Quel est votre opinion sur l'intégration des nés moldus et des sangs mêlés à Poudlard ?
Des impurs à Poudlard, qu’on murmure dans les couloirs. De tienne avis tu n’en a cure, les Malfoy envoyant parfois leur fille se faire marier par d’riches moldus. Ce qui compte avant tout est le profit, l’ambition et la puissance - le sang n’est que sang, bien que dans vos lignées vous ne voulez voir briller que de la pureté. Discours mitigé? Sans doute, bien que tu n’feras qu’hausser les épaules devant ce débat, peu intéressée. La guerre ne se gagne pas mieux avec du sang pur, l’hémoglobine carmin est le même extirpé d’tous les corps.

◊ ENDURANCE ECNARUDNE

Comme un dragon, afin de s’montrer digne d’un. De toutes les recrues présentes contre toi, t’es la seule qui ouvre les bras. Un choix que tu viendras à regretter à force de rester immobile, le poids lourd sur tes épaules mais ça ne t’fais que pousser davantage. Et chaque insecte qui tombe en lâche monte ta détermination, bien que tu gardes ton regard vissé sur l’horizon. Le ciel change de couleurs, le soleil meurt et son reflet blanc, lumineux, monte à son tour, preuve que le temps passe mais que les esprits persistent. Tu fermes ton esprit au temps, afin de ne pas te décourager, tu fermes ton corps à la douleur, afin d’rendre tes parents fiers. T’es qu’un enfant, jeune gamine de sept ans, mais dans l’œil des adultes attendant de voir le vainqueur tu es bien plus que cela, t’es un futur soldat et pour ça, ils seront impitoyables.
T’sais pas combien d’temps qu’tu restes là, t’vois pas les derniers tomber, t’vois plus le soleil qui meure et ressuscite, t’oublies presque la douleur présente dans tout ton corps. T’ignores tout, car t’veux être la dernière debout, t’veux être celle qui aura droit aux dragons. Et vainqueur, tu l’es. Quand une main s’accroche à ton épaule pour t’tourner, t’entends pas toutefois tu comprends. Puis, tu perds conscience.

« Non, je serais dragonnière. » Du haut de tes cinq ans, tu lèves un regard impétueux vers ton père. Il n’est pas naïf, le Lord Malfoy, et malgré son mauvais caractère il sait reconnaître la lueur qui brille dans les prunelles d’sa fille – ça sert à rien d’te briser, te forcer à être une petite princesse alors que t’as un feu ardent dans les veines. Tu retiens de lui, après tout, et t’accepteras jamais d’être sage, juste sauvage. Il l’a su dès ta naissance, malgré les punitions qu’il t’a infligées afin que malgré tout, tu saches lui obéir. Quand sa femme ouvre la bouche pour rouspéter, il lève la main sans t’quitter des yeux pour la faire taire. « Tu sais que ce n’est pas un chemin facile, tu crois avoir l’étoffe pour faire partit de cette caste? » C’est limite si tu ne te mets pas sur la pointe des pieds, petite enfant effrontée, afin de paraitre plus grande, plus sure de toi. « J’en suis persuadée. Dans le pire cas, Père, ce n’est qu’un enfant sur plusieurs que vous perdrez. » Il rit, avant de t’attraper par le col de ta robe et insister pour te voir changer. Avant d’agréer, il veut voir si tu as un minimum de réflexes.

Pas la première née, ni la dernière, et une fille de surcroit. Jamais ton statut ne t’as arrêté, pas enfant et jamais adulte – ce n’est pas une insulte d’être femme quand on sait briller par son feu caractère. Si tu as appris à obéir à ton père, il est bien le seul, bien que sur l’île Bara tu as travaillé plus amplement ta discipline. Tu aurais autrement été fiancée dès tes premières années à un riche moldu, afin d’agrandir le territoire Malfoy, ce genre de transactions pas rare chez vous tant que les richesses dudit moldu soit immenses. C’est au contraire une des deux jumelles qui s’vu marier, afin qu’tu puisses garder ta place dans le monde magique. Ayant peu de différence d’âge avec l’aîné Malfoy, vous êtes tous deux proches et respectez l’autre suffisamment pour vous parler franchement. Il est déjà arrivé, enfants, que tu lui répondes d’une claque quand il jouait au maître, gardant cette habitude de vous affronter au fer même aujourd’hui. Vraiment, ton enfance n’fut pas triste, forgeant simplement une jeune femme à la personnalité de fer.



◊ AVEUGLEMENT TNEMELGUEVA

Perdre la vue, une épreuve qui, au lieu de te stresser, anime ton sang. Ton palpitant résonne dans tes oreilles d’adrénaline, tu t’forces donc à prendre de longues et lentes respirations afin de reprendre le contrôle de ton ouïe, qui sera ton meilleur atout pour cette épreuve. Démunie mais qu’à moitié, tu as quelques fois pratiqués dans des conditions similaires afin de te préparer à aujourd’hui. Quand la danse commence au milieu des bois, tu appuies ton dos contre l’arbre le plus proche afin de te donner un premier repère – glissant autour, puis sur son voisin de droite ou de gauche, pour t’concentrer sur les attaques sans t’prendre un arbre en plein visage.
Du sang, la chaleur qui imbibe ta cuirasse, mais tu t'en sors quand même très bien. T'es surprise par une lame à l'aveugle, t'vengeant cependant en plantant la tienne d'manière mortelle. Ce qui t'as angoissée n'est pas la blessure, plutôt les conséquences d'avoir été blessée pendant l'épreuve. La blessure guérit, l'orgueuil moins bien qu'au fond, elle n'empêche pas la continuité d'ton aventure. Qu'on te lance dans la prochaine aventure, tu es prête.

