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Je cours après le loup. Flore/Ciaràn

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MessageSujet: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyMer 26 Juin - 1:50

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


Aujourd'hui tu dois te rendre au château après un hibou reçu de ton roi. En effet tu dois rendre des comptes concernant les derniers vikings proches de côtes. Vous les avez repoussé sans effort c'est certain mais votre roi apprécie d'avoir son propre avis et surtout, il aime que ses généreux viennent lui faire un rapport directement, face à face. Cela ne te dérange pas, le palais est un endroit calme et accueillant et tu aimes te promener dans les couloirs. Au moment où tu arrives le roi est encore en audience et tu dois attendre avant qu'il ne t'accueille. Cela prend quelques minutes avant que tu ne vois ton souverain se diriger vers toi et que tu ne lui rendes hommage comme il se doit. Tu n'es peut-être pas un sang-pur mais tu respectes le protocole à la lettre surtout, que tu dois tout à ce roi. Ton roi, qui t'a offert un titre, des terres et un statut auquel tu n'aurais jamais osé rêver. Tu as tout grâce à lui et ton allégeance est sans faille, c'est certain. Ainsi tu lui fais un rapport avant de l'aider à prendre une décision. Un instant il envisage d'envoyer tes hommes vers les villages vikings qui se tiennent à quelques semaines de vos côtes mais ce serait déclarer une guerre dont vous n'avez pas besoin. Et puis l'attaque est isolée, si elles deviennent régulières là en effet, il faudra prendre une décision. Il semble satisfait de tes conseils et te renvoi chez toi, avec un sourire qui t'enchante plus que tu ne le devrais. Tu admires cet homme, vraiment et ce n'est pas arrivé souvent. C'est un bon roi, sage et calme qui prend le temps d'écouter tout ce qu'on peut lui dire avant de prendre une décision. Tu aimes cela.

Il t'autorise à aller te promener dans les jardins que tu affectionnes tout particulièrement et sans attendre, tu te rends dans les fameux jardins du palais. Immenses et gorgés de fleurs magnifiques, tu ne met pas longtemps avant de trouver ta place sur un banc au milieu de buissons qui contiennent des fleurs que tu n'avais encore jamais vu. Mais alors que tu es perdu dans tes pensées, tu entends un bruit derrière toi alors que le buisson bouge à peine. Tu te relèves aussitôt avant de sortir ton épée, d'un air menaçant. Tu t'attends à tout en étant ici, après tout le palais peut bien être la cible d'une attaque ou d'une intrusion, non ? « Montrez vous ! » Dis-tu en tenant bien fermement ton épée, prêt à attaquer si besoin.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyMer 26 Juin - 7:51

Je finis de rajuster les manches trop longues autour de mes bras et de rajuster le moindre pli de ma robe. Je cachais soigneusement la moindre marque de mon corps. Ernesto avait vraiment fait fort sur ce coup-là. La pleine Lune s’était finie il y a deux jours et s’il m’avait maltraité sous ma forme de louve il l’avait fait aussi sous ma forme humaine. J’avais des bleues et des marques sur tout le corps, sauf le visage, il avait épargné le visage. Tu m’étonnes… On aurait posé des questions… Je m’observais dans le miroir, j’avais des cernes épouvantables sous les yeux, le problème des transformations était bien la fatigue.

Sauvé ! Enfin… tout était relatif, j’avais réussi à échapper pour quelques dizaines de minutes à Ernesto en me faufilant dans le dos d’Irène et dans son dos à lui pour fuir dans les jardins. Ouf, loin de lui. Je posais une main sur mon ventre. J’avais faim. Très faim… Je n’avais pas assez mangé… En même temps c’était Ernesto qui faisait mes repas… Et il les remplissait de drogue ou quoi. Hors de question que je gaspille ma magie du sang pour purger le mien de drogue. À la rigueur je prenais une bouchée pour voir et au moindre goût suspect je repoussais l’assiette en le foudroyant du regard. Je m’écartais des chemins pour m’oublier dans les buissons.

La grosse voix du chef des nécromanciens me fit sursauter. Je ne m’étais pas rendu compte qu’il était là ou quoi. Je vis l’épée et avalais ma salive avant de m’avancer doucement. L’éclat de l’argent de son épée aurait put me faire grogner. Je sortis à pas lents des buissons pour ne pas l’effrayer.

« C’est Flore Juglar, duc McLaren. »

Je lui avais déjà parlé plusieurs fois, mais je continuais d’utiliser son nom de famille. Je lui faisais confiance enfin… confiance pour un humain ! C’était déjà pas trop mal. Je tirais mes manches pour m’assurer qu’il ne voit pas les bandages et les marques.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyJeu 27 Juin - 2:05

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


Tu tiens ton épée fermement, t'attendant à tout moment à voir surgir du buisson un étranger quelconque, venu chercher une querelle que tu es prêt à assumer. Oui tu peux t'battre à tout moment, tes sens sont en alertes à chaque seconde et tu peux attaquer dés que le besoin s'en fait sentir. Et puis tu es préparé à cela depuis que tu es entré à l'armée, tu refuses d'être pris par surprise et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. T'es bien ancré sur tes pieds, l'épée lourde entre tes mains te donne une sorte de pouvoir presque mystique et tu attends de voir le visage de la personne qui osera venir troubler ton repos, ton instant de paix au milieu de ces jardins si agréables. « C’est Flore Juglar, duc McLaren. » Tu reconnais la voix et aussitôt tu sent chacun de tes muscles se détendre, lentement. Tu pousses un soupir avant de laisser retomber ton épée, la pointe vient alors taper au sol dans un petit bruit discret. « Flore... Vous m'avez surpris. » Dis-tu avec un petit sourire en croisant son regard. Non elle ne t'a pas fait peur, un nécromancien ne connait pas la peur. Il a depuis longtemps oublié ce que cela pouvait être. Tu as juste été surpris, voilà tout. Ce n'est pas souvent qu'on peut croiser quelqu'un ici, les jardins étant à la famille royale et à ceux qui ont l'accord pour s'y promener quelques heures, c'est bien rare de trouver quelqu'un. « Comment allez-vous ? » Que tu demandes enfin en rangeant ton épée dans son fourreau de cuir de dragon. Une merveille et ta première folie, lorsque tu as été nommé chef des nécromanciens.

Tu connais Flore pour l'avoir croisée plus d'une fois dans ce même palais. Tu as été touché et tu l'es toujours d'ailleurs, par cette étrange sensibilité qui semble percer à travers chacun de ses gestes, de ses regards, de ses clignements de paupières. Tu la trouves douce, fragile et tu as l'impression qu'elle pourrait s’effondrer à tout moment, comme si tu devais la protéger de son ombre directement. Peut-être est-ce à cause de tes fonctions de nécromancien, en tout cas tu aimes passer du temps avec elle. « Venez donc vous asseoir. » Dis-tu en lui montrant le banc où tu étais installé il y a encore quelques minutes. Vous ne faites rien de mal après tout, vous profitez d'un moment de tranquillité l'un avec l'autre dans un jardin magnifique aux fleurs très rares. « S'il vous plaît laissez tomber l'étiquette. Ciaràn sera très bien. » Dis-tu une fois encore, alors qu'elle semble incapable de te nommer par ton prénom.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyJeu 27 Juin - 10:00

J’entendis le tintement de l’épée au sol et les battements de son cœur ralentir. Je sortis doucement de ma cachette. Je lui rendis son sourire et inclinais la tête. C’était sûr, je passais très souvent inaperçu alors quand j’arrivais comme je venais de le faire… C’était normal, il n’y avait pas de mal. Je ne quittais pas l’épée des yeux quand il la rangea, j’avais reconnu l’éclat de l’argent et mes poils s’étaient hérissés malgré moi. Sa brûlure… Je savais ce que c’était. Je hochais la tête en répondant tout doucement :

« Bien et vous ? »

Mensonge. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que je n’allais pas bien, que je n’avais pas assez mangé et que j’étais plus qu’épuisée. Merci Ernesto… J’espérais vraiment qu’il mettrait plusieurs heures à me retrouver. Quoi que… il a un don pour la traque… Si bien que je comptais au moins une petite heure. J’obéis sagement et m’assis délicatement en regardant autour de moi les fleurs en évitant de regarder Ciaràn. Je l’aimais bien ce nécromancien, il était toujours gentil et aimable avec moi. Je hochais la tête.

