Sujet: Thorned heart ¤ Aisling & Kendrick Ven 17 Mai - 18:03
Thorned heart A beautiful flower which can’t be touched but whose fragrance intoxicate
ft Aisling Keenlight
Alors qu’il descendait les escaliers, sortant tout juste d’une entrevue avec une certaine princesse, une silhouette à la chevelure blonde qu’il reconnaitrait entre mille attira son attention. Un sourire se dessina sur ses lèvres, sans y avoir été invité, et il se mit en tête de la suivre. La jeune femme avait su attiser la curiosité du brun, chaque fois un peu plus depuis leur première rencontre. Que son sang ne soit pas pur n’avait aucun effet sur l’opinion qu’elle avait d’elle. Loin de là, le fait qu’elle soit née avec le handicap d’être sang-mêlée mais qu’elle soit quand même parvenue à devenir la femme de compagnie d’une jeune sorcière issue de l’une des familles les plus puissantes du pays ne faisait que pousser Kendrick à avoir du respect pour elle. Respect et désir, une combinaison forte qu’aucune femme n’avait jusque-là suscitée en lui. Ce qui expliquait pourquoi il la suivait en catimini, tel un voleur, juste assez loin pour qu’elle ne le remarque pas, mais assez prêt pour qu’il puisse capter ses pensées, qu’il s’employait à ne pas écouter mais qui lui permettaient de déterminer où elle se trouvait. Car oui, il avait suffisamment de respect pour ne pas lire dans son esprit, lui qui n’avait pourtant aucun scrupule habituellement à utiliser tout ce qu’il pouvait obtenir des consciences des autres. En fait cette pudeur dont il faisait preuve quand il s’agissait de l’esprit de la blonde le mettait mal à l’aise tant cela ne lui ressemblait pas. Aussi, comme pour justifier cette délicatesse à l’encontre d’Aisling, il essayait de se convaincre que n’importe quelle information digne d’intérêt qu’elle pourrait détenir, il pourrait l’obtenir dans les têtes de ses proches, comme Artémis, ou Caddaric.
Comme d’habitude il s’efforça de mettre de côté les anomalies de son propre comportement envers elle, telles les distractions qu’elles étaient. En fait la jeune fille était une fabuleuse distraction, à laquelle il comptait indulger. C’est pourquoi, lorsqu’elle se retrouva seule dans un couloir déserté, il accéléra le pas, et d’un geste rapide de sa baguette, il bloqua silencieusement la porte qu’elle s’apprêtait à ouvrir. Avant qu’elle ne puisse réagir, il se retrouva derrière elle, et il susurra à son oreille : « Un problème avec cette porte, demoiselle Keenlight ? ». Il recula ensuite d’un pas, avant qu’on ne puisse le reprocher d’être inconvenablement près de la jolie blonde, son visage affichant toujours un demi-sourire. Il inclina un peu la tête pour la saluer, avant d’ajouter : « Loin de moi l’idée que vous ne pouvez pas vous débrouillez seule, car j’ai tout à fait conscience que vous êtes l’une des personnes les plus compétentes qui soient, mais me permettriez-vous de vous aider ? ». N’importe qu’elle autre femme aurait probablement dit oui. Non seulement c’était ce que la bienséance attendait d’elle, mais en plus, aucune femme n’avait refuser mon aide, surtout lorsque cela lui permettait de passer du temps avec moi. Mais avec Aisling rien n’était moins sûr que son acceptation. Un état de fait qui agaçait Kendrick autant qu’il allumait un éclat d’excitation en lui, comme s’il était accro à l’incertitude qu’elle seule semblait capable de générer, comme si elle était sans cesse une aventure. Pour quelqu’un comme lui, qui d’ordinaire aimait tout contrôler, c’était risible qu’il apprécie se retrouver sur les charbons ardents. Et pourtant … Il ajouta donc, la main sur le cœur : « Ce serait un immense honneur pour moi de vous venir en aide, demoiselle. ».
