques flammes. « Sois sage Apollon, je ne peux pas t’emmener, Dame Serdaigle n’apprécierait sans doute pas. » Une servante prit la peine de brosser ses cheveux, sécher d’un simple sort elle abandonna finalement sa cape non sans donner un ordre. « Des obligations m’appellent ensuite à Barra, préparez moi ma cape de cuir ainsi que l’armure des thaumaturges. » Sans un regard en arrière, Artémis se mit en chemin pour ne pas arriver en retard à son rendez-vous avec @Aoife McLloyd et @Dithilde Ulfrikdottir auprès desquelles elle avait lourdement voir très lourdement insisté pour qu’elle soit présente. La présence au château imposait certaines obligations même si Aoife préférait le combat à son rôle de princesse quand à Dithilde elle se fichait des us et coutumes notamment en matière de politesse de ce qu’elle appelait ces couards d’anglais.
« Rappelez vous que ce n’est pas un béhourt et il me serait agréable de ne pas être couverte de honte et d’opprobre pour dix générations. » Le visage dur d’Artémis se laissa aller à un sourire. « Si votre présence vise à vous faire plaisir à votre chère amie, autant le faire jusqu’au bout. » C’était la version adoucie qui accompagnait les deux rebelles, il était rare que la dureté laisse place à la sympathie, horriblement exigeante pour elle comme pour les autres.

Une fois devant la salle, la rousse salue Kendric d’un signe de tête même si elle ne put s’empêcher de désapprouver le fait qu’il lise dans les pensées des autres. Dans l’esprit d’Artémis cela ressemblait à un viol et les agressions de ce type contre son intimité la troublait de plus en plus sans qu’elle ne puisse rien faire. « Le plus important est déjà d’arriver à l’heure. Comme pour un combat, il ne faut pas laisser passer l’heure. » La phrase était chuchotée à Aoife et Dithilde avant que la fondatrice n’apparaisse devant eux.

Armée de sa cédule, Artémis notait chacune des indications de la sage fondatrice Rowena Serdaigle avec attention, même si elle connaissait déjà ses indications à la suite des longs enseignements de sa mère. Elle la fit léviter devant elle le temps de remonter ses manches afin de se laver les mains et décrochait un des crans de sa ceinture. Ce qu’elle ne faisait que rarement, Artémis avait l’appétit d’un moineau bien plus que l’appétit d’un phénix, Artémis n’appréciait pas particulièrement de faire bombance mais s’y forcer.

Certes, le cours visait à l’apprentissage des bonnes manières mais la politesse devait-elle forcément se confiner à la flagornerie. Artémis adorait Kendric mais un regard un peu épuisée se collait sur le visage de la rousse qui n’appréciait que peu les ronds de jambes. Son aspect un peu bourrin. « Votre Grâce, puis-je ? » Uniquement suite à la réponse que la fondatrice, Artémis Dumbledore posa la question qui la tarauder depuis qu’on la surnommait la Lady Phénix. « Les animaux sont de préférence cuisinés lors d’un buffet mais peut-on dans le cadre d’animaux magique les emmener avec nous lors de ces repas ? » La question était stupide, elle le savait bien mais rien n’a faire, s’éloigner d’Apollon l’angoissait malgré l’indépendance de son phénix.

(C) CANTARELLA.

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À table, théorie & pratique

feat. Rp groupe

Les cours de savoir-vivre n'est clairement pas ce que préfère Aisling. Ce sont des chaînes qui la maintiennent dans un univers qui lui semble trop faux. Ce sont que des sourires de façade pour la plupart, mais malheureusement, en tant que dame de compagnie, celle-ci doit s'y soumettre. Les us, les coutumes, les règles de bienséances... Pour faire honneur à la maison Dumbledore, elle doit s'y rendre. Mais avant, elle se devait de rendre un livre à la bibliothèque qu'elle venait de finir au bout de trois jours seulement. Ce qui est assez risible, c'est qu'elle a appris à lire tard, mais en peu de temps. Aisling est le genre de femme qui ne laisse jamais quelque chose d'inachevé, même si le but est loin d'être important. Elle ne désire aucun regret, les déceptions lui sont plus acceptables, car c'est parce qu'elle a essayé, mais le résultat escompté est loin d'être à la hauteur. Les choses sont ainsi faites. Victoire et défaite. Il faut savoir s'y plier et, soit, s'y plier ou se montrer humble dans le premier des cas.