« Ciaràn. D’accord. »

Je m’arrêtais légèrement avant de l’observer avec attention. Je n’avais jamais vraiment fait attention à son nom et à son conté… Mais… Il venait d’Écosse ? Je le détaillais davantage avant d’oser reprendre la parole :

« Vous êtes bien duc d’Abercorn ? C’est bien en Écosse ? »

Est-ce qu’il parlait écossais ? J’avais l’impression de chercher désespérément des gens venant de mon pays, parlant sa langue… j’avais besoin de retrouver une partie de mes racines. Je n’aimais pas parler espagnol ou grec, je détestais ça, à la rigueur l’anglais je le parlais, mais je préférais clairement parler dans ma langue maternelle. Même s’il y en avait un qui adorait me frapper si je faisais ça.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 28 Juin - 4:41

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


« Bien et vous ? » Tu souris doucement en hochant la tête, d'un geste incroyablement poli. Ta mère disait souvent que ce n'est pas parce que tu n'es pas un sang-pur, que tu ne dois pas être bien élevé. Et que tu apportais avec toi ton éducation, celle de tes parents et de ta famille. Et que tu devais te montrer parfait, irréprochable afin d'éviter de faire honte à l'éducation que tu avais reçu. Il faut croire que cela t'a beaucoup marqué, car tu te montres aussi charmant envers les grands de ce monde que le moindre serviteur que tu croises. « Très bien merci. » Dis-tu simplement avant d'observer plus profondément son visage. Tu fronces les sourcils, tu vois bien que cela ne va pas. « Vous semblez fatiguée Miss. Tout va bien ? Vous êtes sûre ? » Que tu demandes avant de lui faire signe de s'installer avec toi. Elle accepte enfin de te nommer par ton prénom et tu es satisfait de voir que cette barrière entre vous se brise. Après tout, tu aimes que les gens soient naturels avec toi, tu aimes qu'ils se laissent aller. Tes hommes sont tes frères, ils te nomment Ciaràn la plupart du temps ou alors général mais cela ne va jamais plus loin. Et en dehors des cérémonies officielles, tu aimes qu'on s'adresse à toi comme à un égal.

« Vous êtes bien duc d’Abercorn ? C’est bien en Écosse ? » « Je me dois de vous reprendre Miss, c'est en Irlande. Je suis moi même Irlandais, désolé de vous décevoir. » Dis-tu avec un sourire d'excuse dans sa direction. Tu t'installes plus confortablement sur le banc à disposition des invités, maintenant que vous êtes tous les deux et que vous ne risquez pas d'être dérangé. « Pourquoi cette question ? Vous avez besoin d'un renseignement ? » Que tu rajoutes en te tournant à moitié vers elle. Tu l'aimes bien Flore, elle te semble douce et fragile et tu as envie de l'aider. Surtout quand son visage laisse voir une telle fatigue, un épuisement comme jamais tu n'en as vu sur quelqu'un d'autre.

Et alors que tes yeux glissent sur elle, tu vois une petite marque noire sur sa peau alors que la manche de son haut c'est à peine relevée. Tu fronces les sourcils alors que ton cœur se met à battre plus vite. « Qu'est ce que c'est, ça ? » Dis-tu sans lâcher le peu que tu vois. Te doutant de ce que c'est, mais préférant l'entendre de sa bouche à elle. Après tout, tu sais bien de quoi les gens sont capables et une telle marque, si foncée, c'est bien la preuve qu'elle a été attrapée très fortement.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 28 Juin - 9:25

J’hésitais à parler, à expliquer ce qu’il s’était passé. Je passais une main dans mes cheveux sans rien dire un instant. Est-ce que je pouvais dire que j’étais une louve ? Ah oui… non… Il y en avait un qui ne serait pas d’accord. Je haussais les épaules.

« J’ai eu quelques… soucis durant ces derniers jours. »

Je n’avais pas envie de trop en parler… Parce que derrière c’était bien moi qui prenais la punition. Je préférais me concentrer sur le reste, savoir s’il pouvait m’aider à retourner chez moi. Oh… Un Irlandais… Dommage. Mais il restait sympathique malgré tout et j’étais contente… pas d’avoir un allié, mais une connaissance amicale plus qu’autre chose. J’ignorais quand on pouvait dire ami en réalité. Je souris timidement.

« Je suis née en Écosse. Et ça fait une dizaine d’années que je n’ai pu y aller. Cela me manque. »

C’était de la résignation dans ma voix. Si j’avais pu je n’aurais pas quitté mon chez moi… Mais c’était autre chose qui en avait décidé. Je rajustais ma manche avant de sursauter à sa question. Son cœur battait trop vite et j’observais son visage. Il ne lâcherait pas sans avoir eu… un semblant de vérité. Qu’aurait-il fait s’il haïssait les loups comme moi ? Je détournais les yeux. Mais avoir un allié… un ami pour m’aider contre Ernesto… C’était possible. Je remontais ma manche jusqu’au coude, laissant l’autre baissé.

« J’ai eu… quelques jours très difficiles. Mon… celui qui passe pour mon garde, aime me faire du mal… »

Et il essayait de le cacher à ma sœur, facile, elle n’était pas assez présente pour remarquer quoi que ce soit. Et lui me bourrait de plantes curatives… Ça marchait parfois pour dissimuler pas mal de plaies. Mais pas toujours comme aujourd’hui. Il avait trop forcé et je n’avais pas assez d’énergie pour utiliser ma magie du sang pour me soigner.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyMer 3 Juil - 6:37

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


« J’ai eu quelques… soucis durant ces derniers jours. » Tu te met à hausser les sourcils en croisant son regard. Si il a bien une chose qu'on ne peut pas faire, c'est bien te mentir. Tu es habitué à la nature humaine, tu sais comment elle agit lorsqu'elle semble prise au piège et tu sais voir quand on ne te dit pas tout. Pire encore, quand on te cache la vérité. Et là c'est le cas. « C'est à dire ? » Que tu demandes l'air de rien, voulant démêler le faux du vrai et surtout savoir pourquoi elle a des marques noires sur les bras. Tu veux bien qu'elle invente une excuse comme une chute, mais tu sais aussi que l'homme est un être horrible, abject et tu as assez vu de tes propres yeux pour savoir qu'elle peut très bien avoir été torturée d'une manière terrible. Ou avoir été frappée par un homme n'ayant aucune honte. Tu l'as vu de tes propres yeux trop souvent à ton goût. Lorsque l'homme ne se sent plus assez puissant, il laisse parler ses plus bas instincts et cela passe parfois par la violence.

« Je suis née en Écosse. Et ça fait une dizaine d’années que je n’ai pu y aller. Cela me manque. » « Pourquoi ne pas y retourner ? Je pourrais vous y emmener de quelques coups d'ailes. » Dis-tu avec un sourire, voulant voir son visage s'illuminer alors qu'elle semble d'un coup si triste. Tu te doutes bien qu'étant loin de ses terres elle doit se sentir bien seule et surtout, déracinée. C'est souvent le drame de ceux qui quittent leur pays et n'y retournent plus jamais ou alors, pas assez. Tu ne sais pas vraiment ce que c'est, l'armée est ta famille et tu te sent chez toi auprès de tes hommes, de tes frères. Mais les premiers temps lorsque tu étais jeune, il est vrai que tu avais la nostalgie de tes terres. C'est passé depuis, heureusement. « J’ai eu… quelques jours très difficiles. Mon… celui qui passe pour mon garde, aime me faire du mal… » Tu fronces les sourcils une fois encore, sentant une sorte de colère sourde monter en toi. « Comment ça ? Expliquez moi. » Dis-tu alors que tu sent que tu perds un peu ton sang froid. « Je ne supporte pas qu'on fasse cela à quelqu'un. C'est abject. Qui est-ce ? » Dis-tu encore avant de te rendre compte que tu dois la rassurer, surtout.