C’est de ton grand-père que tu as appris le plus sur les dragons, étant lui-même dragonnier dans son jeune temps. Il parle encore aujourd’hui de lui avec tristesse, comme il a péri sur le champ de bataille, ainsi que sur la manière qu’il fut choisi par l’imposante bête majestueuse. Ta rencontre à toi, toutefois, n’eut rien de semblable.
C’est une journée lumineuse, seule dans ton coin comme un ou deux autres camarades, tu regardes les dragons de loin, te demandant comment faire pour les approcher sans te faire manger. Installée sur une pierre large, tu profites des rayons qui réchauffe ta peau laiteuse, et c’à un moment qu’tes yeux sont dissimulés derrière tes paupières qu’un bruissement d’ailes fait voleter tes cheveux. Ouvrant les yeux, tu tombes nez à nez avec un dragon aux écailles foncées, des épines hérissées qui t’donnes pas de doutes sur sa race – un magyar à pointes. Rares sont les moments où ton cœur bat la chamade mais tu le sens présentement battre dans tes oreilles, tandis qu’aucun de vous ne bouge ni brise le contact visuel. Pourtant ça te semble clair, il te met au défi d’être assez bien pour lui.

Rares aussi sont les moments où tu souris de toutes tes dents, l’regard brillant alors que tu t’élèves de plus en plus haut sur le dos de Ferox. S’adapter au dragon et son caractère n’a pas été facile, malgré sa rapide venue près d’toi par cette belle journée printanière. Plus d’une fois tu t’es vu éviter de justesse un rayon de flammes, bien que ce soient celles-ci qui t’ont apprises ton affinité avec la magie du feu. Reconnaissant là la fille qui sommeille en toi, quand se fut ta crinière qui fut en danger des flammes, ces dernières sont parties en fumée avant de la cramer – devant ton regard surpris, ainsi que celui de Ferox. T’imagines que c’est là également qu’il s’est apaisé, bien que tu restes plus que maladroite devant cet élément que tu dois apprendre à travailler, autant que ta relation avec le Magyar.
Aujourd’hui, cependant, t’as pu monter sur son dos, près de cinq après ta rencontre avec lui. Il a grossit depuis le temps, prenant de plus en plus l’ampleur d’un dangereux adulte – bien que tu espères le voir s’agrandir davantage encore. Il est imposant, terrifiant, mais toi, il n’a que voler ton palpitant.



◊ SOLITUDE EDUTILOS

Tu inspires par le nez, expire par la bouche, ce jeu d’respiration ne s’arrêtant jamais – comme tu ne veux pas arrêter de courir. T’as un monstre derrière toi et malgré le bois que tu as réussi à rendre pointu au bout pour te faire un semblant d’arme, tu ne peux pas l’affronter. L’arme de fortune ne t’aidera pas, et mourir n’est pas dans tes plans. Tu t’ramasses des branches au visage mais ne t’arrêtes pas, arrivant près d’une falaise rapidement. Les crocs ou l’eau, le choix ne s’fait pas difficile et tu sautes, t’battant contre le courant pour garder la tête à l’air libre, jusqu’à ce que tu arrives à un bassin qui, malheureusement, n’se fait pas tranquille. Des strangulots te tirent les pieds, mais tu réagis vite et les pique d’ta lance boiteuse afin qu’il te lâche juste assez pour que tu t’éloignes rapidement pour rejoindre la terre ferme.
Tu te donnes le droit à de courtes minutes de repos, afin de retrouver ton souffle et poser ton regard sur le ciel noir. Pas facile, cette épreuve, mais tu n’as pas terminé de courir. Tu reprends ton avancée, refusant d’arrêter pour de vrai tant que tu n’as pas réussi à te rendre à destination. Une autre victoire afin de montrer que tu as ta place, hors de question de rater, sinon, la mort, tu l’aurais méritée.

Beaucoup, en arrivant sur le champ de bataille, voient leur force diminuer. Avec raison, car la guerre n’est pas facile, l’odeur du sang, la mort, la vue des cadavres et des chaires déchirées – mais pas pour toi. Pas que parce que te trouver sur Ferox t’offre un combat différent, car même sur la terre ferme tu adores t’trouver en pleine action sanglante. C’est ta place, celle dont tu es toujours impatiente de retrouver, tout comme ton dragon qui peut en profiter pour brûler et manger sans concession. La guerre, c’est toi, et si tu as certaines preuves à faire en tant que dragonnière ce n’fut pas si difficile de monter les échelons, prendre tes aises en tant que général après quelques temps. Tu manges des combats comme petit déjeuner, t’assurant d’créer un minimum de liens avec tes soldats pour être le plus efficace et dangereux que possible. Tant qu’on combat bien, tu rends bien.