Aisling avait laissé le soin de la préparation à une servante à qui elle donne quelques conseils pour qu'Artémis soit satisfaite de sa coiffure. La jeune femme aimait être impeccable et sa chevelure de veut se montrer bien des fois récalcitrante, mais Aisling finissait toujours par lui faire une coiffure satisfaisante. En général, Aisling n'aimait pas donner cette tâche à une autre, mais elle se devait d'avoir son petit moment à elle pour rendre ce livre tout en laissant son esprit vagabonder. Et même une fois à la bibliothèque, lieu des érudits, l'action ne dura que peu de temps.

Le chemin du retour fut tout aussi calme et rêveur. La jeune femme se laissa même bercer par le paysage des jardins dans lesquels elle voudrait se perdre. Elle souhaitait faire durer le moment ennuyant du cours de Dame Rowena, mais cela lui était impossible. En cours de route, une infirmière la croisa devant la porte de la salle et celle-ci semblait bien pressé.

Avec quelques explications, la femme lui remit une missive pour la professeur suivie de quelques mots pour répondre à la curiosité de la sang-mêlé qui accepta de lui rendre ce service. Ouvrant la porte, elle pénétra dans la pièce comme si de rien était, malgré ce léger retard. Elle observe les personnes déjà présente et n'est guère pas étonnée de voir Artémis, la seule envers qui, elle se trouve vraiment confuse.

Aisling s'approche donc de la directrice de la maison Serdaigle et lui tend la missive. « Pardonnez mon retard. » Fit-elle dans un premier temps avant d'adopter une voix plus basse. « Il semblerait que la jeune lady Gryffondor se trouve à l'infirmerie suite à un malaise. Elle ne pourra pas participer à ce cours. »

Pas la peine de dire quoi que ce soit de plus, de toute façon l'essentiel de ce qu'elle savait se trouvait expliqué dans ce mot. Cependant, connaissant l'attachement particulier d'Artémis pour la plus jeune et fragile des Gryffondor, elle se devait de la tenir au courant. Tout en la rejoignant, la jeune femme croise le regard de Kendrick, qu'elle ignora superbement alors que la bienséance voudrait qu'elle le salue. Mais tout le monde ici, savait fort bien que ce genre d'attitude n'était pas pour Aisling. De quoi être le cauchemar de la professeur ici présente.

Se postant aux côtés d'Artémis, Aisling profite donc de lui expliquer que la jeune Jewel a été prise d'une nouvelle vision qui l'a laissa inconsciente dans les couloirs. Bien qu'Aisling n'en montre rien, elle-même s'inquiétait pour cette jeune fille. Gunnar avait, lui aussi, des visions, mais jamais ce dernier ne lui avait dit qu'il s'est évanoui sous l'emprise de l'une d'elle. Mais un viking n'avoue jamais ces faiblesses alors, peut-être que ce dernier ne lui a pas tout avoué non plus pour garder ce statut si fort qu'il possédait aux yeux de l'enfant qu'elle était autrefois.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Zuz & TWISTY.RAIN