« Vous ne risquez rien à me parler, je vous l'assure. Je ne vous attirerais pas d'ennuis. » Tu te doutes bien que si ce bourreau, car c'est bien ainsi qu'il faut l’appeler, découvre qu'elle t'a parlée alors elle sera punie sévèrement. « Vous avez d'autres marques ? » Que tu rajoutes enfin, devinant que si elle a cela au bras, elle doit avoir pire ailleurs. Dans des zones cachées, car évidemment il ne faut pas qu'on découvre les horreurs que cet homme peut lui faire subir. Et tu attends, voulant découvrir qui ose faire cela sur les terres de ton roi.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyMer 3 Juil - 9:38

Je haussais les épaules sans rien dire. J’étais fière d’être une louve, mais ici je pouvais vite finir ouverte en deux parce que j’aurais été potentiellement une menace pour le roi. Alors que je ne m’en approchais pas, j’évitais soigneusement le plus possible les nobles. Retourner en Écosse… Ma gorge se serra à cette idée et je secouais la tête avant de répondre d’une toute petite voix :

« Je n’en ai pas le droit… On m’a arraché à ma mère sur ordre de celui se prenant pour mon géniteur et je ne peux quitter l’entourage de ma demie-sœur. »

Je serrais les poings sur le tissu de ma robe. Je ne pourrais pas retourner en Écosse si facilement… Il faudrait que je trouve un moyen d’y aller et m’y cacher assez longtemps pour qu’Ernesto ne me retrouve pas… Ou alors que je trouve un moyen d’avoir un mari écossais. Ou que mon oncle réclame ma tutelle… S’il était encore vivant. Je finis par avouer légèrement ce qu’il se passait avec Ernesto. Je sentis le cœur de Ciaràn s’emballer et l’odeur de la colère émaner de lui. Je soutiens son regard. Dire ? Ou ne pas dire ? J’attendis qu’il se calme un peu avant de répondre tout doucement :

« Ernesto de Oropesa Acecha. Il est au service de mon géniteur depuis sept ans. Il est particulièrement imaginatif dans l’art de la torture. Physique ou mentale. Il me considère comme un monstre et je crois que beaucoup de personne l’encourageraient en réalité. J’en ai partout des marques, je ne me laisse pas faire et il a beau me bourrer de plantes pour que je guérisse plus vite ou de me droguer… Les marques restent, tout comme mon refus de plier. Et si vous vous posez la question, ma sœur n’est pas… réellement au courant de tout ça. Elle l’est pas en fait. Il est… discret. »

Je remontais mon autre manche aussi haut que possible pour montrer les bandages qui remontaient haut. Et j’avais d’autres marques sur le corps. J’eus un vague sourire.

« Je ne peux pas tout vous montrer, sinon autant enlever la robe. »
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 5 Juil - 1:27

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


« Je n’en ai pas le droit… On m’a arraché à ma mère sur ordre de celui se prenant pour mon géniteur et je ne peux quitter l’entourage de ma demie-sœur. » Tu fronces les sourcils, sentant que cette histoire semble plus compliquée qu'on ne le pense. Tu te passes une main dans les cheveux, ils sont encore court et ils n'accrochent pas tes doigts. « Pourquoi vous ne pouvez pas quitter son entourage ? Sait-elle ce qui vous arrive ? » Dis-tu en faisant référence aux marques qui parsèment sa peau pourtant si claire. On dit que parfois les femmes marquent vite mais là tu penses sérieusement que le bourreau doit avoir une sacrée poigne pour lui laisser des traces pareilles sur le corps. « Ernesto de Oropesa Acecha. Il est au service de mon géniteur depuis sept ans. Il est particulièrement imaginatif dans l’art de la torture. Physique ou mentale. Il me considère comme un monstre et je crois que beaucoup de personne l’encourageraient en réalité. J’en ai partout des marques, je ne me laisse pas faire et il a beau me bourrer de plantes pour que je guérisse plus vite ou de me droguer… Les marques restent, tout comme mon refus de plier. Et si vous vous posez la question, ma sœur n’est pas… réellement au courant de tout ça. Elle l’est pas en fait. Il est… discret. » Tu fermes les yeux, essayant de contenir ce qui monte en toi. Cette colère qui te fait grimacer et qui te donnerait envie de rechercher toi même ce Ernesto pour lui faire passer l'envie de s'amuser de la sorte. « Pourquoi est-ce qu'il vous considère comme un monstre ? » Dis-tu enfin au bout de quelques secondes, quand ta mâchoire se desserre un petit peu. Pas assez car ta voix est tremblante et tu te retiens tellement que tu es certain d'avoir mal aux dents demain, à force de les serrer.

« Pourquoi ne pas en parler à votre sœur ? Vous voulez que je le fasse ? Je suis un proche du roi, je peux parler à n'importe qui dans ce palais. » Dis-tu alors que ton statut avantageux, te donne un accès presque illimité au palais royal. Elle relève un peu ses manches et tu observes son bras bandé, preuve qu'elle est bien plus blessée qu'elle ne veut bien le laisser voir. « Je ne peux pas tout vous montrer, sinon autant enlever la robe. » « Ces séances sont-elles régulières ? » Que tu demandes enfin en relevant les yeux et en la regardant elle. « Je peux faire quelque chose. Le faire arrêter, le faire cesser, le tuer même. » Dis-tu alors qu'un homme qui fait cela ne mérite pas la vie. Et tu serais enchanté de la lui ôter si seulement on t'en donnait l'accord.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 5 Juil - 9:39

« Ordre de notre géniteur commun. Pas… réellement. »

Je ne savais pas réellement à quel point Irène était au courant ou fermait les yeux. Elle savait que j’étais souvent puni parce que j’avais toujours, et aujourd’hui encore, refusais de me soumettre au roi d’Espagne. Forcément que cela avait des impacts sur la vie. Et le pire était bien sûr ma « malédiction » lupin. C’était con, j’en tirais une fierté. Je ne dis rien, essayais de faire oublier une question sur le monstre. C’était vrai que… Se transformer en louve noire d’un mètre de haut au garrot au pelage noir et aux yeux rouges… Je respirais profondément en rajustant les manches autour de mes bras pour cacher les marques.

« Non. Ça ne servirait à rien. Je préfère… éviter, elle a déjà assez de soucis comme ça. »

Avec son enfant, ses nouvelles fiançailles, tout ça… Je n’avais pas envie l’en rajouter. Je pouvais me débrouiller seule sur ce côté-là. J’entendais le cœur de l’homme battre avec violence et son odeur de colère emplissait mes sens. Je le détaillais avec attention sans rien dire, serrant mes doigts les uns entre les autres avant de ricaner.

« Tous les jours, plus ou moins, à différent degrés. Entre ça, les drogues, dans les plats, tout ça… Pourquoi faire ? On ne tue pas un homme qui obéit aux ordres de son roi et on ne risque pas un conflit juste pour une bâtarde. Et je préférerais… presque… moi-même lui arracher la gorge. »

Ou retourner chez moi. Je fis un sourire de loup-garou et passais une main dans mes cheveux avant d’entendre mon ventre gronder de faim. Je passais une main sur mon ventre en rougissant un peu.

