AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez

La frayeur cause parfois des rencontres

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyDim 29 Sep - 17:15

Je plantais ma fourche dans la botte de paille et la soulevais pour la jeter sur le tas. J’essuyais mon front d’un geste de la main. Je finis de ranger le foin avant de m’essuyer à nouveau le visage et de boire de l’eau. À cause du grand soleil qui illuminait pour une fois le ciel, j’avais très chaud. Je secouais la tête et flattais doucement l’encolure d’un pégase en lui murmurant quelques mots doux. Ils n’étaient pas stressés du tout. Tant mieux. Je passais des heures avec eux, à leur parler, prendre soin d’eux. Tout pour eux. Au moins ils ne me tapaient jamais sur les nerfs. Chacun avait son caractère, sa manière d’être, ses peurs, tout cela.

Je continuais tranquillement à ranger l’écurie en silence en écoutant parfois les autres discuter, mais sans moi-même participer. Je passais mes mains sur le ventre bien tendu d’une jument qui allait bientôt mettre bas. Je lui offris une pomme en passant pour lui donner un peu d’énergie et de réconfort. Puis elle savait que j’étais là pour elle. Je dormais juste au-dessus de l’écurie pour justement être là en permanence. Je sortis pour rentrer les jeunes poulains encore au pré. Je les ramenais sans utiliser mon don pour les apaiser. Pas besoin, j’avais pris l’habitude de m’occuper des jeunes chevaux. Et excités ou non, ce n’était pas un problème, Je devais être prêt à toutes les situations. Qu’importe laquelle. Je les bouchonnais soigneusement avant de rajuster en silence mon kilt. Quoi ? Je continuais à le porter tranquillement. C’était bien pour ça que j’avais le surnom d’écossais.

Je sortis à pas rapide de l’écurie pour aller m’occuper d’autres choses quand j’entendis une cavalcade. Ça c’était un cheval emballé. Je me tournais aussitôt dans la direction du son. Et merde. Je me dirigeais vers lui sans attendre, de toute manière il fonçait vers moi. Je lançais mon pouvoir d’apaisement vers lui avant de le diriger sur lui en écartant les bras et de dire en écossais.

« Calme-toi ! »

Le cheval s’arrêta dans une glissade, les yeux toujours cerclés du blanc de la peur. Il était plus que nerveux et stressée. J’attrapais doucement les reines en continuant de diffuser mon pouvoir en lui pour finir de l’apaiser tout doucement en lui parlant. Je tenais fermement ses rênes. La cavalière n’allait pas réussir à descendre sans tomber. Je caressais doucement son chanfrein.

« Doucement, doucement, couche-toi… Doucement… Voilà… c’est bien, couche-toi. »

Très lentement, je lui faisais ployer ses membres et se coucher sur le ventre. Je levais les yeux vers la cavalière. Cassiopée Black. Tout en continuant d’apaiser le cheval par mon pouvoir, je m’approchais de la Lady pour lui tendre la main et l’aider à se lever sans tomber. Je laissais le cheval se redresser une fois la lady descendue de son dos et pris à nouveau les rênes pour qu’il ne marche pas dessus. J’observais la pauvre lady.

« Tout va bien Lady Black ? Pas d’mal ? Votre monture vous a pas fait trop peur ? Ou fait mal ? »

Autant s’en assurer. J’observais le bel animal… Mais e ne voyais pas ce qui aurait pus autant l’effrayer.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyDim 29 Sep - 20:54

