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{Les Loups} I'll bend the knee, you'll open my heart

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MessageSujet: {Les Loups} I'll bend the knee, you'll open my heart {Les Loups} I'll bend the knee, you'll open my heart EmptyDim 26 Mai - 19:55


I'll bend the knee, you'll open my heart
@Flore Juglar & @Cadmus Peverell
Cadmus laçait le col de sa chemise de cuir, qu’il avait rentrée dans ses hautes braies. Un servant vint l’aider à enfiler son armure, sur laquelle était gravée l’emblème de sa famille : un lion et un lys emmêlés. Bientôt, il rangeait son épée dans son fourreau, l’accrochait autour de la taille, et s’engouffrait dans le carrosse volant qui l’emmènerait jusqu’à la cour Royale. Il était rentré de son voyage deux jours auparavant, et quittait déjà ses terres natales pour rejoindre l’Angleterre. Son introduction à la cour se ferait en bonne compagnie, il ne serait pas le seul à être emmené baiser la chausse du Roi. D’autres jeunes gens, comme lui, devraient se montrer sous leurs plus beaux atours, se pavaner et entretenir des conversations ennuyeuses. Cadmus étouffait déjà.
Le carrosse s’envolait, et Lady Peverell souriait à pleine dents. Elle s’était richement vêtue, comme elle l’avait fait l’année précédente, quand son aîné avait été introduit à la cour, et était remplie de fierté de le faire à nouveau pour son cadet. Elle était tellement contente qu’elle en avait attrapé la main de son époux, premier surpris de cette affection non dissimulée d’une épouse dont il ne partageait plus la couche depuis des années. Drôle de vie qui l’attendait, songeait Cadmus. Enfermé dans un château, avec une femme qu’il n’aimerait point, condamné à l’engrosser encore et encore, et à ne jamais les quitter, ni elle, ni ses héritiers, ni ses terres. Quelle drôle d’idée ainsi que celle de son père, de l’avoir envoyé voir du paysage, pour ensuite le ramener vers lui par le col, le flanquer entre les pattes du Roi, et lui demander de ployer le genou. Pourquoi lui avoir donné goût à l’ailleurs et à la différence, pour ensuite lui réserver une vie ordinaire, commune ? Cadmus aurait le temps de questionner son père, sur le sens que ça avait pour lui de l’avoir envoyé faire une pareille quête. En attendant, il regardait défiler le paysage sous ses yeux. Au loin, on entendait hennir les chevaux volants, tandis qu’Ignotus s’égosillait sur tel et tel membre de la famille royale qui serait là pour cette journée particulière. « Il semblerait même que la famille royale espagnole sera présente, rends-toi compte, Cad’ ! La Reine-mère grecque, au moins ! » disait le plus jeune membre de la fratrie Peverell, avant que son aîné ne le fasse taire d’un regard assassin. Il faisait trembler le carrosse tant il remuait sur sa banquette. Cadmus se souvint de ce voyage qu’ils avaient fait, enfants, à la cour royale espagnole. Lord Peverell était parti en quête d’un objet précieux sur les terres espagnoles, et avait fait venir sa famille au terme de sa quête, pour que ceux-ci prennent le soleil, et rencontre le Roi espagnol. Douce époque. Peut-être que son futur serait ainsi. Il serait envoyé par le Roi de tel ou tel pays à la recherche d’objets puissants, et pourrait ainsi en profiter pour faire voir du paysage aux siens. Cette perspective le déridait un peu, alors qu’ils commençaient à perdre un peu d’altitude. En bas, on voyait se dessiner l’immense château, demeure des Lockwood, dynastie régnante d’Angleterre. Le palpitant de Cadmus cognait dans sa poitrine. Il s’était confronté à des plus grands dangers ces derniers mois, et pourtant, cette journée le faisait déjà suer. Il n’était pas fait pour ça.