« Désolé… Je n’ai pas réellement pu manger à ma faim. La drogue dans mes plats n’est pas réellement ce que j’adore. »

Il en mettait un peu trop, je le sentais à un mètre du plat, et c’était hors de question que je ne me drogue juste… pour lui faire plaisir.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 5 Juil - 12:44

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


« Ordre de notre géniteur commun. Pas… réellement. » Pas réellement ? Donc elle a des doutes. Donc elle sait plus ou moins ce qui se passe et le fait que cette jeune fille est torturée et humiliée. Elle s'en doute et elle ne fait rien. N'est-ce pas le pire au final ? De se douter de ce qu'il se passe et de choisir volontairement de ne rien faire ? Sans doute. Tu refuses toi de rester inactif, tu n'as pas peur des retombées et même, tu voudrais bien qu'on vienne te chercher des noises. Tu sais recevoir, surtout quand tu as quelque chose sur le cœur. « Non. Ça ne servirait à rien. Je préfère… éviter, elle a déjà assez de soucis comme ça. » « Qui est-ce ? » Dis-tu en te tournant vers elle et en la regardant qui ajuste ses manches sur ses bras. Elle ne veut pas te montrer plus longtemps les marques qui barrent sa peau et puis tu n'as pas besoin d'en voir d'avantage, tu devines sans soucis ce qui doit rester sur son corps et ce qui est caché à ton regard inquisiteur. Et sombre, car il n'y a rien de pire pour toi que de s'en prendre à quelqu'un d'innocent ou qui n'a rien demandé. Et même, aucune punition ne justifie de telle marque.

« Tous les jours, plus ou moins, à différent degrés. Entre ça, les drogues, dans les plats, tout ça… Pourquoi faire ? On ne tue pas un homme qui obéit aux ordres de son roi et on ne risque pas un conflit juste pour une bâtarde. Et je préférerais… presque… moi-même lui arracher la gorge. »
« Faites le ? » Que tu demandes avant de froncer les sourcils. « Quel roi demande cela ? Le notre ? » Dis-tu en refusant d'entendre que l'homme que tu admires, qui t'a offert des titres, du pouvoir, une situation, accepte qu'une jeune fille ne se fasse torturer de la sorte. « Pourquoi est-ce qu'il obéit à des ordres ? Qu'avez-vous fait pour mériter cela ? » Que tu demandes encore avant d'entendre son ventre qui grogne douloureusement. Tu te met à sourire, malicieusement.

« Désolé… Je n’ai pas réellement pu manger à ma faim. La drogue dans mes plats n’est pas réellement ce que j’adore. »
Ton sourire se perd alors que tu te tournes et que tu sors de ton paquetage, que tu emportes toujours avec toi car tu ne sais jamais combien de temps vont durer tes déplacements, de la nourriture. Le tout est bien emballé dans un linge blanc propre et sans attendre, tu le lui poses sur les genoux. Il contient un peu de pain, des saucisse, du fromage, une pomme ou deux et quelques tranches de lard fumé. Pas de quoi tenir des jours, mais assez pour faire un ou deux repas. « Gardez tout. Je tacherais de repasser assez souvent au palais pour vous apporter de la nourriture que vous pourrez manger ici ou cacher. Et je vous rassure, celle-ci est saine. » Dis-tu avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 5 Juil - 13:44

Je restais silencieuse face à la question sur ma sœur. Je ne voulais pas lui attirer d'ennuis. Je me contentais de fixer l'homme en restant silencieuse. Je ne pouvais rien dire, elle n'avait pas besoin d'une sale réputation pour l'instant. J'eus un mauvais sourire quand il évoqua de trancher la gorge à Ernesto, un ricanement sombre sortit de ma gorge.

« J'ai plusieurs fois essayé... Jamais avec succès malheureusement !»

C'était comme ça. Plusieurs fois j'avais tenté de me tuer de le blesser... Rien. Jamais je n'avais réussis. Pas faute d'avoir essayé. Le roi anglais ? Je secouais la tête. Mon nom ne parlait pas assez l'Espagne ? Quoi que... Avec mon bel accent écossais que j'entretenais soigneusement ... C'était pas évident. Je lâchais du bout des dents en avouant simplement la raison de tant de maltraitance. Enfin, en partie la raison.

« Le roi d'Espagne. Il n'aime pas que sa bâtarde lui tienne tête et refuse de se soumettre ou même de l'appeler "Père". Ou que je tente régulièrement de me faire la malle. Visiblement il pense que je lui suis redevable. »

Je serrais le poing et respirais profondément pour chasser la colère montante. La douleur au creux de mon ventre me rappela à la réalité. Merde... En plus j'étais faible à cause de ça. Ne pas manger. Je ressentais la faim... J'avais faim. Mais je préférais me priver que d'avaler une bouchée de nourriture trafiquée. J’écarquillais les yeux en voyant la nourriture sur mes genoux je relevais les yeux vers le général.

« Merci... »

C'était rare qu'on soit véritablement bon avec moi, du moins autant sans arrière pensée. J'attrapais le pain et, mauvaise habitude mais quand même, un petit reniflement pour m'assurer de la fraîcheur ou quoi je l'engloutis en mâchant à peine. Et même si je n'aimais pas plus la viande que ça en temps normale j'engloutis avec deux saucisses et le fromage les deux pommes disparurent tout aussi vite. Je soupirais de soulagement en sentant la sensation disparaître. Je m'arrêtais pour écouter autour de nous, guettant un bruit de pas que je connaissais trop bien ainsi que son odeur. Rien... Pour combien de temps ? Je comptais aussi les minutes. Je finis par rendre ce qu'il restait à Ciaràn

« Merci... C'est rare qu'on soit aussi gentil avec moi... Je préfère vous laisser le reste. Je ne peux rien avoir pour moi. Et je suis presque sûre qu'il trouvera en moins d'une minute ce délicieux paquet. Mais merci... Vraiment. C'était délicieux. J'espère pouvoir vous le rendre un jour »

Bien que mes capacités étaient très limité en ce moment. Il pourrait compter sur une louve pour arracher la tête à quelques ennemis. J'hésitais un peu à lui dire mon véritable nom. Mais je le tus encore pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyJeu 11 Juil - 20:45

Je cours après le loup
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Tu apprends qu'elle a tentée de se sortir de cet enfer en tuant son bourreau mais jamais en y arrivant. Elle non mais peut-être que toi tu parviendrais à le réduire au silence, cet homme qui ose attaquer de la sorte une jeune fille, la torturer comme cela pour une raison quelconque. Rien ne justifie cela, pas même le pire des crimes ou la nature la plus sombre qu'elle puisse porter en elle. Tu ne supportes pas le genre humain pour cela, pour les horreurs qu'il peut causer sans soucis pour une raison idiote, qui lui permet de justifier ses actes. Et pourtant tu es un soldat et tu as juré de défendre l'espèce humaine, justement de ce genre d'homme. Et tant pis qu'elle ne soit pas de la cours du roi Anglais, ce n'est pas une raison pour la laisser ainsi. « Le roi d'Espagne. Il n'aime pas que sa bâtarde lui tienne tête et refuse de se soumettre ou même de l'appeler "Père". Ou que je tente régulièrement de me faire la malle. Visiblement il pense que je lui suis redevable. » « Redevable pour ce qu'on vous inflige ? Quel comique. » Dis-tu en haussant les épaules, sachant que tu manques de respect à une personnalité royale, une personne que tu devrais respecter quoi qu'il arrive. Mais tu n'as juré allégeance qu'à ton propre roi, ton souverain et cela te rassure un instant de savoir qu'il n'est pas responsable des marques qui parsèment la peau de Flore. Mais cela n'ôte en rien l'horreur de ce qu'elle vit chaque jour.

