Alberic est né de l’union d’une chevalier et d’une courtisane, un mariage banal qui donna naissance à 3 beaux enfants. Leur père n’ayant aucune terre et la famille ne vivant pas dans la richesse, les deux fils furent vite écuyers et la fille promise à un couvent. Elevés dans une foi chrétienne totale, les valeur de bonté et de vertu inculqué par son géniteur sont profondément ancrés en lui. Les chrétiens se doivent d’être bons, justes et tolérants, Dieu est la lumière au milieu des ténèbres et ses enseignements guident les hommes vers le paradis. Issus des vikings ayant obtenus ces terres, la tradition guerrière de la famille est fermement ancrée dans des valeurs de courage et les chevaliers issus du sang de Normandie sont connus pour leur grande abnégation. Son enfance est désormais lointaine, mais il garde un très bon souvenir de ses proches bien que la plupart d'entre eux soit morts, ne laissant que sa sœur désormais mère supérieure.

Il considère malgré cela son apprentissage auprès du comte Roland d'Anjou comme le début de son existence. A partir du moment ou il as prononcé se voeux, à partir du moment ou il as entamé son chemin sans retour, il considère que c'est à ce moment là que son destin s'est accompli pour se transcender, pour évoluer vers le glorieux tableau qu'est devenu son existence.

Ses premières années furent relativement simples, âgés à l'époque de 13 ans, il savait à peine manier l'épée et ne savait rien du monde. Le comte était un homme juste, bien que peu fervent dans sa croyance et très attaché au fait de gagner des terres par la parole et l'épée, celui qui deviendrait Duc à tout appris à Alberic. Combat, stratégie, commander des hommes avec fermeté, cet apprentissage de 5 ans le distingua dans les domaines martiaux, ou ses talents d'épéiste suscitaient le respect de ses camarades. Il n'a cependant jamais montré de propension à la vantardise ou bien de réelle volonté de s'imposer. Une fois devenu chevalier, Alberic se mit en quête de sens, de trouver sa voie. Il avait prêté allégeance au Roy de France en personne, mais c'était bien à la chrétienté qu'allait sa loyauté. Il se mit donc au service du Diocèse de Navarre qui l'assigna à la protection des pélerins en route vers la terre sainte, car si à cette époque les routes de Jerusalem étaient encore ouvertes, cela ne voulait pas dire que le voyage serait de tout repos et les bandits pouvaient encore pulluler.

C'est lors d'un de ces voyages à l'âge de 20 ans, que son pouvoir se révéla. Pris en embuscade par des cavaliers Tengri, Alberic fut isolé du reste de ses compagnons et encerclé par les guerriers des steppes, prêt à défendre chèrement sa vie, il frappa le premier adversaire à sa portée en hurlant, son épée pris alors feu, transformant son ennemi en torche et provoquant la panique parmi les autres. Les assaillants furent repoussés et les pèlerins crièrent immédiatement au miracle. Incapable d'expliquer le phénomène Alberic ne réfuta à aucun moment les allégations, persuadés que c'était en effet là l'oeuvre de dieu qui avait enflammé son épée tel le buisson ardent, malgré cela, il sentait une nouvelle énergie en lui, une chose à laquelle il n'avait jamais prêté attention. Durant les années suivantes, il développa ses capacités qu'il jugeait sainte. Apprenant à maîtriser l'ignition de son arme à volonté et à maîtriser les flammes, il devint le chevalier ardent, protecteur des faibles et dont l'épée frappait les ennemis du seigneur.

Ses exploits en Orient attirèrent l'attention du Roy qui le nomma à sa garde personnelle. Un poste qu'il occupa avec dévouement pendant deux ans avant d'être approché par l'ordre de l'écaille brisée, une société secrète vouée à la chasse au dragon.

Il n'y as pas proie plus redoutable qu'un dragon. Capables de réduire un homme adulte en cendre avec leur souffle, capables de se déplacer sur de très grande distances avec facilité et célérité, ce sont des créatures majestueuses et dangereuses. Particulièrement téméraire, Alberic s'est distingué au sein de l'ordre en multipliant les chasses couronnées de succès, une existence barbare où son seul savoir sur eux était leurs faiblesses. Difficile d'imaginer que les monstres qu'il pourfendait était doté de conscience, malgré cela, il était mordu de curiosité et après quelques années, il camoufla un œuf et en pris soins, un beau jour, l'œuf put éclore.

Dire ce qu'il as ressenti en voyant Elemiah sortir de sa coquille serait impossible. Mais pour l'homme qui avait fait vœu d'abstinence en entrant dans la chevalerie, ce fut comme mettre au monde son propre fils. Une expérience gravée à jamais dans sa mémoire comme le plus beau jour de sa vie. Le dragon devint à ses yeux bien plus précieux que sa propre existence, il l'a nourri, l'a soigné, l'a élevé au nez et à la barbe de l'ordre de l'écaille brisée jusqu'à ce que la bête atteigne l'âge adulte. Impossible de nier à présent l'intelligence de ces créatures, les tuer était une énorme erreur. Il prit ses distances avec les autres membres, prenant la direction de l'Islande afin d'y bénéficier du calme nécessaire pour proprement s'habituer à la créature, les conditions y étaient extrêmes et il y appris se protéger des éléments et à agir en bonne intelligence avec son dragon. Une fois satisfait du résultat, il tenta de rentrer chez lui.

C'est en survolant l'Angleterre qu'il fut intercepté par Godric Gryffondor et une escouade de ses draconniers, forts surpris par français tout aussi abasourdi par sa rencontre avec d'autres sorciers, chevaucheurs de dragon de surcroît. Il voua rapidement un grand respect pour le leader naturel qui l'intégral à l'ordre des draconniers dans lequel il se fit sa petite place, participant à quelques déploiements avec Elemiah.

Le poids de l'âge se faisant sentir, toute cette action devenait peu à peu pesante pour son corps marqué par l'âge et il se décida à préparer des jours plus calmes, il contacta Godric, désireux de l'épauler dans l'apprentissage militaire des jeunes sorciers.