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à table, théorie & pratique

Cette leçon de savoir-vivre ne lui ferait certainement pas de mal. Après plus de onze mois à faire le tour de l’Europe, la moitié du temps à quatre pattes sous sa forme de loup, il s’était rendu compte, notamment le jour de sa présentation à la cour du Roi, des lacunes qu’il avait vite accumulées en la matière. Ce matin-là, il s’était aspergé de talc sous les aisselles, avait enfilé une chemise propre, et avait même pris le soin de nouer sa chevelure. Quand il avait croisé son aîné au petit déjeuner, celui-ci s’était moqué de son accoutrement, mais peu lui en importait. Il chérissait beaucoup Lady Rowena, et ne souhaitait point la décevoir en ce premier jour de classe.
Arrivant devant la Salle sur Demande, comme cela avait été ordonné, il y rencontra sa professeure. Puisque la révérence était de rigueur à la rencontre d’une Dame de son rang, il s’y plia, murmurant : « Votre Grâce ». Il avait écouta attentivement ses premières directives, les mains nouées derrière son dos, jaugeant les élèves qui l’accompagnerait pendant les deux prochaines heures. Quelques gryffondors, au moins un serpentard … Il était certain d’avoir entendu @Jewel Gryffondor, camarade de sa maison, dire qu’elle viendrait, et pourtant, il ne la voyait point. Cela ne lui ressemblait pas, ni d’être absente, et encore moins d’être en retard. Lui était-il arrivé quelque chose ? Cadmus s’en inquiéta, sachant bien de quels maux souffraient parfois son amie. Plongeant ses mains dans l’eau froide, et se récurant les ongles comme l’avait demandé l’enseignante, il ne s’émerveillait pas devant la merveille de magie qu’était ce lieu tant il était tourmenté par cette affaire.
Bientôt, on ouvrit la porte derrière lui. Un élève en retard ? Se pouvait-il que … La mine de Cadmus, qui s’était éclairée un instant, se renfrogna quand il reconnu une Gryffondor, mais pas la Gryffondor. Il se décida à aller mander pour elle une fois la leçon terminée, ce qui l’apaisa un peu. Il entreprit ainsi de se rapprocher de Lady Dumbledore. Puisqu’il n’y avait point de servant dans cette Salle sur Demande, il lui faudrait quelqu’un pour lui tirer sa chaise, n’est-ce pas ? Timide, il n’osa point poser la question à l’enseignante, il prit alors les devant d’écarter une chaise pour que @Artémis Dumbledore puisse s’y installer. Comme elle était accompagnée de sa dame de compagnie, @Aisling Keenlight, il écarta une chaise aussi pour elle, avant de demander : « Puis-je profiter de votre compagnie, ma Dame ? ». D'ordinaire, Cadmus s'adressait à Artémis avec plus de familiarité, ils se connaissaient bien désormais. Mais les prérequis de cette leçon lui demandaient plus de pompes, ce par quoi il acceptait docilement de passer. Il n'avait point entendu les messes basses que lui avait adressée sa dame de chambre au sujet de Lady Gryffondor, quoi qu'elles l'auraient sûrement rassuré...

Bientôt, il était assis, le dos droit et les mains sur les genoux, en attendant que la leçon commence.