Tu la laisses manger en silence, observant autours de vous que personne ne vous voit et que surtout, personne ne puisse rapporter à son bourreau que tu lui as donné de quoi se nourrir. Tu ne voudrais pas qu'elle soit torturée d'avantage et qu'elle soit punie simplement car elle a mangée ce que tu lui as offert. « Et pourquoi ne pas vous plier à ce que le roi Espagnol vous demande ? Peut-être que les tortures seraient moins sévères, moins régulières. » Dis-tu en sachant que tu parles de tortures et que cela ne sera jamais doux ni léger. Mais peut-être que cela pourrait durer moins longtemps ou que le bourreau pourrait avoir ordre d'être moins violent. Elle te rend ton bout de tissu avec ce qui reste et tu enroules le tout avant de le ranger dans ton sac. « Merci... C'est rare qu'on soit aussi gentil avec moi... Je préfère vous laisser le reste. Je ne peux rien avoir pour moi. Et je suis presque sûre qu'il trouvera en moins d'une minute ce délicieux paquet. Mais merci... Vraiment. C'était délicieux. J'espère pouvoir vous le rendre un jour » « Vous n'avez rien à me rendre, je le fais parce que j'en ai envie et que je le peux. Ce n'est pas un échange entre nous, c'est un don. » Dis-tu avec un sourire avant de l'observer. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je veux que vous me demandiez. Vous pouvez compter sur moi et si vous le voulez, je peux tenter d'intervenir contre votre bourreau. »
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 12 Juil - 0:01

« Je lui ai dit un jour qu'il aurait dû être bouffon et pas roi... Curieusement... Il a pas du tout aimé ! Et Ernesto non plus ! »

J'eus un sourire amère en repensant à la scène. Mais cela ne changeait rien j'assumerai la moindre insulte que je pourrais lui faire. Je finis ma bouchée avant de rire amèrement et de me lécher les lèvres le goût de la viande est agréable même si ce n'est pas la pleine lune. Lui obéir. Me soumettre. Un loup ne se soumet qu'un temps et cela pour mieux attaquer ensuite et déchiqueter celui qui ose se croire maître du loup. Même si je pliais, un peu, jamais je n'obeissais totalement. J'étais toujours prête à me réveiller et réveiller le loup. Je soutiens le regard de l'homme

« À une époque, j'ai été très... Docile, autant que je puisse l'être. Ernesto a continué de trouver des moyens de me blesser, de me torturer. Juste pour... " Garder les bonnes habitudes". Je n'ai qu'un père. Et c'est le frère de ma mère. Lui seul est celui que j'appelle père. Et pas un roi qui arrache a une mère sa fille, qui lui interdit de parler sa langue... Et qui lui ordonne de tuer pour lui. »

Oh je n'étais pas stupide. Les rares fois où je pouvais sortir pour mes jours de louves... Curieusement je finissais pas tuer un de ses opposants ou un criminel. Et ce même jeune. Je n'étais pas stupide. Je souris face a la douceur et la gentillesse de l'homme avant de caresser tout doucement sa joue.

« Merci. Je prirais pour vous et si vraiment... La situation devient trop dur je viendrais vous voir. Je.. Madadh-Allaidh. C'est le prénom que m'a donné ma mère. Je n'ai pas le droit de l'utiliser non plus. Peu le connaissent vraiment. »

C'était une manière de le remercier et de lui faire comprendre que j'étais une louve. Madadh-Allaidh signifiant littéralement louve. À lui de voir s'il comprenait.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyMar 16 Juil - 21:11

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« Je lui ai dit un jour qu'il aurait dû être bouffon et pas roi... Curieusement... Il a pas du tout aimé ! Et Ernesto non plus ! » Tu restes soufflé par l'audace de cette jeune fille avant d'éclater franchement de rire. Tu ris de bon cœur, en même temps qu'elle comme si tu te trouvais avec un bon ami depuis longtemps. Le courant passe très bien entre vous, si bien que tu as l'impression de la connaître depuis longtemps, pas comme si vous étiez des connaissances depuis seulement quelques semaines. C'est le cas et pourtant, parfois on rencontre quelqu'un et on s'entend bien avec presque aussitôt. Tu ne te l'expliques pas, comme un lien qui n'a jamais été brisé et qui se reforme dans une autre vie. Tu trouves cela facile de discuter avec elle, simple, comme si vous n'aviez pas besoin de choisir vos mots mais que vous pouviez parler comme ça, directement. C'est le cas, alors que vous êtes dans un monde ou vous devez faire attention à votre apparence, votre façon de vous tenir, de vous comporter, de bouger. C'est épuisant à force mais c'est aussi un privilège quand vous rencontrez quelqu'un avec qui vous pouvez être franc, direct et avec qui il n'y a pas vraiment de filtre.

« À une époque, j'ai été très... Docile, autant que je puisse l'être. Ernesto a continué de trouver des moyens de me blesser, de me torturer. Juste pour... " Garder les bonnes habitudes". Je n'ai qu'un père. Et c'est le frère de ma mère. Lui seul est celui que j'appelle père. Et pas un roi qui arrache a une mère sa fille, qui lui interdit de parler sa langue... Et qui lui ordonne de tuer pour lui. » Ton sourire se meurt quand tu entends les épreuves qu'elle a traversée et les souffrances qu'elle a endurée. Tu n'oses imaginer ce que c'était de vivre comme cela, de vivre ça. « Vous ne pouvez pas retrouver cet homme ? A moins qu'il ne soit plus de ce monde dans ce cas là, mes excuses. » Dis-tu avec un sourire désolé, espérant ne pas lui faire resurgir des douleurs qu'elle essaye de combattre. En plus de toutes les autres que ce Ernesto lui fait ressentir. Tu vas d'ailleurs te renseigner sérieusement sur lui, maintenant que tu sais comment il s'appelle et que tu sais qu'il travaille pour la cours Espagnole.

« Merci. Je prierais pour vous et si vraiment... La situation devient trop dur je viendrais vous voir. Je.. Madadh-Allaidh. C'est le prénom que m'a donné ma mère. Je n'ai pas le droit de l'utiliser non plus. Peu le connaissent vraiment. » « Alors je suis honoré d'être dans votre cercle privilégié. » Dis-tu alors qu'elle te caresse la joue. « C'est de l’Écossais n'est-ce pas ? Mais... J'ai peur de ne pas en saisir toutes les nuances. Pouvez vous me renseigner d'avantage ? » Que tu dis en lui offrant un sourire chaleureux. « Vous pouvez venir à n'importe qu'elle heure du jour ou de la nuit. Je suis très puissant, j'ai beaucoup d'hommes derrière moi et je peux vous protéger quoi qu'il arrive. Ne doutez pas de cela. »
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyMar 16 Juil - 22:05

J’observais l’homme rire puis s’arrêter quand j’expliquais ma vie. Je basculais le visage vers le ciel. Ô étendue d’azur, permets-moi de venir te tutoyer à la prochaine pleine lune. Ô vent du nord, Ô dieu des vents, laisse à ta fille le droit de courir à tes côtés. Je ne suis pas humaine, je l’assumais, j’étais une louve et le loup est supérieur à l’homme. Je le sentais dans mes os dans l’état de louve que c’était ce que j’étais. Une louve-garoute. Une puissante être capable d’arracher des gorges, de faire frémir, d’être aussi humain. La supériorité… Seuls quelques élus pouvaient l’être. Puissance, insoumission, la voix du vent, la force des dieux. Je serrais ma main sur elle-même, goûtant une vague puissance fantôme que j’aurais pu avoir. J’étais faible sous ma forme humaine. Caenar, je pouvais dessiner son visage sous mes doigts. J’eus un petit sourire amusé.

