Quel est votre opinion sur l'intégration des nés moldus et des sangs mêlés à Poudlard ?
Pour Tarik, le sang et l'appartenance n'a que peu d'importance. Seul les valeurs de l'individu compte à ses yeux. On peut être noble et ne valoir pas plus qu'un grain de poussière et être un simple manant est être aussi important qu'une oasis en plein désert.

C'est une bonne chose que cette école s'ouvre à des sorciers. Avoir des mentors pour apprendre la magie est une aide inestimable selon Tarik. Mais que cela donne le droit à des sang-mêlés et des nés-moldus à apprendre, c'est encore plus honorable pour cet homme.

Fils de pharaon et d'une maîtresse, sans doute, la favorite de ce dernier. La mère de Tarik était de la haute noblesse. Jeune, belle, intelligente. Forte et fragile à la fois. Venue du cœur de la Nubie, ce choix stratégique était pour apaiser les haines naissantes entre Égypte et Nubie. Une promesse de protection du pharaon et d'entente de l'autre. De cet accord, la fille de Nubie est venue au pharaon qui ne l'avait jamais vu. Elle n'était qu'une maîtresse de plus dans son harem si grand déjà. Cependant, lorsque le roi posa les yeux sur elle, il en tomba sous le charme. Belle à la peau légèrement brune et le regard d'un clair digne d'Horus. Oui, de là, l'esprit de la belle Héria a su plaire au pharaon qui se voyait nourrit par les fruits des belles conversations qu'il pouvait avoir avec elle. Bien sûr, le pharaon était homme à aimer son épouse et toutes ces maîtres, mais Héria avait une place particulière dans son cœur jusqu'à lui donner un fils où l'on dit qu'un faucon s'est posé sur le balcon de la chambre de naissance. Le pharaon a vu cela comme un signe.

Loumis premier du nom, reconnaissaient tous ses enfants quels qu'ils soient. Il sera prince comme ses aînés avant lui, mais ne pourra jamais prétendre au trône. Cela revient à son fils légitime. Mais Tarik pourra prétendre à sa part d'héritage du côté de sa mère où il sera largement traité comme un véritable prince. Déjà propriétaire à sa naissance des plus belles mines de pierres précieuses. Si belles que le monde les désire pour enjoliver les couronnes et les bijoux. Cependant, dès la naissance de son fils, Loumis a bien remarqué cette lueur de guerrier dans le regard de son fils. Comme une évidence, il le savait. Que ce soit de la Nubie ou de l’Égypte, Tarik avait un sang de guerrier dans les veines. Les plus puissants et honorables qui soient.

L'enfant a eu une belle vie, très attaché à sa mère qui ne cessait de lui conter des histoires et d'en inventer. De lui apprendre et de contrôler son talent de métamorphomage hérité d'elle. Elle, elle aimait changer la couleur de ces cheveux et de ces yeux. Héria savait se faire belle pour son pharaon et son fils. Tarik, lui, se rebellait préférant jouer avec son regard aimant trop sa toison sombre. Par moment, il n'en changeait que les pointes avec une certaine délicatesse qui faisait sourire sa mère. Comme elle était douce. Il se souvient de cette femme digne d'Isis pour lui. Elle-même, ne faisait que prier la déesse, incarnation parfaite de l'épouse et de la mère. A défaut de pouvoir être l'épouse, elle serait une excellente mère.

À 7 ans, les Dieux ont désiré reprendre la vie d'Héria. Subitement. Sans qu'on en sache la réelle raison. Elle semblait malade depuis quelque temps, et même si Tarik restait le plus souvent à ces côtés quand ses leçons étaient terminées. Qu'il prenait soin de celle-ci, la mort a tout de même décidé de l'enlacer. Il n'a pas pleuré. En tout cas, devant personne ni même son père. Tarik est resté digne et fier optant pour l'explication que sa bonté a tant touché les dieux, que ces derniers ont décidé de lui offrir la vie éternelle. Son cœur serait plus léger que la plume, car jamais, de sa vie, elle n'a fait quoi que ce soit contre quelqu'un. Elle était de celle capable de retirer un bijou pour le donner à un pauvre qui était affamé, à offrir son amour maternel à un pauvre orphelin qui devint le meilleur ami de Tarik. En l'adoptant, ce dernier devint le frère de cœur du prince et accéda aux mêmes droits que son ami.