Bientôt, le carrosse et les quatre pégases qui le tiraient atterrissaient près du château. On envoya le laquais et les bêtes aux écuries, tandis que les Peverell s’avançaient vers la salle du trône. Il fallu passer le pont-levis, traverser les jardins, pour parvenir finalement jusqu’à l’entrée du château. Nombre de sorciers s’entassaient-là, issus de familles toutes plus différentes. Cadmus, bien que bougon, fut satisfait de retrouver certains camarades, de Poudlard et d’Ecosse. Nombreuses banalités furent échangées, jusqu’à ce qu’enfin, on appelle son nom. Accompagné par son patriarche jusqu’au trône de sa Majesté, Cadmus s’agenouilla devant son roi, lui jurant sa fidélité et son épée, ad vitam aeternam. Le Roi félicita son sujet pour son périple européen, louant la bonne idée du paternel Peverell d’envoyer ses fils dans de pareilles aventures. Ce fut le moment que choisit Cadmus pour se relever, et pour chercher dans sa bourse le présent qu’il avait ramené des forêts germaniques pour son Roi. « Une gemme, messire, arrachée de la carapace d’un Crabe de Feu à votre destinée. » A nouveaux, pirouettes et révérences étaient de mises, le Roi ravi de cette nouvelle pierre précieuse à rajouter à sa collection déjà étendue. Sa Majesté rajouta quelques mots sur la hâte qu’il éprouvait de recevoir le troisième frère Peverell, déjà gourmant du cadeau qu’il était certain de recevoir. Derrière Cadmus, Ignotus rougissait, tandis que le patriarche répondait quelque chose, mais le jeune homme n’écoutait n’écoutait plus. Là-bas, à côté de la Reine-Mère grecque, dans son ombre, même, se tenait une jeune femme qu’il était certain de reconnaître. Ce minois des plus charmants, ses yeux gris-bleus absolument transcendants … C’était la petite sœur de la Reine-Mère, il l’avait vue quand il était gamin, lors de cette excursion en terre espagnole. Quelle était son histoire, pourquoi semblait-elle se cacher comme elle le faisait, derrière son aîné ? Cadmus ne s’en souvenait plus bien, mais il n’avait pas fallu plus d’un regard pour se sentir immédiatement attiré. Le Roi, l’assemblée, sa famille, tous avaient disparu, il ne restait qu’elle. Comment s’appelait-elle, déjà ? Par Merlin, il fallait que sa mémoire lui fasse défaut, maintenant …

Cadmus se défit de ses obligations royales, saluant et remerciant pour la énième fois son roi, et attira son aîné de côté. Se souvenait-il, lui, de comment s’appelait cette jeune dulcinée ? Mais oui, pardi ! Flore Juglar, lui jura Antioch. Quelque chose sonnait faux, dans ce patronyme, mais Cadmus ne sut pas bien quoi. C’était certainement à cause de ce sentiment qu’il avait oublié son nom une première fois, mais il espérait ne pas le perdre à nouveau. Se défaisant de son aîné, il suivit la demoiselle du regard, remarquant qu’elle se tenait désormais seule, un peu éloignée des siens. Il ne lui fallu pas plus de temps pour décider de traverser l’audience, sa cape s’envolant derrière lui devant tant de ferveur. Cependant, l’air effrayé qu’arborait la jeune femme lui fit ralentir le pas, malgré l’excitation évidente qu’il éprouvait face à ces retrouvailles. Il n’était pas question de lui faire peur. Bientôt, il arrivait à son niveau, et attrapait sa main pour la baiser, baissant le crâne par souci de politesse. « Pardonnez ma ferveur, ma mie, je ne souhaitais point vous effrayer de mes pas de badaud. Il s’agit simplement de l’expression de joie à l’idée de vous retrouver. Mais peut-être ne vous souvenez-vous plus de moi, votre grâce, en ce cas pardonnez l’intrusion. »

Langage distingué, allure élégante forcée, que de fioritures qu’il devait réapprendre après les avoir oubliées pendant ses douze mois de voyage. Mais face à la demie-sœur d’une Reine, ces allures forcées étaient nécessaires. Quelque chose disait cependant à Cadmus qu’il n’y avait à cette cérémonie rien d’évident pour la jeune espagnole. Elle ne semblait pas à sa place, comme gênée par quelque chose. Il ne savait mettre le doigt sur quoi, cependant, mais sentait que ça pourrait devenir le sujet d’une conversation future. Il se taisait cependant, attendant sa réponse, mais ne sachant plus bien comment regarder ailleurs qu’au plus profond de ses yeux.
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MessageSujet: Re: {Les Loups} I'll bend the knee, you'll open my heart {Les Loups} I'll bend the knee, you'll open my heart EmptyDim 26 Mai - 21:27