La frayeur cause parfois des rencontres Cassiopée & Isaac





Elle étouffait dans la bâtisse familiale. Déambuler chaque jour dans ce décor si familier et pourtant différent devenait de plus en plus insupportable alors que la douleur de la perte ne s'estompait aucunement. Ses parents ne reviendraient jamais. Morts. Disparus pour toujours. Jamais plus elle ne verrait sa mère couper les roses du jardin, les ranger dans le vase en cristal et les exposer pour le diner. Sa dernière composition, fanée, trônait au dessus de la cheminée et Sirius avait interdit aux elfes d'y toucher. Jamais plus elle ne verrait son père lire dans les fauteuils du salon familial, la prendre sur ses genoux et lire avec elle quelques récits grecques. Sur la table basse, le dernier ouvrage qu'il ait parcourut. Un traité de potionisme qui n'avait jamais regagné les étagères de la bibliothèque du premier étage. Cassiopée avait la sensation de vivre dans un mausolée. Son père, sa mère, disparus, Sirius devenait le nouveau seigneur de leur maison, un héritier éduqué mais seigneur bien trop tôt, oscillant entre justesse et maladresse, entre adulte et enfance. Cassiopée, encore sur le nuage d'une vie idyllique, découvrait avec horreur les devoirs qui incombait à une duchesse et les préoccupations d'une jeune femme célibataire. Autant Sirius pouvait l'impliquer dans ses décisions, autant concernant son mariage éventuel, il refusait tout mot de sa part. Elle, elle se trouvait trop jeune. Sa période de deuil venait de finir et elle pouvait, de nouveau, être courtisée sans que cela ne soit déplacé, mais elle ne le vivait pas ainsi. Son frère, toujours de noir vêtu, lui rappelait que trop bien le drame qui s'était joué au sein de leur famille, celui qui ne tarderait pas à se montrer s'il se précipitait à lui trouver un prétendant. Elle détestait ce sentiment d'être une marchandise mais elle savait que son frère avait besoin de soutien, d'alliance forte que seul un mariage pouvait conclure. Et de mariage, il ne pouvait en disposer que de deux. Le sien, et celui de sa jeune soeur.

Elle avait prit l'habitude, lorsqu'elle n'était pas à l'école, de partir pour une promenade à cheval, seule, dans la foret avoisinant le domaine des Black. Elle se plaisait à chevaucher durant des heures, sentant l'air vivifiant de l'automne arrivant et l'odeur des arbres et de la nature. Que cela soit d'un rythme lent, ou au galop, elle changeait l'allure de sa monture et finissait par rentrer éreintée finir sa journée dans la bibliothèque du château ou entretenir les rosiers tant aimés par sa défunte mère. Pourtant, ce jour là, sa jument refusait de lui obéir. D'un naturel revêche, la créature ne se laissait approcher que de sa maitresse et de rares palefrenier parvenant à lui inspirer la sympathie. Sirius avait menacer de la lui servir au diner, mais face à l'attachement de la jeune femme, il n'avait jamais mis sa menace à exécution. Au détour du dernier virage avant d'apercevoir le château, Cassiopée sentit la jument paniquer. Elle tenta de la calmer, passant sa main sur l'encolure de l'animal avant que celle ci ne lui échappe totalement. Aggripée comme elle le pouvait, Cassiopée ferma les yeux, sentant son coeur battre à la chamade, son estomac leviter jusque dans sa poitrine. En boucle, elle se répétait qu'elle ne voulait pas mourir, mais ses mains refusaient de lâcher les rênes, craignant la chute qui s'en suivrait. Les larmes aux yeux, elle crut sa dernière heure venir en entendant les cri des gens au service de sa famille puis des mots qu'elle ne comprenait pas. Du Gaelic ? Sans doute l'un des derniers palefreniers que son père avait embauché. Elle ne se souciait guère des serviteurs. Toutefois, l'homme semblait avoir la maitrise de la situation et la jeune fille s'autorisa à rouvrir les yeux en sentant la jument se calmer pour s'allonger. Ni une, ni deux, elle n'hésita pas et sauta dans les bras tendu de l'homme, désireuse de retrouver la terre ferme avant que l'animal ne change d'avis. «Ça va. Je crois que nous avons toutes deux eut la peur de notre vie. » dit-elle, tentant de calmer son coeur battant à la chamade. Posant ses mains sur ses hanches, elle tentait de retrouver son souffle tout en jetant un regard à sa monture, cherchant à comprendre ce qu'il s'était passé. «Vous n'avez rien ? Sauter ainsi devant elle, soit vous avez beaucoup de courage, soit vous êtes totalement suicidaire. » Et on ne rigolait pas avec la mort pour Cassiopée.

