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Protocol meeting. ft Arsène Andas

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MessageSujet: Protocol meeting. ft Arsène Andas Protocol meeting. ft Arsène Andas EmptyLun 23 Sep - 17:01

Protocol meeting
Arsène Andas & Irène de Cebrían

Il n'y avait pas plus éreintant que de devoir donner des cours durant toute une matinée, cela sans une seule interruption pour vous donner la joie de vous ressourcer. Le seul plaisir - léger - que la princesse pouvait se targuer d'avoir, c'était sa boisson qui lui permettait de se désaltérer après une tirade qui visait à enseigner un principe à un élève, sans que celui-ci ne comprenne pour autant ce dont elle parlait : Irène, professeure de médicomagie et de malédiction, savait que son domaine d'étude n'était pas le plus simple. Seulement âgée de dix-neuf ans, certains élèves étaient même plus vieux qu'elles et considéraient qu'elle n'avait nullement l'allure d'un professeur. On l'avait souvent négligé, à son arrivée, jusqu'à ce que - malheureusement ! - quelques sortes ne viennent rappeler à ses élèves qu'il ne fallait pas jouer avec quelqu'un dont les connaissances étaient supérieures. Le dicton, plus vieux que ce monde, disait bien que la sagesse n'attendait pas le poids des années... Et la connaissance non plus ! Le cours actuel était extrêmement compliqué, car Irène cherchait à enseigner un sort à ses élèves : actuellement, la plupart des étudiants qui venaient à ce cours - et beaucoup le séchait - avaient pour ambition de devenir médicomage, au grand plaisir de la princesse. Irène avait noté un certain nombre de nés-moldus qui venaient qu'elle avait interrogée sur leurs motivations : ils avaient vu des moldus de leur famille mourir et voulaient empêcher cela.

Assise à son bureau, ses élèves étudiaient une page du livre obligatoire pour la matière. Irène avait utilisé un sceau pour le copier en un certain nombre exemplaire, qui restait constamment dans la salle pour l'étude de la matière. En observant certains élèves, l'enseignante constata qu'ils avaient terminés et elle se leva donc. « J'espère que vous avez bien pris des notes, car vous allez aussitôt passer à la pratique. » prononça la femme sur un ton calme en exécutant un geste de la main. Les portes de la gigantesque armoire au fond de la salle s'ouvrirent : des objets, tous recouvert d'un linge, en sortirent, flottants dans les airs avant de se poser sur les tables des étudiants et sur le bureau de la professeure. Irène fit un geste et les linges se retirent aussitôt, dévoilant... Des bras, dans un état parfait - bien qu'un peu flasque - et protégés par la magie, qui les conservaient dans un excellent état. « Bien que ces bras soient conservés par la magie, cela ne les empêche pas d'être blessés. » commença la princesse en exécutant un geste de la main; de long en large, les bras se recouvrèrent tous d'entailles béantes... « Le sort que vous avez étudié est puissant, permettant de refermer quasiment n'importe quelles blessures, cependant... » fit Irène, en s'avançant légèrement, se posant à la droite du bureau, posant son doigt sur le bras qu'elle allait utiliser pour sa démonstration. « S'il échoue, ce sort pourrait causer bien plus de dommages. » dit-elle pour conclure sa phrase, avant d'approcher sa main au-dessus du bras entaillé. « Vulnera Sanentur. » prononça-t-elle à mi-voix, alors que les plaies qui entaillaient ce bras se refermèrent lentement toutes, le bras retrouvant même une couleur naturelle, plus vivante, en quelques sortes. À l'autre bout de la classe, un élève hurla. Tous se retournèrent vers lui, qui se trouvait tapissé de sang et le bras face à lui réduit en bouille immonde. « Ce précipité ne sert à rien, il faut de la méthode, de la discipline et du temps, pour parvenir à réparer un corps meurtri. Mais soit, étant donné que tu as décidé de n'en faire qu'à ta tête, tu devras réussir à réparer ce bras - auquel cas, cela sera ton repas. » rigola-t-elle, amusée; l'élève, cependant, ne rigolait pas et semblait apeuré. Ils savaient de quoi la princesse était capable. « Bien, sur cette plaisanterie, vous aurez ce devoir à faire pour le prochain cours : n'ayez crainte, ces bras ne vivent plus et ne tâchent pas. En espérant que vous réussirez, car pour ceux d'entre-vous qui réussiront... vous aurez droit à une récompense. » termina-t-elle pour ce cours-ci, en rangeant ses affaires d'un geste de la main. Aussitôt, elle se dirigea vers la sortie, attendue ailleurs.