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Sujet: Re: Thorned heart ¤ Aisling & Kendrick Sam 18 Mai - 12:01
Il y a des moments où les lieux l'étouffe lui coupant tout oxygène et le besoin de se reconnecter avec la nature semble vital à Aisling. Fille sauvage, les règles, us et coutumes n'étaient pour elle, que des chaînes au final. La jeune femme n'étant pas réellement fait pour un tel monde. Le besoin de se démarquer lui était important, mais elle ne voulait pas non plus que l'on jase dès son passage. Pas plus qu'on ne le fait en général en tout cas. Bien que froide et impassible, Aisling reste une personne qui possède un cœur et ce dernier peut être facilement blessé tant dans sa sensibilité, que sa fierté et son ego. Refusant de montrer une quelconque faiblesse, elle se dissimule sous la seule carapace qu'elle sait assez forte pour la protéger du monde. Sa froideur apparente. La vie ne lui ayant pas fait de cadeaux, elle n'a pu que compter que sur elle-même dans les premières années de sa vie avant de faire confiance à d'autres.
Trois personnes possèdent ce privilège et ceux à qui elle le donne et qui la déçoivent ne reçoivent au final que le retrait et le côté implacable de la jeune femme. Une personne a réussi à élever autant l'intérêt que la déception pour Aisling. S'ouvrir un peu lui demande déjà beaucoup d'énergie, mais quand des sentiments étranges s'y mêlent, cela a de quoi la décontenancer que plus encore. Jouer l'ignorance et l'impertinence lui semblent une bonne ligne de conduite à adopter pour ne pas se plonger dans des réflexions qui ne lui donneront que de nouvelles interrogations.
Alors, pour se repaître d'une certaine sérénité, la jeune femme avait décidé de se rendre dans les jardins. Une promenade lui ferait sans doute du bien après un cours de savoir-vivre où en toute honnêteté, elle n'excelle pas vraiment. Trop de règles et une attitude à adopter pour quoi au final ? Pas grand chose pour la jeune femme qui déjà, n'aime pas se mêler au milieu des foules hypocrites. Cependant, celle-ci a promis de tenir un rôle auprès de la famille Dumbledore et la sang-mêlé ne revient jamais sur une parole donnée. Grâce à ces derniers, elle se retrouve à une place qu'elle n'imaginait pas dans le monde de la noblesse. Être dame de compagnie n'est donné qu'à des demoiselles de bonne lignée, hors, Aisling ne l'est pas. C'était une esclave sans passé qui a dû se battre pour avoir un avenir et survivre dans un monde qui lui était ô combien invivable par moment.
Il lui arrive encore de se réveiller en sursaut la nuit en revoyant le visage de son ancien maître et geôlier. Ce genre de réveil brutal la rend malade surtout lorsqu'elle repense à ce qu'il lui a fait subir à l'aube de ses 15 ans. C'est pour cela que la proximité des hommes lui est difficile. Elle veut qu'on respecte son espace vital sinon, ces derniers risque fort bien de rencontrer une lame contre leur gorge.
Tandis, qu'elle s'apprêtait à ouvrir une porte pour profiter de cette matinée qui offrait moult promesses, Aisling se voit stopper dans son élan. En effet, la porte refuse de s'ouvrir malgré deux gestes répétés. Arquant un sourcil, elle se demande pourquoi celle-ci reste récalcitrante. Grognant presque comme un animal s'étant levé du mauvais pied. La jeune femme réfléchit déjà à un autre moyen de rejoindre l'extérieur par une autre porte.
« Un problème avec cette porte, demoiselle Keenlight ? »
Apparaître ainsi derrière Aisling est folie. Surtout en connaissant les réflexes particuliers et plutôt violente de la dame de compagnie qui, instinctivement se retourne prête à montrer qu'on ne se permet pas une telle attitude envers elle. Son visage se ferme alors. Instantanément. Une impassibilité complète face à Kendrick Dunn, l'homme qu'elle ne cesse d'éconduire. Ce dernier l'a trop profondément blessé. Alors, qu'elle avait fait l'effort de s'ouvrir, elle en a découvert les profondes ambitions. Et bien entendu, Aisling n'est pas femme à partager ni à vivre dans l'ombre en tant que maîtresse alors, que ce dernier souhaite grimper dans la haute noblesse.