@Isaac

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyDim 29 Sep - 21:19

Je continuais de diffuser un calme dans l’animal tout en tenant ses rênes pour éviter que la belle jument ne se remette à paniquer. J’observais à nouveau la Lady. Elle semblait aller bien. En tout cas, je semblais être le seul à avoir eut le temps de réagir. À croire que personne n’avait assez de courage pour arrêter un cheval. Ce qui en soit n’était pas difficile. Se planter bien en face sans se laisser démonter et écarter les bras suffisait parfois à calmer un cheval et le faire freiner. La lady semblait être tremblante dans mes bras, mon regard naviguait de la jument qui se redressait avec lenteur, le souffle encore court… et la lady. Je la laissais reprendre son souffle sans rien dire. Je haussais les épaules et caressais doucement l’encolure de l’animal.

« Un sot vous dirait qu’elle a eut peur d’son ombre. Sauf qu’les chevaux ont pas d’ombres. C’qu’on disait chez moi. Mais, l’cheval reste un animal craintif… Alors c’peut-être tout et n’importe quoi. »

Je l’observais avec attention avant de sourire en douceur et secouer la tête, chassant mes mèches rousses de devant mes yeux. Je sentis la peur finir de quitter ma jument et j’arrêtais de diffuser mon pouvoir en elle. Elle vient chercher du réconfort en posant sa tête contre mon torse. Je la caressais tout doucement.

« Nan, j’ai rien. Ça fait bien longtemps qu’je travaille avec les chevaux et les pégases Lady Cassiopée. Un cheval ça piétine pas quelqu’un volontairement, j’avais assez d’distance pour qu’elle puisse s’arrêter sans causer d’mal. L’important c’était d’pas faire d’gestes brusque pour la calmer. C’qui est chose faîte. »

J’entendis des bruits de pas. James. Je lui confiais les rênes en lui demandant de vérifier qu’elle ne s’était pas blessée et de bien la pansée. Je repasserais la voir plus tard. Je reportais mon attention sur la Lady.

« Vous voulez qu’j’vous raccompagne jusqu’à votre frère lady ? Ou vous préférez vous asseoir un peu ? P’tre de l’eau ? »

C’est là que je regrettais que mon don ne fasse effet que sur les animaux. J’aurais aimé lui donner un peu de calme pour l’aider. Je l’observais avec attention, prêts à la porter si elle défaillait. Je lui fis un sourire doux et rassurant.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyLun 30 Sep - 17:34

La frayeur cause parfois des rencontres Cassiopée & Isaac





Les battements de son coeur ne semblaient pas vouloir se stopper, menaçait de percer sa poitrine tant leur force était importante. Pourtant, tout allait bien: elle était descendue et la jument semblait se calmer au contact de l'homme qui leur avait épargné une violente rencontre avec le mur. Tremblante, elle tentait de reprendre ses esprits et sa contenance mais peinait à garder la tête haute, encore hantée par la réminiscence de ce qu'il venait de se passer. «J'imagine oui ... » dit-elle distraitement, considérant les explications du palefrenier. Sa jument n'était pas une trouillarde, sans doute avant-elle entraperçut quelque chose dans les hautes herbes. C'était la saison des changements, sans doute un serpent sera-t-il passé et aura-t-elle prit peur ? «Je pense qu'elle a besoin d'être encore plus choyée que d'ordinaire. Puis-je compter sur vous ? » Puisqu'elle semblait apaisée auprès de lui, autant poursuivre en le laissant dispenser les soins dont l'animal avait besoin. En ce qui concernait son sauveur, elle n'avait pas souvenir de connaitre son nom ou la date de son arrivée dans sa famille. Flanquée d'un de ses parents, elle n'avait jamais réellement parler aux gens de la maison avant le décès tragique du couple Black qui la propulsa au rang de duchesse et dame de maison. Cependant, il y avait tant de monde, et si peu de temps qu'elle ne mémorisait pas encore très bien les noms de tous les serviteurs de sa famille, elle se promit de parler à Sirius des exploits de cet homme en particulier. «Je veux bien vous croire. Les créatures magiques ... Ou non, ce n'est pas ce en quoi j'excelle pour ma part. » Cassiopée était plus à l'aise avec les sortilège, excellente ensorceleuse, elle démontrait des capacités certaines en métamorphose et enchantement, plongeant chaque jour un peu plus dans l'élaboration de sortilège complexes à la limite de la magie blanche. Mais n'était-ce pas là la réputation de sa famille ? De Flirter avec la magie noire ? «Non, je vous en prie. Si je rentre maintenant, Sirius risque de ne pas aimer les nouvelles et je tiens trop à la vie de ma jument pour mettre mon frère en colère. » Elle lui offrit un sourire triste. Triste pour l'animal qui était un vestige de ce qu'il restait de ses parents, triste de voir que leur décès avait éclaté sa famille presque autant qu'ils se montraient soudés, en public. «Je vais bien mais ... J'ai juste envie de m'échapper quelques instants. » confessa-t-elle, affaiblie par ce qui venait de lui arriver.