Le bal qui avait été donné en l'honneur des dix années d'ouverture de l'école avait ramené bien des personnes, présentes pour l'occasion. Irène était évidemment présente à l'école, mais ne s'attendait pas à voir son fiancé ici. Il lui était étrange de penser ainsi, malgré qu'elle ait vécu toute son enfance fiancée à un homme de treize ans son aîné - puis mariée à lui et mère de son enfant. Arsène Andas serait bien différent de son précédent mari, en tout point : aurait-il au moins sa prestance royale, se demandait-elle ? Les informations qu'elle avait sur les Andas faisaient d'eux une maison prestigieuse, mais le privilège de ces fiançailles revenait tout droit à Neith qui avait tout prévu - quand Irène avait repris le contrôle de son corps, ces fiançailles étaient actées... En arrivant face à la porte de la salle où l'attendait son promis, la princesse fut aussitôt hésitante : y aller ou fuir ? C'était la première fois que cette pensée la trahissait, mais c'était si difficile, de trouver le courage pour cela... Elle posa sa main sur la poignée de porte et lentement, l'ouvrit. Elle devait diner avec son promis, dans une salle réservée pour; bien que le lieu était une école, il intégrait aussi le nécessaire pour les personnes de haut rang, car la vie politique touchait tout autant l'école. La porte ouverte, Irène plongea presque aussitôt son regard dans celui de son promis. Son visage était fermé, ses yeux songeurs - jugeant l'homme. Il était élégant, cela allait sans dire, il dégageait la prestance des princes impériaux d'autrefois. Mais tout allait se jouer sur cette rencontre, sur qui serait-il et comment le serait-il.

En s'avançant face à lui, la princesse demeurait droite. Il n'y avait pas un cheveux de travers, pas un cil qui cherchait à se démarquer, tout était calculé, son apparence digne de la princesse - et de la reine - qu'elle était. « Je suis enchantée de faire votre connaissance, sir Arsène. Je me prénomme Irène de Cebrían, il me plaît de vous rencontrer enfin. » lui dit-elle d'une voix claire, en laissant lentement naître un sourire sur ses lèvres. C'était protocolaire et en prononçant ces paroles, Irène se rappelait sa rencontre avec Venizelos, comment cela s'était-il passé... Et espérait que cette nouvelle alliance saurait convenir à tous les partis.
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MessageSujet: Re: Protocol meeting. ft Arsène Andas Protocol meeting. ft Arsène Andas EmptyMar 24 Sep - 15:11

Protocol meeting Arsène & Irène





Arsène n'avait jamais été du genre à se dégonfler: il vivait chaque tâche lui incombant comme une obligation personnelle, chaque devoir de son statut d'héritier comme une demande quasi divine. Au cours de ses dix-neufs années d'existence, Arsène avait respecter le désir de ses parents et l'éducation stricte qui avait fait de lui, un héritier de premier ordre. Pourtant, depuis quelques temps, il ne semblait plus que l'ombre de lui même. Si certains de ses amis, connaissance tout du moins, se voyait déjà mariés avec, pour certains, des enfants de prévu avant la fin de l'an, lui ne se projetait pas du tout dans ce genre d'activité. Il voulait graver son nom dans l'histoire en faisant quelque chose d'extraordinaire et non vire une existence banale de petit seigneur français sur des terres étrangères. Bien qu'il ne trouve rien à redire sur le rôle des ambassadeurs, ses ambitions tenaient plus de l'épopée arthurienne que de la sagesse d'un futur Lord. Pourtant, sa famille semblait avoir d'autres projets le concernant et qu'importait qu'il se sente prêt, ou non, à prendre épouse. A ce sujet, l'aîné des Andas savait que son union serait politique, contribuant des alliances, des partenariats à but commerciaux ou diplomatiques mais qui serait bénéfiques au siens. On ne lui demandait pas d'aimer sa future femme mais d'honorer son nom et son engagement pour le bien des deux partis. Pourtant, au fond de lui, Arsène avait eut l'impulsion, secrète et quasi inconsciente, de pouvoir choisir celle qui partagerait sa vie. Le romantisme n'était pas sa plus grande caractéristique mais cela définissait plutôt bien l'idée qu'il se faisait des relations amoureuses et conjugales. Autant dire que la nouvelle de ses fiançailles le surprit autant qu'elle l'exaspéra. Il y avait tant de jeunes filles de bonne familles à marier. Des duchesses, des marquises, comtesses ou autre nobles jouvencelles qui seraient de bon partis pour lui. Il avait espéré pouvoir donner sa préférence, faire état d'un ou deux critères mais non. La veille, il jouissait de sa liberté, envoyant des regards charmeurs à la fille du maitre d'arme, le lendemain, il était fiancé à une princesse, douairière d'un pays tellement lointain qu'il lui semblait appartenir au bout du monde. Une femme qu'il n'aurait même pas envisagé. Alors il cogitait, se posant tout un tas de question, cessant brusquement de n'être que sourire pour se plonger dans des silences interminables et des réflexions profondes. Sa mère s'en était inquiétée, son frère également, mais Arsène avait répliqué que cela n'avait guère d'importance, comme un mauvais rhume, ce moment de doute passerait.