« La porte n'est pas un problème contrairement à vous. » Fit-elle froidement. Une habitude depuis quelque temps avec Kendrick.
« Loin de moi l’idée que vous ne pouvez pas vous débrouillez seule, car j’ai tout à fait conscience que vous êtes l’une des personnes les plus compétentes qui soient, mais me permettriez-vous de vous aider ? »
« Ai-je l'air d'une demoiselle en détresse ? N'avez-vous donc pas d'autres cœurs plus noble que le mien à courtiser, messire ? » Autant dire que les choses commencent mal, mais que c'est une conduite à laquelle il a dû s'habituer.
« Ce serait un immense honneur pour moi de vous venir en aide, demoiselle. »
« Quel entêté vous faite. Je n'ai point besoin de vous. En tout cas, si aide, j'ai besoin, ce n'est pas à vous que je m'adresserais. J'aurais bien trop peur de vous devoir quelque chose. » Un léger sourire moqueur se dessine au coin de ses lèvres. « N'est-ce pas dans vos habitudes ? »
Thorned heart A beautiful flower which can’t be touched but whose fragrance intoxicate
ft Aisling Keenlight La présence de la jeune femme aussi près de lui provoqua une montée d’adrénaline, tant pas le désir qu’elle lui inspirait que par le côté téméraire de l’action. La blonde était loin d’être inoffensive, et la prendre par surprise pouvait se révéler risqué, mais c’était un risque qu’il était prêt à prendre. Ne serait-ce que pour le plaisir de sentir sa chaleur corporelle caresser sa peau, ou flairer son parfum qui faisait naître des images sensuelles dans son esprit. Il en maudit presque les convenances qui l’obligeaient à s’éloigner de quelques dizaines de centimètres. Sa déception fut vite oubliée alors que la réponse sèche d’Aisling lui parvint, lui arrachant un autre sourire. Elle avait beau l’éconduire, il savait qu’elle n’était pas indifférente, aussi supportait-il sans reproche ses piques verbales. Faisant fi de la dernière en date, le brun continue, soulignant qu’il la sait parfaitement capable de se débrouiller seule mais qu’il était souhaitait lui offrir son aide. Il connaissait d’ores et déjà la teneur de ce que Aisling allait lui rétorquer, aussi il ne fut pas surpris par l’agressivité de la jeune fille. Prestement, il admit : « Ô non, je n’oserais vous imaginer en détresse. ». Déjà car il se doutait qu’elle saurait sans aucun mal se sortir de n’importe quelle situation hors norme. Puis si qui que ce soit osait lui faire du mal … Et bien il n’était pas devenu assistant du professeur de potions pour rien, sans compter son entraînement de chevalier, il saurait faire payer à quiconque ferait du mal à la blonde, peu importe combien d’années cela nécessiterait.