@Isaac

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyLun 30 Sep - 18:29

Je sentais son cœur cogner dans tout son corps. Elle tremblait, elle était encore terrorisée par ce qu’il venait de se passer. Pauvre petite lady… J’allais faire de mon mieux pour la soutenir, rien qu’un peu. Pour une fois que je pouvais passer du temps avec elle, cela valait véritablement le coup. Elle était jolie comme petite lady. Je souris à sa remarque avant de hocher la tête.

« Je m’occuperais bien d’elle, je vous le promets. »

Je confiais les rênes à James qui la ramena sagement sans rien dire, alors que je tenais toujours la lady. Je souris à nouveau à sa remarque et hochais la tête. Je pourrais la croire plus facilement que me croire moi-même. C’était d’accord, je n’allais pas la ramener auprès de son frère tout de suite. Elle semblait être effrayée par l’idée qu’il puisse toucher à sa jument. S’échapper quelques instants. Je souris doucement en lui tenant pour le bras pour qu’elle ne tombe pas.

« Venez un instant aux écuries, cela vous fera du bien. »

Je la guidais jusqu’à l’écurie et l’aidais à s’asseoir sur une botte de foin en face de sa jument. Je fis signe à James qui sortit de la stalle et j’y entrais pour m’occuper de la jument qui s’apaisa d’elle-même. Je lui frottais doucement l’encolure en lui murmurant d’autres mots calmes avant de la brosser soigneusement et m’occuper de ses membres. Je les palpais tout doucement pour m’assurer qu’elle n’était pas blessée. Je grondais quand je la sentis commencer à brouter mes cheveux.

« Hey ! Je ne suis pas une carotte ! »

Elle s’ébroua semblant rire. Je soupirais et finis de la soigner. Je tapotais son encolure… Je ressortis de la stalle.

« IS’ ! BORDEL ! LA PÉGASE MET BAS ! »

Merde. Je me détournais de la lady avant de foncer vers la pégase qui hennissait de douleur. Je posais ma main sur son ventre. Le poulain semblait bien engager, mais elle allait mal, ça sentait le sang. Je fermais les yeux et distillais le calme en elle, je restais proche d’elle et murmurais des encouragements à la jument. Je tendis la main pour attraper un tissu qu’on me tendait. Je focalisais mon pouvoir sur elle. Quitte à y mettre toute mon énergie. Finalement le petit pégase sortit plus rapidement que prévu. Je poussais un soupir de soulagement et reculais pour laisser la jument avec le poulain une fois m’être assuré qu’il allait bien. J’avais du sang sur la chemise. Je l’ôtais vivement. Avant d’en passer une vivement, j’observais la lady du coin de l’œil :

« Désolé lady, l’urgence de la situation, venez. »

Je lui tendis la main pour l’inviter à venir observer la scène entre le poulain et sa mère. C’était touchant.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyMar 1 Oct - 23:37