Devant tout le monde, Arsène montrait un visage jovial, bien que nettement moins souriant que d'ordinaire. Le sujet de ses fiançailles avait rapidement fait le tour de leur univers mondain mais rares étaient ceux qui, après quelques questions, s'étaient aventurés à en savoir plus. Lui même ne savait pas grand-chose: il n'avait jamais vu la jeune femme en question et n'avait qu'une poignée d'information la concernant, toutes issues d'une conversation avec son frère, des histoires de sa soeur ou de la réputation de la dame en question. Il la savait veuve bien que jeune, sorcière de grand talent qui excellait dans l'art de la sorcellerie au point de dispenser son savoir à Poudlard. Mère d'un enfant, elle avait un titre de princesse et, semblait-il, un physique tout a fait agréable. Des éléments suffisants pour satisfaire la curiosité d'une noblesse oisive et ragoteuse mais pas assez pour calmer ses doutes au sujet de leur future vie commune. Oui, il y avait de quoi être fier d'être promis à une princesse. Oui, sa descendance semblait assurée après qu'elle ait prouvé sa fertilité en donnant à un époux, désormais défunt, un fils toujours vivant. Oui, elle semblait posséder un charme certain. Mais cela ne suffisait pas et il ignorait s'il avait hâte ou redoutait la rencontre prochaine avec sa promise.

Le jour avait été fixé depuis quelques temps: le bal donné pour fêter les dix années de l'école de magie britannique. Il n'avait, initialement, pas prévu de s'y rendre n'ayant pas fait d'étude là bas mais les plans avaient changé et, se retrouvant dans la cour de l'école de magie, il se demanda vraiment ce qu'il venait faire. Officiellement, il avait été invité car sa petite soeur, Elizabeth, y étudiait mais aussi parce que son frère, Henri, avait de bonnes relations avec l'un des fondateurs de Poudlard. Officieusement, c'était l'opportunité rêver pour offrir une rencontre entre les futurs époux. La journée s'était relativement bien passée et Arsène, aux côtés de son frère, saluait avec plaisir des visages connus du monde sorcier, découvrant les particularités de l'école et profitant des festivités. Une main sur son épaule attira son attention et son père annonça qu'un diner avait été préparé dans une salle privée du château afin de lui permettre de faire connaissance avec la Princesse à l'abris des regards. Il n'y avait rien de pire que ceci. Depuis son arrivée, certain braquait sur lui des yeux curieux, étonnés, parfois méfiants. Il avait pu entendre quelques chuchotements sur son passage mais ne s'en était pas formalisé pour ne pas faire de peine à Henri. Il se laissa guider par un elfe de maison tandis que son père prenait sa place auprès de la noblesse pour y représenter le nom des Andas. La créature l'amena jusqu'à une porte et tandis que son coeur battait à tout rompre, il flancha. Pour la première fois il hésita. Serait-ce si grave de prendre ses jambes à son cou ? Il pourrait regagner la France et s'y établir de nouveau ? Il inspira, expira et finit par pousser la porte pour découvrir la pièce totalement vide. Une vague de soulagement et le sentiment d'être un idiot l'envahit. Il prit plusieurs minutes pour lui, s'asseyant puis se levant, faisant les cents pas puis s'arrêtant devant la fenêtre. Tout était moyen a faire baisser son anxiété. Et puis, il entendit la porte, une nouvelle fois.

Il comprenait mieux la difficulté qu'avait eut Elizabeth et Henri à lui décrire la jeune femme. D'une beauté froide, elle avait un teint hâlé des plus exotiques dans une Angleterre où la pluie dominait la majorité de la météo et où les teints pâle, comme le sien, étaient habituels. Un regard sombre, mais chaud, était encadré par une épaisse chevelure brune. De ce qu'il voyait de sa silhouette, elle semblait plutôt fine, attirante malgré l'aspect sévère qu'elle renvoyait, sans doute en raison de son statut de professeur. « Votre Altesse. » la salua-t-il, indiquant par le titre protocolaire honorifique dévolu à la monarchie, sa connaissance de son rang, supérieur au sien. Elle avait beau être une douairière et bientôt sa femme, il ne voulait pas risquer de la heurter en s'imposant comme son égal. « C'est un honneur et une très grande joie de pouvoir enfin mettre un visage sur le nom dont mon père me parle avec tant d'éloge.  » Jusque là, rien de bien original, chacun remplissait son rôle, chacun fournissait ses efforts. « J'espère que ma présence en ces lieux ne vous dérange pas ? Je découvre l'école, pour être honnête, mais j'imagine qu'il doit y être difficile d'y faire cohabiter l'enseignante et la princesse. » A un tel poste, il ne doutait pas qu'elle soit victime de la misogynie de ses comparses masculins. Toutefois, la sévérité qui se dégageait d'elle, aura d'autorité, ne lui donnait guère envie de se battre en duel contre une telle femme.

@Irène de Cebrián

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