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Oui, il y avait bien des questions, qui étaient toutes plus ou moins pertinentes. Je remarquais que la salle manquait de Serdaigle : je suis assez vexée, mes érudit-e-s bouderaient mes cours ?! Seul Monsieur Peverell & quelques timides faisaient honneur à ma Maison. Ah, je leur apprendrais à manquer mes cours ! Puisqu'on parle de manquer mes cours, il est encore heureux que j'accepte les retards quand il sont justifiés : Mademoiselle Keenlight, dame de compagnie de la studieuse Mademoiselle Dumbledore, revenait de l'infirmerie. « Je suis peinée d'apprendre que Mademoiselle Gryffondor soit au plus mal. J'espère la revoir bientôt parmi nous. » dis-je simplement, pendant que tout le monde s'asseyait. J'encourageai la demoiselle blonde à faire de même.
C'est à ce moment que je demandais s'il y avait des questions. Alors, oh ! quelle surprise, le chevalier Dunn me remercia de ce cours « Monsieur le chevalier, je suis flattée, mais retenez que notre cours ne porte pas sur la mangeaille ¹ en elle-même. Et si je puis me permettre ce trait d'esprit : avant d'être à la flagornerie ce que le le byzantin Anthime était à la cuisine, c'est-à-dire un maître, il vous faudra de la patience. ajoutais-je sans méchanceté, avec un sourire malicieux. Mais nous parlerons d'ailleurs du sujet de la flatterie à un autre moment. » En effet, nous nous égarions & je ne supportait pas les digressions stériles. « Pour revenir au cours, je pense que vous êtes au fait qu'un comportement de mangeard-e-s ² & la gastrimargie ³ ne sont point admit à table. »
Je marquais une pause, même si j'estimais que c'était des comportements tabous, et qui sont à ce point important, qu'il allait de soi que c’était interdit. La demoiselle Dumbledore demanda la parole, qui lui fut, bien entendu, donnée. « Le cas des animaux est intéressant, merci d'avoir posée la question. En effet, les seuls animaux lors d'un repas sont ceux cuits la table. Pour ce qui est de nos animaux de compagnie, s'ils ne sont pas encombrants ou dangereux, ont tout à fait le droit de faire parti de notre table. Je suppose que vous posez cette question parce que vous avez amenée votre phénix ? Si ce dernier n'est pas correctement éduqué, vous pouvez le laisser sous la surveillance d'une bonne âme. Si vous n'en trouvez pas, vous le gardez avec vous. »
Comme il n'y avait pas plus de question, je m'asseyait puis reprenais : « sur la tenue que l'on doit avoir à table, on ne le répétera jamais assez, mais il faut se tenir droit. Non pas raide, mais droit. Insistais-je. D'ailleurs, les coudes sur la table ne sont excusable que pour les malades & les vieillards. Veillez aussi à ce que vos coudes ne soient pas trop gênants pour vos voisins ; comme on dit : "pliez vos ailes". » Et sur cela, j'écartais & je ramenais mes coudes vers moi. « Aujourd'hui, je ne l'ai pas fait car nous le verrons dans un prochain cours, mais je ne vous ai pas placé par ordre de bienséance. "La bienséance, dit Cicéron dans son Traité des Devoirs, est telle de sa nature, qu'on ne peut la séparer de l'honnête, car tout ce qui est bienséant est honnête, et tout ce qui est honnête est bienséant." Voyez que déjà, le maître de l'art oratoire nous prévenait de faire attention, puisque le mot bienséant veut dire qui sied bien.
« À table, on est placé par ordre d'importance. Pour exemple : je, Rowena Serdaigle, suis duchesse d'Édimbourg. Quand Leurs Majestés m'invitent à leur table pour une réjouissance, illes seront placé-e-s dans la table centrale — vous savez que la table des grandes occasions est dressée en "U". Ensuite, Leurs Altesses, puis nos autres, ducs & duchesses, sommes placés sur le côté. Viennent ensuite les marquis, les comtes, &c. Mais si vous ne voulez pas vous embarrasser de cela, dis-je sur le ton de l'humour, vous pouvez toujours commander une table ronde sur le modèle de celle du roi Arthur ! » Je laissais les quelques rires & sourires s'envoler : la table ne doit pas être un lieu morose. « Et aussi, Mademoiselle Dumbledore demandait si les animaux étaient permit à table. Cette question me permet de faire le lien avec les enfantels ⁴ : est-ce que vous vous souvenez de vos droits à la table des adultes ? »

1 tout ce qui concerne la nourriture ; le mot n'a aucune connotation vulgaire
2 glouton
3 goinfrerie, gourmandise
4 petit enfant

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» MEMO ◊ 10 choses à savoir avant de se lancer
» Rowena Serdaigle | Je crois que, dans ce monde, la principale raison de vivre, c'est la découverte.

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