« Essayez de retrouver quelqu’un sans n’avoir plus aucun lien avec les gens que vous connaissiez, qui savaient où les vôtres vivaient… Caenar… Caenar était… le meneur de notre groupe, c’était un rassemblement de druide, officiellement… Je saurais retrouver la forêt, y aller les yeux fermé… J’ai encore sur les lèvres ses saveurs… J’ai tout… Sauf la possibilité d’y aller. Caenar est un vieux loup, mais il est résistant, avec ses croyances, sa foi… Sa force. Je me souviens qu’il avait affronté un ours quand j’étais petite, seul, et il l’avait vaincu, même s’il en avait des cicatrices. On racontait qu’il aurait put affronter seul un basilic. IL l’aurait vaincu. Alors… je sais qu’il est vivant. Même s’il doit avoir vieillit maintenant. Mais je sais que la mort aurait presque peur de le prendre temps il est fort. »

Je me souvenais sans mal des tatouages des membres de la meute sous leur forme, les fourrures, les manières d’être… Caenar… Sa force et sa noblesse. Il n’était pas n’importe qui, que ce soit sous sa forme humaine ou sa forme de loup… Il me ressemblait sous sa forme de loup : énorme, noir, des yeux rouges… Puissant. Ma mère disait toujours que j’avais pris de lui pour ma forme de louve. Je me souvenais quand il me lançait dans les airs pour me faire rire avant de m’embrasser dans le cou pour me faire crier parce qu’il piquait… Me reconnaîtrait-il ?

Un cercle privilégié… Peut-être que je n’aurais pas dit ça comme ça. Un cercle de confiance. Il n’avait pas compris mon nom, autant lui donner la traduction, tant pis s’il fuyait.

« Mon prénom signifie Louve. Tout simplement. »

Pas plus de nuance, tout dans la simplicité. Porter le nom de ce que j’étais… Je caressais au travers du tissu la petite marque de ma meute sur le creux de mon coude. Je lui rendis doucement son sourire.

« Je vous remercie… Je saurais que j’ai un ami ici… Même si j’ignore où est votre chambre. »

Qu’importe si on croyait quoi que ce soit sur ma sexualité ou quoi… J’avais tout mon temps.

Caenar:
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyJeu 18 Juil - 3:35

Je cours après le loup
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« Essayez de retrouver quelqu’un sans n’avoir plus aucun lien avec les gens que vous connaissiez, qui savaient où les vôtres vivaient… Caenar… Caenar était… le meneur de notre groupe, c’était un rassemblement de druide, officiellement… Je saurais retrouver la forêt, y aller les yeux fermé… J’ai encore sur les lèvres ses saveurs… J’ai tout… Sauf la possibilité d’y aller. Caenar est un vieux loup, mais il est résistant, avec ses croyances, sa foi… Sa force. Je me souviens qu’il avait affronté un ours quand j’étais petite, seul, et il l’avait vaincu, même s’il en avait des cicatrices. On racontait qu’il aurait put affronter seul un basilic. IL l’aurait vaincu. Alors… je sais qu’il est vivant. Même s’il doit avoir vieillit maintenant. Mais je sais que la mort aurait presque peur de le prendre temps il est fort. » Un vieux loup ? Tu fronces les sourcils doucement en tournant ton visage vers elle et en l'observant. Et tu comprends, les cicatrices, sa peau si blanche, le fait qu'elle soit fatiguée un lendemain de lune pleine. Tu sais que cette dernière influence parfois sur les gens, elle peut les rendre plus agressifs ou les épuiser lorsqu'elle est pleine mais tu sais aussi que chez les lycans, la fatigue est telle qu'ils ont besoins de plusieurs jours pour se reposer. C'est que la transformation le prend toute énergie, d'après ce qu'on dit. Mais tu n'as jamais vu ça de tes propres yeux non et tu n'espères pas que cela arrive, après tout tu aimes la vie et tu y tiens. « Vous parlez de lui avec une tendresse incroyable dans la voix. » Que tu dis avec un petit sourire. Elle tient beaucoup à lui ça ne fait aucun doute. « Et si je parvenais à vous faire sortir du pays ? » A la faire s'enfuir pour qu'elle retrouve sa terre, sa liberté, les siens. Pour qu'elle retrouve la place qui était la sienne normalement, avant qu'on la lui prenne.

« Mon prénom signifie Louve. Tout simplement. »
« Vous êtes une lycan. J'ai compris... Ne vous trompez pas à mon sujet, je n'ai pas d'aprihori envers les créatures magiques. » Que tu dis en soignant la portée de tes mots, espérant ne pas la vexer alors que tu parles de créature. Tu sais que leur statut est difficile à cerner, tu sais qu'ils sont mal vus et qu'ils souffrent d'une discrimination terrible. Mais tu sais aussi que tu ne te méfies pas d'eux, encore moins des lycans qui sont eux même le reste du temps, qui sont soumis à leurs pulsions simplement une fois dans le mois, une seule lune. « Je vous remercie… Je saurais que j’ai un ami ici… Même si j’ignore où est votre chambre. » « Je n'en ai pas. Je vis au palais mais vous pouvez sans aucun doute demander à un des nécromantiens du palais de me contacter, ils le feront sans hésiter. Ils savent que lorsqu'on me demande, il faut envoyer un hibou sans attendre. » Dis-tu avec un hochement de tête. « Je vis auprès de mes hommes, de ma famille. Et je fuis la cours dés que je le peux, car j'ai du mal avec ce protocole que l'on nous impose. » Que tu rajoutes tout en recommençant à observer le jardin autours de vous, où les fleurs sont encore plus belles que dans ton souvenir.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyJeu 18 Juil - 10:18

J’observais sa réaction, je crois qu’il avait compris. Vraiment ? Ou ce n’était qu’une impression ? Je hochais la tête : oui. Caenar avait plus que toute mon affection alors j’en parlais avec des étoiles dans les yeux et de la tendresse dans la voix. J’écarquillais face à sa proposition et souris doucement.

« Je suis en négociation ardue avec ma sœur pour retourner chez moi en Écosse. Officiellement juste pour voir ma famille, mais je ne repartirais pas. Mais si elle refuse, je viendrais vers vous. »

Histoire de fuir loin vite… et ne plus jamais laisser de traces derrière moi. Un joli rêve sûrement possible grâce à lui. Je hochais la tête. Oui, une Lycan et fière de l’être. Et au moins, lui ne semblait pas agressif envers moi. Je posais un doigt sur mes lèvres avant de remonter ma manche jusqu’au haut de mon coude, dévoilant toutes une partie des marques d’Ernesto, mais surtout les trois marques de ma meute. Je soufflais tout bas.

« Oui, j’en suis une, une alpha même, j’ai la marque de ma meute. Et je vais vous dire un secret, les membres de ma meute et moi-même… Nous contrôlons nos formes Lupines. La population autour de la forêt savait que nous étions des loups et lors de la pleine lune les sorts de protections étaient placés autour de la forêt. Mais, nous n’avons jamais tué des humains, petite j’avais du mal à contrôler mon loup, mais en grandissant, maintenant, à part si je souhaite le laisser libre, je maîtrise et je me souviens entièrement des phases de pleines lunes. C’est mieux. Mais Ernesto ne le sait pas et j’avoue ne pas chercher à lui faire croire le contraire. Mais vous ne me verrez pas me balader sous ma forme de louve, je fais un poil plus que d’un mètre de haut, large, fourrure noire et yeux rouges. Mais Ernesto m’enferme dans une cage d’argents aux barreaux tranchants. »

Que dire de plus. Ça expliquait beaucoup de choses. Je souris, il n’était pas au palais… qu’est-ce que je pouvais comprendre… fuir tout cela… J’aimerais vraiment, mais je ne pouvais pas. Je fronçais légèrement les sourcils.

« Je reconnais les Nécromantiens à quoi ? Je ne suis pas douée avec l’armée. Je vous comprends, je déteste tout cela également… Mais nous n’avons pas le choix pas vrai ? Le pire étant… les titres et les appellations, je m’y perds. Est-ce que… cela vous dérangerez de me tutoyer ? Je n’aime pas l’utilisation du vous, du moins pour moi.»