Du jour des funérailles de sa mère, digne d'une princesse, son père lui a confié qu'il laissera un an de deuil à son fils avant qu'il ne soit mené à son destin. Bien que jeune, le pharaon s'est laissé aller à quelques confidences avec Tarik. Même si fils illégitime, il restait l'un de ses favoris même s'il aimait tous ses enfants et petits-enfants. Tarik s'est senti honoré d'un tel droit et a juré de servir au mieux le pharaon parce que sa mère l'aimait plus que tout, plus que sa propre vie.

À 8 ans donc, avec son frère de cœur Hakim, Tarik se rendit dans une oasis en plein désert commandé par des guerriers medjaï. Les plus honorables guerriers d’Égypte. Aux côtés de ses frères d'armes, Tarik développa son talent en combat prouvant cette capacité à s'en sortir même lorsqu'il n'y avait plus d’échappatoire. Rapidement, le prince illégitime développa sa magie et son intelligence autant que son corps. Hakim suivait ses pas petit à petit, devenant parfois même sa raison. Plus calme que Tarik, il savait trouvé les mots pour apaiser sa colère. Notre Tarik le considérait comme son frère de sang, il a été adopté par sa mère et pour lui, c'était suffisant à ce qu'il lui offre sa confiance. Tous deux partageaient la même envie de liberté et de former un nouveau clan. Là où les êtres seraient libre de vivre comme il l'entend. Comme le pharaon lui a conseillé de vivre.

Sois un bon chef. Gouverne avec intelligence et ne laisse personne te dicter ta conduite mon fils. Sois libre de faire et de penser comme tu l'entends. Mais pour diriger, il faut des règles pour guider les tiens. Ne l'oublie pas.

C'est dans cette optique que Tarik a toujours fait de son mieux. Afin d'être le digne prince sans prétention du roi Loumis IIe du nom. Mais d'être le premier de sa lignée à instauré à nouveau mode de vie loin de toutes les contraintes que l'on peur connaître dans la société. C'était un excellent guerrier et bien qu'il soit aussi fougueux qu'un étalon sauvage, le prince a su dompter la magie de l'air et de trouver l'équilibre en lui.

Au début de sa vie de guerrier, il restait un être sous les ordres de quelqu'un de plus expérimenté, le temps de faire ses armes et un nom. Mais on voyait déjà en lui le leadership digne de son père. Tarik est un être qui sait ce qu'il veut et charismatique. On le dit juste bien que parfois trop exigeant et plus encore envers lui-même.

De medjaï au palais, le pharaon lui accorda un coin de désert où trônait une oasis. Une terre où personne n'aurait d'ascendance sur lui et où personne n'aurait le droit de le destituer de ce bien. Perdu entre la Nubie et l'Égypte. À à peine 23 ans, Tarik forma son propre clan. Tous étaient accueillis sang-pur, mêlée ou encore né-moldus. Caché du monde des moldus, rien ne pouvait défaire le mirage si parfaitement crée par les meilleurs sorciers qui le suivaient don lui. Il menait à bien son groupe et formait des guerriers qui pourraient choisir leur propre voie. La plupart préféraient rester, bien à leur aise dans ce clan qui les traitait parfaitement.

Bien que sous ses airs de bon dirigeant, on devait tout de même reconnaître un leader implacable devant ses ennemis. Tarik ne laissait que rarement de dernière chance, pas quand il sentait de la malhonnêteté dans le cœur des gens. Et le cœur, il le connaît. Sa mère lui a appris à lire dans chaque être. Un regard et il savait. C'est ce qui déroutait le plus les gens quand ils faisaient face à ce prince du désert.

À l'aube de ses 30 ans, il fut rappelé au palais. Son père se mourrait doucement et le fils légitime a fait en sorte de réunir la famille pour les derniers adieux au pharaon. Une coutume à laquelle personne ne déroge, même pas Tarik et Hakim. Ils furent accueillis chaleureusement par le futur souverain qui ne voyait aucunement en eux, un obstacle à sa montée sur le trône. Jamais Tarik n'a eu la prétention et surtout l'ambition de monter sur le trône sorcier d’Égypte. Il aime trop son existence d'homme libre. Ce fut dur de faire ses adieux à leur père, mais Tarik resta digne comme avec sa mère. Mais au fond, il pleurait. Il a toujours aimé ses parents qu'importe le nombre de fois où il a pu voir son pharaon. Ce dernier lui a laissé un souvenir inoubliable lorsqu'il a ouvert son cœur d'homme au petit garçon qui venait de perdre sa mère.