Partis… Plus rien… plus personne. Rien de plus qu’une grande tâche rougeâtre sur le sol de mon chez moi… Quant aux autres cabanes où j’avais couru… Plus rien non plus. La meute était partie. J’avais perdu ma famille. Ma famille que m’avait aidé à tenir pendant des années loin de chez moi. Pour ma mère, je m’en doutais… Sinon elle serait venue me chercher, mais avoir la confirmation de ce que je savais m’avait. Terriblement, et perdre le reste de ma famille, ma vraie famille, ne plus pouvoir rejoindre mon oncle, les miens, chasser, vivre avec eux. M’avait complètement fait tomber dans une obscurité mentale glacée. Je me perdais dans mes propres ténèbres, je ne réagissais à plus rien, même les coups d’Ernesto, ses insultes et remarques ne provoquaient plus rien. Une petite poupée de chiffon… J’obéissais, mécaniquement, mais même manger relevait du défi à certains moments. Un nouveau défi qui ne plaisait pas à Ernesto.

Une entrée dans la cours d’Angleterre… Bien… Je laissais ma sœur choisir pour moi, ma tenue, mais je refusais d’un signe de tête les bijoux. Je laissais les servantes me vêtir d’une jolie robe bleue et rose complètement absente du monde qui m’entourait. Je suivis le mouvement en regardant vaguement autour de moi. J’avais l’impression qu’Irène était inquiète, elle essayait, elle aussi, d’être gentille, de me sortir du monde glacé, mais elle n’y arrivait. Je m’installais derrière elle en sentant le souffle d’Ernesto dans mon cou avant d’observer un peu l’endroit. Je n’aimais pas cet endroit… Je voulais ma forêt… Vivre loin d’ici, je voulais ma meute. Pas ça. Mais je ne bougeais pas de ma place. Toujours derrière Irène, je relevais brusquement la tête en entendant le nom. Peverell ?! Cadmus Peverell ?! Je m’en souvenais pour l’avoir croisé par deux fois. Une fois il y a un peu plus de dix ans, je devais tout au plus avoir cinq ans. Sa mère était venue voir la mienne pour demander des comptes au sujet d’un loup. Il était là… Et je m’en souvenais bien. J’étais encore Madadh-Alliadh. ET une autre fois à la cours d’Espagne. Sous le nom de Flore. Je détournais à nouveau les yeux pour regarder le vide. Il avait dû m’oublier. La cérémonie se déroula sans que je ne bouge.

Dès que je pus, je reculais pour être loin d’Irène et Ernesto qui me laissait faire, me surveillant toujours du coin de l’œil. Mais dans mon état au niveau de la menace, j’étais au-delà du zéro. Je restais un peu dans mon monde avant de percevoir un mouvement brusque dans la salle. Je tournais vite la tête, inquiète, avant de remarquer l’homme. Il… m’avait reconnu ? Impossible. J’en étais presque sûre. Ma peur due se lire sur mon visage, car il ralentit et me prit la main avant de me faire un baise-main en s’inclinant. Il m’avait reconnu. J’avalais ma salive en l’observant. Je sentis mon cœur battre un peu plus fort. Il se souvenait de moi… Mon passé n’était pas si mort que ça… Je répondis en gaélique écossais avec une pointe d’émotion et en soutenant son regard :

« Je vous en pris Marquis Cadmus Peverell. Je me souviens bien de vous… Même si nos deux autres rencontres étaient fort brèves. C’est un plaisir de voir un visage amical ici. Je ne… m’attendais pas à cela… Je… je vous pardonne votre intrusion. Il n’y a pas de mal. »

Je laissais ma main dans la sienne en respirant profondément. L’Écosse n’était pas si morte que ça… Je retrouvais un fragment d’avant, de ma vie d’avant. Même si ce n’était rien. Juste une rencontre, mais… c’était une rencontre chez moi. Et je savais qu’il parlait Gaélique, je le savais. Et je pouvais en profiter puisqu’Ernesto était loin. Il n’entendrait rien. Quoi que… Une punition de plus ou de moins. Je forçais un sourire, j’avais l’impression que mes muscles refusaient d’obéir. J’avais même l’impression que ma voix était légèrement plus rauque que d’habitude à force de rester silencieuse. Je forçais une parole.

« Ainsi… vous avez combattu un crabe de feu ? »

J’ignorais réellement comment mener la conversation… Je sentis une fragrance particulière s’élever de lui. Il sentait le loup… Mais ce n’était pas un loup-garou, l’odeur était différente… Je tournais légèrement la tête pour vérifier où était Ernesto. Il était partit. Je sentis un poids disparaître de mes épaules. J’étais tranquille pour l’instant. J’espérais pour longtemps, j’aimais pourvoir savourer le goût de ma langue maternelle encore un moment.
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