Je lui souris et réajustais ma manche sans rien dire.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 19 Juil - 1:01

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« Je suis en négociation ardue avec ma sœur pour retourner chez moi en Écosse. Officiellement juste pour voir ma famille, mais je ne repartirais pas. Mais si elle refuse, je viendrais vers vous. » Tu souris, hochant vivement la tête. « Attention, ce ne sont pas des paroles en l'air ! » Dis-tu alors que si tu prévois de l'emmener en Ecosse pour qu'elle retrouve son pays, sa terre, les siens et bien elle ne sera pas déçu. Tu n'es pas homme à revenir sur tes promesses, encore moins lorsque tu sais que la personne a qui tu as promis cela, a vraiment besoin de partir. Et de rentrer chez elle, afin de ne plus souffrir d'un tel traitement de la part d'un boureau. Non tu es certain de toi, elle pourrait de le demander maintenant que tu accepterais sans aucun doute. Bon ce serait simplement compliqué de partir comme ça sur un coup de tête, tu es presque certain que les gardes royaux seraient du genre à te poursuivre. Elle te montre que tu ne dois pas parler et tu comprends, en voyant qu'elle relève son vêtement, qu'elle va te montrer quelque chose. Une jolie petite marque, dont la signification ne met pas longtemps à arriver. « Oui, j’en suis une, une alpha même, j’ai la marque de ma meute. Et je vais vous dire un secret, les membres de ma meute et moi-même… Nous contrôlons nos formes Lupines. La population autour de la forêt savait que nous étions des loups et lors de la pleine lune les sorts de protections étaient placés autour de la forêt. Mais, nous n’avons jamais tué des humains, petite j’avais du mal à contrôler mon loup, mais en grandissant, maintenant, à part si je souhaite le laisser libre, je maîtrise et je me souviens entièrement des phases de pleines lunes. C’est mieux. Mais Ernesto ne le sait pas et j’avoue ne pas chercher à lui faire croire le contraire. Mais vous ne me verrez pas me balader sous ma forme de louve, je fais un poil plus que d’un mètre de haut, large, fourrure noire et yeux rouges. Mais Ernesto m’enferme dans une cage d’argents aux barreaux tranchants. »

Tu grimaces de plus belle. « A-t-il conscience que c'est pour cela que les lycans se font du mal ? Car ils se retournent contre eux même quand ils sont enfermés lors de la pleine lune. » Dis-tu en te retenant de lui demander où se trouve ce bourreau pour aller lui montrer directement et franchement, ce que ça fait d'être pris pour cible. Tu voudrais le torturer lui aussi, cet être faible qui s'en prend à une femme. Qui pense avoir tous les droits et toute la puissance possible mais qui se révèle tel un simple couard. Tu méprises les hommes comme ça, violent car ils ont simplement besoin d'asseoir leur autorité futile. Elle a des marques sur elle, bien-sûr tu as vu la marque de sa meute mais tu as aussi vu les ecchymoses et savoir que son corps en est recouvert, ça te met simplement en rage.

« Je reconnais les Nécromantiens à quoi ? Je ne suis pas douée avec l’armée. Je vous comprends, je déteste tout cela également… Mais nous n’avons pas le choix pas vrai ? Le pire étant… les titres et les appellations, je m’y perds. Est-ce que… cela vous dérangerez de me tutoyer ? Je n’aime pas l’utilisation du vous, du moins pour moi.» « Ils sont habillés de noir et montent des sombrals. » Dis-tu avec un sourire. « Non ça m'arrange de te tutoyer et tu peux en faire de même avec moi. Et m’appeler par mon prénom également, j'ai horreur qu'on fasse usage de mon titre. » Dis-tu encore. « Comment avez-vous réussi à maîtriser votre forme de loup lors de la pleine lune ? Cela doit être épuisant mentalement. » Que tu dis à nouveau avant de la regarder, encore. « Et votre meute ne vous a pas cherchée ? Je pensais qu'une meute était très très soudée. »
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 19 Juil - 9:12

« J’espère bien. »

Je lui rendis son sourire. S’il était sérieux c’était tant mieux. Je ne pourrais que revenir vers lui si jamais je ne pouvais pas rester à cause de ma sœur. C’était hors de question si la meute était là que je reparte. Il ne le permettrait pas. Je lui appartenais et j’en étais fière. Je préférais lui parler de ma meute un peu pour lui expliquer comment on fonctionnait. J’éclatais d’un rire sans joie quand il me demanda si Ernesto le savait qu’il me faisait du mal quand il m’enfermait.

« Bien sûr qu’il le sait et il adore ça, même si je me contrôle… J’ai tendance à me jeter contre les barreaux de la cage. Mais au moins c’est le seul moment où je peux manger à ma faim sans craindre de la drogue. »

Vraiment, c’était le seul moment où je pouvais dévorer un cerf entier avec appétit. Le goût du sang, la sensation d’avoir enfin l’estomac plein. En même temps… Même lui ne voulait pas avoir en face un loup-garou affamé pouvant lui arracher la tête si on lui laissait l’opportunité. Oui, j’assumais totalement de vouloir lui arracher le bras, la tête… chaque membre de son corps et manger ses entrailles.

Des hommes en noirs montant des sombrals. D’accord, Je hochais la tête : c’était enregistré, je saurais quoi dire et où les trouver sans aucun doute. Et je souris à sa remarque. C’était bien mieux comme ça. Ciaràn c’était bien mieux que tous les titres ou je ne sais quoi. La simplicité était beaucoup plus agréable. Je penchais la tête sur le côté et ris à sa remarque.

« Secret de ma meute. Au début oui c’était épuisant… Mais on s’y fait et… on n’y pense plus du tout. Sauf quand on relâche nous-même le loup. »

Je hochais la tête.

« Oh si… J’en suis sûre qu’ils m’ont recherché. Cependant, les soldats ne portaient pas de couleur, j’imagine que ma mère leur a donné des informations… Mais… C’est… si elle est encore vivante… Si elle ne l’est pas, réussir à retrouver des gardes qui ont transplanné, sans traces, et qui ont eut ensuite des « accidents »… C’est difficile, même quand on a des sens supérieurs à la normal.… Tout cela a des limites. Et… je pense… qu’elle est morte… »

Je secouais la tête pour chasser une vague de tristesse et pris une profonde respiration.

« Mais… je suis sûre que les autres ont cherché… sans résultats. »
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyDim 21 Juil - 20:47

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« Bien sûr qu’il le sait et il adore ça, même si je me contrôle… J’ai tendance à me jeter contre les barreaux de la cage. Mais au moins c’est le seul moment où je peux manger à ma faim sans craindre de la drogue. » Finalement tu apprends de plus en plus et tu ne sais pas si cela te plaît. Car plus elle te parle de sa vie, plus tu apprends que celle ci est horrible, truffée de moment de douleur, de tortures et de maltraitance. « Vous savez qu'il ne me faudrait qu'un mot pour m'en prendre à lui. » Dis-tu en tournant ton visage vers elle et en lui offrant un pauvre sourire désolé, car tu sais qu'elle va encore refuser. Pour éviter les problèmes, pour éviter que sa sœur ne se retrouve dans une mauvaise position pour s'éviter un conflit avec son père ou du moins son paternel. Aucun père aimant ne voudrait que son enfant soit traité de la sorte. Tu comprends mais tu ne peux empêcher la flamme de la justice brûler en toi, alors que tu voudrais que tout ceci cesse et qu'elle ne souffre plus de la sorte. C'est ton devoir de nécromancien, de prendre soin des autres et de veiller à ce que la population ne souffre pas. Et à l'intérieur même du palais, une jeune fille souffre et tu ne peux rien faire. « Secret de ma meute. Au début oui c’était épuisant… Mais on s’y fait et… on n’y pense plus du tout. Sauf quand on relâche nous-même le loup. » Tu hoches la tête doucement, ne te penchant pas plus sur le sujet car comme elle te le dit c'est un secret de meute.