La frayeur cause parfois des rencontres Cassiopée & Isaac





Elle ne connaissait pas les gens du peuple, sa dernière conversation avec Henri le lui avait bien prouvé: cachée dans sa cage dorée, elle vivait dans un monde aristocrate où les seuls non nobles qu'elle croisait étaient les gens au service de sa famille. Si elle connaissait bien la cuisinière ainsi que les dames de chambre et le majordome au service de la maison, elle avait des lacunes en ce qui concernait les palefreniers et tout ceux travaillant à l'extérieur des murs du château. Cependant, celui ci semblait avoir un don pour les bêtes: sa jument n'était pas des plus évidente à amadouer et on aurait dit qu'il lui avait chanté sérénade toute la nuit tant elle semblait calme à son contact. «Je n'en doute pas, monsieur. Quel est votre nom d'ailleurs ? » finit-elle par demanda, sans une once de condescendance. Se laissant guider jusqu'aux écuries, elle constata avec un sentiment étrange qu'elle ne connaissait pas l'étendu du domaine appartenant à sa famille, se contentant de quelques pièces du château et de son parcours équestre quotidien. Une méconnaissance qui n'irait pas en s'arrangeant, les cours à Poudlard reprenant prochainement. Perdue dans ses pensées, elle revint à elle à l'objection qu'il sembla avoir alors que l'animal se délectait de ses cheveux et, ignorant les convenances qui étaient siennes depuis toujours, Cassiopée laissa échapper un rire. « On dirait que vous avez une admiratrice. » fit-elle remarquer alors que son rire se calmait enfin. Peut être était-ce cela que son ami aimait tant chez le peuple ? Cette simplicité touchante et sincère.

L'instant fut interrompu par un homme affolé et Cassiopée réagit presque aussi vite à l'appel. Que se passait-il donc ? Laissant son sauveur rentré dans la stèle concernée elle fut d'autant plus surprise lorsqu'il l'appela. « Pardon ?! » En quoi pouvait-elle donc être utile ? Elle était une noble: elle savait chanter, danser et jouer de la harpe. Et ensorceler des objets pour les maudire mais cela relevait plus du passe-temps que du talent. « Vous savez je ... Je n'ai jamais fais ça ! » lui dit-elle d'une voix paniqué alors qu'il la menait devant la stèle où le cheval ailé semblait souffrir le martyr. « N'y a-t-il donc rien que nous pouvons faire pour la soulager ? Un sort, une potion, quelque chose ? »

@Isaac

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyMer 2 Oct - 8:05

« Monsieur ? Ahahah ! Il n’y a pas besoin de titre. Je m’appelle Isaac, tout simplement. »

Monsieur… Et pourquoi pas « Ser », « Duc », ou « Comte » pendant qu’on y était ? J’étais un roturier et c’était très bien comme ça. Avec un titre je n’aurais pas eu le temps de m’occuper autant que je le voulais des animaux. Chacun sa passion, il fallait l’avouer. Je m’occupais de la jument et ris à sa remarque en frottant l’encolure de la jument avec affection. Je finis par hocher la tête en sentant la jument me pousser de la tête.

« Oui, visiblement, elle a pas envie d’me lâcher. »

Sauf que la mise à bas était pour maintenant et « j’obligeais » la noble à venir dans la stalle. Je puisais dans mon don pour apaiser la jument qui se laissa faire. Elle me connaissait, elle savait qu’on allait l’aider. J’observais la lady… Ouais, y avait du boulot pour lui apprendre la nature. Je lui souris doucement et pris sa main pour poser sa main sur le ventre gonflé qui frémissait. J’observais la lady droit dans les yeux.

« Non. La douleur est nécessaire. Vous sentez les muscles de son ventre bouger ? On appelle ça les contractions, c’est normal qu’elle ait mal. Respirez, regardez : Elle a mal, mais elle reste calme. Lors d’une mise à bas ou d’un accouchement, les contractions font mal. Calmez-vous et respirez. Et regardez la jument. »

Je posais mes mains sur le ventre de la jument avant de libérer mon pouvoir, la jument avait mal, mais elle était calme. J’analysais les contractions avant de parler à la jument pour l’aider, l’encourager en observant le poulain naître doucement. Je ne donnais pas d’ordre, la jument se débrouillait très bien toute seule. Et la mise à bas se passait très bien, la jument n’était pas du tout à son premier poulain et elle savait très bien y faire. Je souriais en voyant le poulain naître. Qui tomba dans la paille. Je me penchais aussitôt pour nettoyer ses naseaux et lui permettre de respirer. J’écartais le placenta et coupais rapidement le cordon ombilical avant de sourire et de laisser la jument s’approcher pour s’occuper de son poulain. J’essuyais la sueur qui coulait sur mon front à cause de l’utilisation de mon don. J’observais le poulain et hochais la tête. Je souris à la lady que j’avais rejoins.