L'ascension de son frère en tant que Loumis IIIe du nom fut célébré après 7 jours de deuil instauré par le futur pharaon. Lorsque Tarik et Hakim vinrent le saluer et s'agenouiller devant lui en offrant un présent digne d'un pharaon venant d'une des mines que Tarik avait hérité de sa mère. Ce dernier s'exclama.

« Mon frère. Relève-toi et approche. »

Sans mot, Tarik se releva s'approchant un peu, mais restant à distance respectable de son frère.

« On dit que sur les terres occidentales, il y a une école de magie nommé Poudlard qui va bientôt ses 10 années d'existences. Je voudrais que tu as en tant que diplomate et que tu sois la voix de tes pharaons. La voix de Loumis II et III. Père souhaitait que les enfants de notre peuple soit instruits. Fais en sorte de réaliser ce souhait. Qu'importe le temps que ça prendra. »

Sur le moment, Tarik était un peu pris au dépourvu. Il ne pouvait refuser, mais lui aussi avait un clan à mener en tant que chef et prince.

« Je sais que tu as tes responsabilités. C'est pourquoi, je tiens à t'offrir l'aide d'un homme qui saura te plaire, j'en suis sûre. »

L'ancien professeur de Tarik, celui qui lui a ouvert nombre d'horizons s'avança avec un léger sur les lèvres.

« Qu'il soit ton éminence grise. Mais toutes les décisions à prendre devront être parvenu. Je sais que tu sauras mener ton peuple malgré la distance. »

« Ce sera un honneur pour moi de mener à bien cette mission, mon pharaon. » Fit-il en s'inclinant. Ce qui signa la fin de la conversation.

Une fois seul dans les jardins, le prince du désert serra amicalement son ancien professeur Shafiq puis se tourna vers l'endroit où sa mère passait le plus clair de son temps. « Je ne vois pas pourquoi mon pharaon a décidé de me choisir moi plutôt qu'un autre. Je suis un guerrier et non un diplomate. »

« C'était le dernier vœu de ton père. » Fit Shafiq d'une voix posée. « Ton père pensait que cela te serait profitable. Tu connais les terres arides, mais tu dois apprendre auprès de nouvelles civilisations. »

Le regard perdu, Tarik ne pouvait aller à l'encontre des vœux d'un père mort et de son nouveau pharaon.

« Je serais honoré ce vœu dans ce cas. »

« L'école a ouvert ces portes depuis une année aux sang-mêlés et nés-moldus. »

« Vraiment ? » Fit Hakim intéressé. « Ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que de t'accompagner, mon frère. »

« Je ne comptais pas partir sans toi. » Fit-il en hochant la tête. « Je prendrais notre groupe habituel pour ce voyage. »

« Cela va me rappeler nos derniers voyages quand on nous prenait pour des pirates. »

« J'ai entendu cela de la part de ton père. Il riait beaucoup sous ce qu'il entendait. »

« Nous ne faisions que répondre à la violence de ceux qui nous attaquaient. J'estimais qu'il fallait prendre ce qui était volé pour le donner à ceux qui en avaient le plus besoin. »

« De sacrés pirates. » S'amusa Shafiq.

Deux semaines plus tard, Tarik prit la route en laissant la direction du clan à son ancien professeur en qui il avait parfaitement confiance. Réuni avec son groupe habituel, le prince du désert reprit la mer après tellement de temps loin d'elle. Son faucon sur l'épaule, l'un et l'autre regardait l'horizon. Leur venu était annoncé sur les terres d'Occident en tant que porte-parole et diplomate de son pharaon.

En espérant que les choses se passeront bien pour l'honneur de son pays, du sien et de la parole de son défunt père. De toute façon, il ne passerait pas pour un sauvage, ce n'est pas la première qu'il voyage ainsi. Durant ses jeunes années en tant que guerrier medjaï, il protégeait les cargaisons de marchandises envoyées d’Égypte. Sans doute que son père avait raison, peut-être viendra-t-il à apprendre de nouvelles choses.

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Entre cette fiche parfaite et Jason... Je bave J'te souhaite la bienvenue et j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire de cette nouvelle tête

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