« Oh si… J’en suis sûre qu’ils m’ont recherché. Cependant, les soldats ne portaient pas de couleur, j’imagine que ma mère leur a donné des informations… Mais… C’est… si elle est encore vivante… Si elle ne l’est pas, réussir à retrouver des gardes qui ont transplanné, sans traces, et qui ont eut ensuite des « accidents »… C’est difficile, même quand on a des sens supérieurs à la normal.… Tout cela a des limites. Et… je pense… qu’elle est morte… »
Tu grimaces de plus belle. « Je suis désolé, je vous fais remonter à la surface des souvenirs pénibles. » Dis-tu en lui offrant une pauvre mine désolé, car tu ne veux pas en plus assombrir son humeur. Pas avec ce qu'elle vit, déjà. « Comment êtes-vous restée si gentille avec tout ce que vous avez vécu... » Que tu demandes à voix haute, sachant que c'est plus un constat qu'une véritable question que tu lui poses. « Mais… je suis sûre que les autres ont cherché… sans résultats. » « Voulez-vous que je les contacte ? Ou que je les recherche ? » Que tu demandes, voulant réellement l'aider comme tu le peux. Tu te doutes que tu n'as pas énormément de pouvoir et que tu ne peux pas agir contre une couronne alliée à celle de ton roi mais si tu peux essayer de lui faire quitter le pays, de la laisser retrouver sa liberté alors tu ne vas pas te priver.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyDim 21 Juil - 23:09

« Je sais, mais ma sœur à vraiment pas besoin de ça et ça entacherait les quelques négociations que j’ai en cours avec elle… »

C’était déjà assez compliqué de la convaincre… Alors en plus rajouter un « Au fait j’ai demandé à Ciaràn de tuer Ernesto. Tu me laisses toujours partir en Écosse ? »… Mouais, pas sûre que ça passerait très très bien. Je continuais d’expliquer et de raconter un peu ma vie et évoquais ma mère. Je n’avais pas beaucoup d’espoirs maintenant que j’avais grandis, mais je pouvais toujours garder un maigre espoir. Qu’est-ce que j’en savais réellement en fait ? Ma mère restait une louve incroyable… Mais j’en savais vraiment rien. Nous verrons le moment venu je pense. J’observais l’homme avec intérêt et haussais les épaules.

« Je l’ignore… Ma mère disait que la nature profonde d’une personne, malgré une mauvaise éducation, ne peut pas être gâté. Donc… j’imagine que je suis juste profondément gentille ? »

Je haussais les épaules avec un sourire. Je n’en savais vraiment rien. J’imaginais que ce n’était pas parce que je vivais une vie de merde que je devais me défouler sur les autres… Ils étaient innocents pour la plupart en fait. Avec ma sœur c’était toujours un peu plus… délicat. Elle ne savait pas tout bien sûr. Il fallait aussi que je la préserve… Je restais surprise de sa proposition et souris tout doucement en hochant la tête. Bien que j’ignorais s’il parviendrait à quelque chose. Les miens devaient être plus que méfiants maintenant. Mais… s’il pouvait le faire… À quoi ressemblait mes amis de la meute maintenant ?

« Je veux bien oui… Nous étions dans les forêts près des terres des Peverel je crois. Il faut les éviter en période de pleine lune. Et il y avait des bouquets de houx et de fleurs sauvages aux abords des maisons des miens, il faut juste les repérer. Ils sont sur les arbres. Mais les visiteurs n’ont pas le droit de pénétrer dans les maisons sans y avoir été invité… Et j’ai peur qu’ils soient… plus nerveux avec ce qu’il s’est passé. »

Et agressifs. Mais ça, il devait bien s’en douter.
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 26 Juil - 16:02

Je cours après le loup
@Ciaràn E. McLaren & @Flore Juglar


« Je sais, mais ma sœur à vraiment pas besoin de ça et ça entacherait les quelques négociations que j’ai en cours avec elle… » Tu hoches la tête, sachant qu'elle évitera de mettre sa sœur dans une position délicate. Mais si elle a besoin d'aide dans les semaines, les mois à venir alors elle pourra sûr et certain compter sur toi, tu ne comptes pas la lâcher de toute façon. Les amis et les soutiens sont rares, ce n'est pas ton genre de revenir sur ta parole lorsque tu l'as donnée. Ainsi tu seras un soutien pour elle et qu'importe si elle n'use jamais de ton aide, au moins tu auras été prêt à agir en cas de besoin. « Je l’ignore… Ma mère disait que la nature profonde d’une personne, malgré une mauvaise éducation, ne peut pas être gâté. Donc… j’imagine que je suis juste profondément gentille ? » Tu te met à rire doucement. « Sans doute... Mais ce n'est pas juste. Vous êtes trop gentille et vous ne méritez pas ce qui vous arrive. Pas que quelqu'un le mérite quoi qu'il arrive, de toute façon. » Dis-tu avec un soupir et un haussement d'épaules. Tu penses au contraire que la nature profonde d'une personne peut être gâchée par les épreuves de la vie, on est parfois obligé pour notre propre survie, de s'endurcir et de serrer les dents. Sinon les épreuves seront pires qu'elles ne le sont déjà. Tu as appris ça toi aussi, comme toutes les personnes qui peuplent votre monde injuste et cruel.

« Je veux bien oui… Nous étions dans les forêts près des terres des Peverel je crois. Il faut les éviter en période de pleine lune. Et il y avait des bouquets de houx et de fleurs sauvages aux abords des maisons des miens, il faut juste les repérer. Ils sont sur les arbres. Mais les visiteurs n’ont pas le droit de pénétrer dans les maisons sans y avoir été invité… Et j’ai peur qu’ils soient… plus nerveux avec ce qu’il s’est passé. » Tu notes dans ton esprit les renseignements qu'elle te donne. « Bien... J'ai des hommes dans ces régions, je leur demanderais d'enquêter et si ils repèrent quelque chose, je ferais passer un message écrit. » Que tu lui dis avec un sourire. « J'espère que cela pourra vous aider. » Que tu rajoutes, sincèrement. Parce que tu ne sais pas si ta petite enquête pourra aboutir à quelque chose d'utile mais au moins vous aurez essayé. C'est toujours ça, vous ne pouvez pas vous avouer vaincu sans avoir essayé.

L'espoir est sans doute l'une des choses qui permet aux gens qui souffrent de survivre, de se battre et de ne pas baisser les bras et s'abandonner aux traitements compliqués qu'ils subissent. Et de l'espoir tu en as à revendre, tu es toujours prêt à agir afin de ce sentiment ne meure pas. « Je vais sans doute revenir dans la semaine, je vous apporterais de quoi manger. » Dis-tu en hochant la tête avec un sourire. « Je pense devoir vous laisser... Je suis attendu à la caserne et je voudrais éviter que vous soyez punie pour votre petite escapade. »
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MessageSujet: Re: Je cours après le loup. Flore/Ciaràn Je cours après le loup. Flore/Ciaràn EmptyVen 26 Juil - 16:30

Je souris un peu. La douleur. On finissait par s’y faire. La solitude par contre, c’était autre chose. Être seule, ne plus avoir d’amis, ça c’était la souffrance. Est-ce que là aussi on finissait par s’y habituer ? Aucune idée… Dix ans… C’était tellement long. Vraiment. Mais bientôt je serais chez moi, dans les bois… La forêt. Je souris à l’homme et serrais doucement sa main quand il affirma qu’il m’aiderait. Je hochais la tête.

« Rien que savoir que j’ai un allié est une aide. »

Je souris à l’homme et hochais la tête en murmurant un merci. À manger… Miam. Je souris et lui fis un clin d’œil.

« Pas de soucis, prenez soin de vous, que les dieux vous protègent. »

Je l’observais partir sans rien dire avant de déplier mes muscles et m’étirer de tout mon long. Je restais immobile un moment en pleine méditation consciente. Le bruit de pas furieux me firent rouvrir les yeux. Ernesto. Son odeur de rage me frappa, mais je ne dis rien. Je le laissais m’attraper avec violence le bras pour me traîner derrière lui. Je refusais de répondre à la moindre de ses questions, ou je partais dans un chemin détourné. Dommage pour lui. Nul mot ne sortiraient de mes lèvres sur cette rencontre.
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