Cet élan de protection soudain envers Aisling le laissa quelque peu perplexe, et il se concentra sur l’instant présent, refusant de réfléchir aux implications de ses pensées précédentes. Il se rappela donc la démonstration d’hostilité de la jeune femme, qui ravissait Kendrick, dans la mesure où elle prouvait que la blonde lui portait de l’intérêt, qu’elle aussi ne maîtrisait pas ses émotions à l’encontre du brun. Sinon elle se serait contenter d’être polie, et surtout elle n’aurait pas ressenti le besoin de réprouver la volonté du chevalier de se lier à une femme de la noblesse. Un élan d’agacement le submergea un moment, et il dut se retenir pendant quelques secondes de lui faire valoir qu’elle-même ne serait pas aussi bien traitée qu’elle ne l’était si ce n’était pour la protection offerte par les Dumbledore. Mais l’émotion disparut, telle une vague quittant le plage, et à la place il continua son entreprise de charme probablement vouée à l’échec, du moins sur le court terme. Tentative de séduction qui tourna court quand elle lui fit savoir qu’elle ne voulait de son aide sous peur d’avoir à lui rendre des comptes en retour. Il retint une grimace, et il lui répondit, aussi aimablement que possible : « Très chère demoiselle Keenlight, je suis en effet très persistant, mais je ne pense pas être le seul ici, me semble-t-il. Heureusement, de mon point de vue, l’obstination n’est pas un défaut. A la limite un sérieux obstacle quand ce trait de caractère participe au malheur de son possesseur. ». Il se demandait si elle comprendrait ce que ses paroles sibyllines signifiaient. Probablement, elle était une femme d’une remarquable intelligence après tout. Il continua, son admiration, sincère, visible dans ses yeux : « Et je sais parfaitement que vous n’avez pas besoin de moi, ni de personne d’ailleurs. Vous êtes une survivante, et vous le serez toujours. Mais accepter de l’aide offerte généreusement de vous rend pas plus faible. ». Enfin en ce qui le concernait, s’il proposait d’aider la blonde, ce ne serait jamais parce qu’il la pensait incapable. Et surtout, contrairement à son accusation, ce serait sans rien attendre en retour – ô il espérerait, sans nul doute, mais il ne considérait jamais comme un dû qu’elle lui retourne quoi que ce soit, elle était trop fière pour ça. D’ailleurs il n’escomptait d’autant moins qu’il était le responsable de son problème. Il la contredit donc : « Je vois bien que vous êtes décidé à me faire passer pour le pire homme qui soit. J’en suis triste, car quelque soit nos divergences, je suis loin d’être si horrible que cela. Mais la vérité c’est que mon offre est gratuite, et je ne m’attends pas à ce que vous me tombiez dans les bras sous le coup de la gratitude. ». Sachant d’avance que l’idée même l’exaspérerait, il sourit, avec un éclat d’amusement dans les yeux.
Se retrouver face à cet homme, c'est entendre sans cesse dans sa tête qu'elle ne serait jamais assez bien pour prétendre à quelque chose de plus avec lui. Kendrick se rendait-il compte que sous ce flux de rancune, il y avait une blessure qu'il avait ouverte ? Aisling le sait. Ouvrir un tant soi peu son cœur est une erreur qui peut coûter cher et elle le payer au prix fort. À chaque fois que la jeune femme le voyait, elle savait que cet homme s'amusera d'elle, mais optera toujours pour un rang supérieur. Il voulait un mariage de convenance, de faux sentiments surtout dans le but d'obtenir un rang élevé. Bien qu'Aisling comprenait ce besoin qui était propre à beaucoup d'hommes et de femmes dans ce monde, Aisling n'imaginait pas à souffrir de tout cela. Moins, elle croisait l'assistant en potion et mieux son cœur se portait. Elle se sentait obligée d'agir en contradiction avec ces émotions, parce qu'elle pensait, bêtement certes, que cela pourrait effacer les sentiments qu'elle osait ressentir pour lui. Sans doute, est-ce aussi un moyen de garder la flamme de l'intérêt allumé. Cependant, on ne peut pas oublier que la rancune chante en elle comme le rouge-gorge chante l'arrivée du printemps.
Elle le voyait. Cette lueur dans le regard de Kendrick. De l'intérêt. De l'amusement. Ce besoin perpétuel entre eux de poursuivre cette joute verbale. Qu'était-elle pour lui ? À ce jour, elle pressentait qu'elle n'était qu'une dame de compagnie. Une jeune femme qui se refuse à lui désormais. Le défi est plaisant donc il le relève. Aisling voit le mauvais côté parce qu'il lui est compliqué d'imaginer le contraire. Son regard s'ancre dans le sien. Arquant un sourcil, les bras croisés sur sa poitrine. Elle ne pouvait s'empêcher de le taquiner, de tirer plus encore sur la corde. De lui faire comprendre que c'était une personne différente des femmes qu'il pouvait séduire. De ces poules qui caquettent dès qu'on leur fait un compliment ou bien qu'on leur offre de l'attention. Qu'importent les agissements d'un homme, Aisling reste de marbre. Impassible. Froide. Éloignée.