« Z’êtes super bien débrouillée Lady Cassiopée. Vous’avez réussis. C’est une belle p’tite jument. Venez, on va les laisser tranquilles. »

La mère s’occupant de son enfant n’avait pas besoin de notre présence. Je lui tendis une main pas trop sale pour l’aider à se redresser et quitter la stalle pendant que la mère léchait son poulain avec amour.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyMer 16 Oct - 14:41

La frayeur cause parfois des rencontres Cassiopée & Isaac





« D'accord, Isaac. » répondit-elle tout en lui lançant un regard méfiant. Qu'y pouvait-elle si elle avait de bonnes manières ? Il était vrai qu'en tant que domestique de sa famille, elle n'avait pas à prendre de pincette, mais elle restait une jeune fille de seize ans, influençable et en perte de repère. Le regard dans le vague, elle hocha vaguement la tête à la remarque du palefrenier, ajoutant d'un air las « Elle est têtue oui. » Mais sa jument n'était déjà plus la préoccupation de l'homme qui était appelé à de plus grandes urgences. Dans la stalle, Cassiopée se sentait mal à l'aise hors de sa zone de confort. Elle assistait à la souffrance de l'animal avec frayeur et ignorait que faire. Les explications d'Isaac n'aidait en rien celle qui était plus habituée aux mondanités et à la gestion d'un domaine qu'à l'aspect pragmatique de ce dernier. Si elle n'avait pas été aussi paniquée, peut-être aurait-elle été dégoutée du spectacle de cette frêle créature tombant au sol et couverte de matières visqueuses et sanguinolentes. Mais elle ne fit que pousser un soupire de soulagement alors qu'elle observait le palefrenier prendre aucune pincette pour libérer le nouveau-né de son enveloppe organique. Bien qu'un peu révulsée, elle admirait le courage de celui qui était jusque là inconnu et le suivit hors de la stalle lorsqu'il le lui conseilla.« je n'arrive pas à croire que vous m'avez fait faire ça. Mon frère nous tuerait s'il savait que j'ai touché ... » Mais c'était indescriptible, tout comme la première fois qu'elle avait fait de la magie. « Mais c'était intéressant. » conclut-elle avec un sourire.

@Isaac

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyMer 16 Oct - 19:18

Je vérifiais que le bébé aille bien avec amour et attention. Bien, une jument en pleine forme. Je souris à la jument, les mains tâchées de sang tout comme la chemise. Je l’observais avant de rire un peu à sa remarque et haussais les épaules en essuyant mes mains sur ma chemise avant de les laver soigneusement au tonneau d’eau et d’observer la lady.

« Pourquoi vous tuerait-il ? Z’avez fait qu’aider un animal. Rien d’bien interdit. »

Intéressant ? J’aurais plus dit émouvant au vu de son regard j’observais la petite chose se mettre debout et pousser un hennissement pitoyable et sa mère s’approcha pour lui donner sa première gorgée de lait. Je restais immobile en observant la scène. J’avais toujours un pincement en la regardant. Cette tendresse… J’aurais aimé la connaître… Je secouais la tête et souris à la petite Lady.

« Je reviens un instant. »

Je montais chercher une chemise dans le foin où je dormais avant de redescendre me rincer au tonneau là où j’avais lavé mes mains, j’ôtais la chemise tâchée et la rinçais rapidement, restant torse nu un instant, montrant les cicatrices de mon dos, avant de passer la nouvelle chemise propre et soupirer. IL y avait un sale accroc… J’avais de la couture à faire pour ce soir. J’observais la petite Lady, elle était vraiment jolie.