« Je suis satisfaite d'être ton mentor, Gwynevere. Je n'doute pas que tu feras une excellente dragonnière. » que tu conclues de votre rencontre, avant de lever un regard vers vos deux dragons, installé plus ou moins loin l'un de l'autre pour se toiser tranquillement. Il y a bien des années que tu comptes la Peverell dans ton entourage, la belle ayant un temps été fiancé à ton petit frère, le cracmol. Naturellement ça n'a pas duré, comme il n'a jamais su faire preuve de magie. Il n'empêche que Gwynevere se retrouve souvent chez les Malfoy, bien que tu ne te sois jamais arrêté à te demander pourquoi - ça ne t'intéresse pas. Mais tu es maintenant sa mentor, ce qui te fait, bien que tu ne le dises pas ainsi, plaisir comme tu trouves la jeune fille forte, avec un caractère qui pourra sans doute l'amener loin, si elle y met suffisamment du sien.
Votre présente rencontre est cependant de courte durée, quand ton regard s'pose sur une silhouette à moitié dissimulée. « Je vais devoir couper court à cette réunion. » qu'tu dis froidement, bien que le ton ne soit pas dirigée vers la jeune dragonnière. Tu sais sur qui tu vas tomber, une fois que la capuche tombera. Tu sais et tu ne veux pas, t'faisant impatiente devant l'insistance de cette femme à te revoir. Devras-tu arriver à des fins drastiques, pour qu'elle te laisse tranquille? Ça ne serait ni la première, ni la dernière fois après tout, elle devrait se méfier et pourtant... pourtant elle ne le fait pas, pourtant ton envie n'est pas aussi palpable qu'avec ton défunt mari, malgré le dégoût qui t'prend aux tripes chaque fois que tu la vois.



La mort tu sais l'offrir, et quand tu avais parlé à ton mari d'un cadeau, il ne pouvait certes pas savoir que c'est d'elle que tu parlais. Lui, tu n'pourrais dire s'il était aveugle ou peu concerné par ton manque d'appétit sexuel, mais avec une tête aussi entêtée et forte que la tienne il n'avait pas droit à ses désirs aussi souvent qu'il le voulait. Heureusement, car la grossesse ne t'as jamais intéressée, voulant plutôt te concentrer sur les combats, ta seule vraie passion avec Ferox. De toute manière, d'autres Malfoy auraient la possibilité de perpétuer votre nom, et tant que tu serais mariée, tu ne pourrais retrouver ton patronyme – encore moins intéressée de mettre bas alors que tes héritiers ne seraient même pas de la seule famille à qui tu es loyale jusqu’à l’os. Un cheval devant l'autre empêche la discussion, ce qui te convient très bien - ton visage n'change pas, impassible, quand vous arrivez à destination et qu'il te questionne curieusement de la raison d'votre présence ici.
Il n'en est jamais revenu, de ce voyage, toi en piteux état. Brigands – c’est l’explication que tu offres quand on te descend de ton cheval, à moitié couverte de sang. Plusieurs, ce qui explique la plaie dans ton abdomen, alors que tu as le flash de ton maintenant mort-mari qui te plonge désespérément sa petite lame pour s’défendre. Inutilement, car ton regard est en feu et tu demandes du sang. Son sang. L’histoire est avalée par les bonnes gens, on te soigne et on t’offre sympathies, sans savoir que ce statut de veuve te ravit.

Ferox crache ses flammes sur un arbre à moitié mort, pour faciliter le travail des paysans à le mettre à terre. Après avoir mangé le feu des yeux, tu tournes ton attention sur ce qui vous entoure, un court sourire satisfait aux lèvres d’te dire que tout ça, c’est tien à présent. Pas si éloigné de la maison Malfoy, c’est plus facile de demander un transport par les airs, puisque tu ne quittes que rarement ton dragon à présent. Vos yeux se croisent, d’ailleurs, et tu te sens de suite apaisée.

Bienvenue sur Founder's Era !
Me voila habituée à être folle de tes personnages et de ta plume, celle-la fait pas exception à la règle. Elle est tout ce qu'est Godric mais en plus femme - d'quoi les faire tomber raide l'un de l'autre. J'ai full hâte de jouer ca en rp
Puis d'la voir si grandiose sur son dragon - bienvenue en jeu bro

A présent que tu fais parti de notre communauté, tu peux t'assurer avoir bien été ajouté au bottin des avatars , tu peux demander un rang personnalisé , tu peux faire ajouter ta famille de sang pur à la liste des duchés. Nous te proposons ensuite d'ouvrir ta fiche de liens et de passer sur celle des autres, avant de te lancer en rp et d'ouvrir ton journal de rp que tu peux tenir à jour à mesure du jeu. Enfin, tu peux à ton tour proposer des pré-liens , des personnages vacants ou ta famille . N'hésitez pas à nous rejoindre en chatbox , à flooder ou à te lancer en rp tout de suite ! Bon jeu sur FE !