« Très chère demoiselle Keenlight, je suis en effet très persistant, mais je ne pense pas être le seul ici, me semble-t-il. Heureusement, de mon point de vue, l’obstination n’est pas un défaut. À la limite un sérieux obstacle quand ce trait de caractère participe au malheur de son possesseur. »
Cette fois-ci, impossible de retenir un sourire. La jeune femme avait bel et bien compris. « Malheur est bon à celui qui saura toujours voir le bon côté. » Admit-elle simplement. Bine sûre qu'elle possède un mauvais caractère qui peut lui porter préjudice. Aisling ne compte plus les fois où son côté sauvage ne lui a pas apporté des remarques de ses professeurs. Le besoin de se rebeller parce qu'elle n'a que trop souffert de la domination des autres et de l'absence de libre-arbitre. « Ceci dit... » Poursuivait-elle en se dirigeant vers la fenêtre pour regarder vers l'extérieur. « Même un sérieux obstacle peut être surmonté. » Rien n'est impossible et sur ce point, Aisling ne peut pas être plus sûre.
« Et je sais parfaitement que vous n’avez pas besoin de moi, ni de personne d’ailleurs. Vous êtes une survivante, et vous le serez toujours. Mais accepter de l’aide offerte généreusement de vous rend pas plus faible. »
Fronçant les sourcils, Aisling ne peut pas être d'accord avec cela. De sa naissance jusqu'à sa fuite des vikings, la faiblesse pouvait lui être fatale. Au début de son existence, elle ne pouvait rien faire, mais par la suite, elle a dû apprendre à se taire et à accepter les humiliations et les coups. Donc, non, son monde et le sien voyaient la chose différemment. En fin de compte, était-ce simplement de la porte de quoi il parlait ou bien de plus encore ? Aisling tendait à la seconde option, mais cela lui était inconcevable de demander de l'aide surtout à un homme tel que lui. Non parce qu'il était horrible, mais plutôt parce qu'elle ressentait des émotions qui l'effraient et qui, elle savait, les mènerait à sa perte et à la douleur.
« Je vois bien que vous êtes décidé à me faire passer pour le pire homme qui soit. J’en suis triste, car quelque soit nos divergences, je suis loin d’être si horrible que cela. Mais la vérité, c’est que mon offre est gratuite, et je ne m’attends pas à ce que vous me tombiez dans les bras sous le coup de la gratitude. »
« Tant mieux parce que je ne suis pas l'une de ces femmes à jouer un malaise pour attirer l'attention d'un homme. » Fit-elle remarquer en se retournant après avoir repris son attitude de défis et de taquinerie. Néanmoins, se moquait-il d'elle ? Aisling se demandait parfois s'il le faisait exprès. « Divergences... C'est comme ça que vous voyez les choses ? » Ce qui blessait par-dessus tout Aisling, c'est que pour la première fois de son existence, elle avait souhaité se laisser aller avant de se heurter aux ambitions de Kendrick. « Je crois que c'est plus que cela à moins que vous aimez oublier les choses messire Dunn. »
Alors qu'elle s'approche de la porte, pour une énième tentative, Aisling sent quelque chose se faufiler entre ses pieds et bien entendu, cela lui fait perdre l'équilibre. Se sentant tomber en avant, la jeune femme n'a pas vraiment le temps de réagir sauf mettre ses mains en avant de protéger son visage de sa chute. Cependant, c'est plutôt un torse que ces dernières rencontrent. Serait-ce une blague de mauvais goût ? Un animal fuyard ? La blague d'un fantôme ? Sincèrement, Aisling est un peu figée, ne sachant pas comment réagir. Il lui a fallu un moment avant de reprendre une certaine contenance et de se redresser. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Mieux vaut poser la question pour ne pas rougir de cette honteuse maladresse.
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