« Voulez-vous que j'vous ramène Lady ? Ou vous voulez rester encore un peu au calme ? Ou que j'vous fasse voir les autres poulains qu’on a actuellement ? »

On en avait quelques-uns, particulièrement joueur et docile que j’allais devoir bientôt travailler pour qu’ils soient prêts à être monté. J’aimais bien passer du temps avec la p’tite lady. Un des palefrenier passa et me donna une tape sur l’épaule en me demandant si j’allais à la prochaine fête du village. Je haussais les épaules : aucune idée. Je verrais sur le moment.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyMer 30 Oct - 18:43

La frayeur cause parfois des rencontres Cassiopée & Isaac





Elle regarda Isaac avec un air surpris: n'avait-il jamais vu Sirius pour saisir de quoi son frère était capable ? Elle soupira, passant une main dans ses cheveux noirs et emmêlés « Gardez cette innocence, Isaac. C'est sans doute ce que vous avez de plus précieux. » Son regard se perdit dans le vide, se souvenant de l'époque bénie ou ses parents étaient encore là et où elle 'n'avait pas se faire du soucis pour le duché ou ce que son frère pouvait bien penser. « Sirius a ... Un avis très tranché sur ce qu'un noble peut ou ne peut pas faire. Il considérerait que je me déshonore en m'apaisant à de telles choses ... » Elle n'était pas persuadée de penser la même chose. Mais qu'avait-on a faire de ce que pensait une femme ? Il n'y avait rien de personnel envers Isaac, mais sans doute le palefrenier serait-il remercier avec perte et fracas si son aîné avait vent de la situation. « Nous avons beau vivre dans de meilleures conditions, nous ne sommes pas plus libre que vous. » commenta-t-elle. Bien que la proximité de façade qu'elle affichait avec Henri Andas avait suffit à calmer les ardeur matrimoniale de son frère, elle se sentait prisonnière dans son titre de duchesse. Père n'aurait pas davantage approuvé, mais Père ne lui voulait pas de mal. Sirius non plus supposait-elle, mais ne disait-on pas que l'attachement d'un homme était instable ? Elle n'était que sa soeur après tout. Perdue dans ses pensées, elle sursauta en l'entendant devenir. « Non, ne prenez pas cette peine, je crois vous avoir suffisamment distrait pour l'heure. Je vais vous laisser à vos occupations, je crois que l'on a besoin de vous auprès du petit. » répondit la jeune fille avec un sourire.

@Isaac

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres EmptyVen 1 Nov - 11:01

Innocence ? Je savais pas trop de quoi elle parlait. Je ne l’étais pas spécialement… Mais je n’avais fait aucun geste déplacé avec la lady. Je plissais le nez sans rien ajouter en haussant simplement les épaules. J’observais avec attention la lady devenir sombre sans rien dire. Qu’est-ce que je pouvais dire ? Je finis par comprendre quand elle termina son explication. Je hochais la tête.

« Je vois… Même si y a rien de déshonorant à aider à mettre une vie au monde… Ça vous a gêné ? »

Je fronçais légèrement les sourcils, un peu inquiet de ce qu’elle avait pensé, ou aimé. Je hochais la tête en l’écoutant tranquillement. Chacun avait sa propre cage. Je souris à la jeune femme en observant la petite pouliche qui s’était mise debout et qui tétait goulûment. Je tournais la tête en examinant le petit être sans rien dire.

« Elle a pas besoin de moi, elle se débrouille très bien toute seule. Mais vous revenez quand vous voulez. J’prendrais soin d’votre jument lady Cassiopée, vous inquiétez pas. »

Je m’inclinais devant elle sans rien dire de plus qu’elle devait partir. Je l’observais simplement avec un sourire doux. Elle était vraiment une lady gentille et adorable. J’espérais qu’elle allait revenir… J’aimais bien discuter avec elle…
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




La frayeur cause parfois des rencontres Empty
MessageSujet: Re: La frayeur cause parfois des rencontres La frayeur cause parfois des rencontres Empty

Revenir en haut Aller en bas

La frayeur cause parfois des rencontres

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Founders era  :: Corbeille-