Quel est votre opinion sur l'intégration des nés moldus et des sangs mêlés à Poudlard ?
Ceridwen n'est pas vraiment le genre de personne à refuser l'accès à la connaissance à ceux qui ne sont pas sang-pur. Mais elle estime tout de même que ces derniers, pour la plupart en tout cas, qu'ils sont d'autant plus méritant pour travailler durement en magie autant que les sang-pur qui font partie du peuple et qui n'ont pas pu avoir des professeurs dans leur enfance.

Néanmoins, cela n'empêchera pas la sorcière a se montrer exigeante avec eux, non pas pour les rabaisser, mais pour les encourager à se dépasser autant que possible. Rien n'est acquis par le sang, mais par un travail assidu.

l'enfance C'est cette merveilleuse aventure tout en innocence. Cette façon d'avoir des étoiles dans les yeux quand on pose son propre regard sur le monde et les gens qui vous entourent. C'est cette capacité à oublier la peur même si on la ressentit, ne serait-ce qu'un peu. C'est cette force qui vous pousse à aller plus loin, à chercher le courage de voir ce qu'il y a au-dessus d'un mur qu'on vous interdit de dépasser. Ceridwen a toujours été une enfant peureuse, mais curieuse. Toujours prête à relever les défis parce qu'elle n'aime pas rester sur quelque chose d'inachevé. Elle ne voulait pas qu'on la dépasse sans qu'elle puisse se défendre. Toujours à faire de son mieux et à vouloir honorer les préceptes de sa famille.

C'est cette petite fille aux grands yeux bleus qui charme si facilement avec un sourire et un rire. Cette voix cristalline qui s'élève et ce talent dans l'art de la musique. Dès son enfance, on remarque son talent face à l'art de la musique. L'oreille absolue active. Ce qui veut dire qu'elle est capable non seulement d'identifier une note entendue, mais aussi de la chanter avec une justesse que beaucoup envient. Ceridwen est née dans la musique, sa grand-mère maternelle et sa mère ont un amour particulier pour cet art et ont toujours joué d'un instrument. Il était donc normal pour la petite fille de reprendre le flambeau. Cependant, personne ne s'attendait à un talent si précoce. Rêveuse, Ceridwen était reconnue pour composer ses propres mélodies à l'âge de 7 ans. Outre son éducation magique, Ceridwen suit sous l'égide d'un professeur particulier la musique et le chant. Ce fut une enfant créative et tellement rêveuse qu'elle savait s'inspirer de la moindre chose qu'elle voyait.

Ce qui coupa un peu son élan, c'est d'apprendre qu'elle a été promise au fils de la famille Londubat. La petite fille se sentit un peu couper des ailes d'être ainsi vendu comme un simple objet. Cette habitude de liberté qu'on lui donna avait tout de même une limite. Mais en tant que fille, elle se devait de suivre les règles et accepta. Baissant l'échine avant même de se rebeller. C'était une époque où ce genre de chose était banale dans les grandes familles. L'histoire des sentiments ne sont bonne qu'à travers la musique.

Qu'est-ce que l'on doit faire dans le cas de Ceridwen ? On accepte et assume son futur rôle. Cependant, il faut avouer qu'elle s'est rapidement attaché à son fiancé, même si au début, c'est un attachement d'enfant. Elle acceptait tous les défis d'Aelfric alors que ce dernier pensait qu'elle abandonnerait et se cacherait. Néanmoins, Ceridwen a peut-être peur, mais elle ne recule devant rien. Ne dit-on pas que la peur est la sœur du courage ? Assurément, Ceridwen suit cet adage avec beaucoup de minutie.

Son enfance, assurément, fut très belle. Et plus elle grandissait et plus elle développait des sentiments très forts envers Aelfric qui passa de simple ami à celui de fiancé dans son cœur. Plus mature que les autres, Ceridwen avait dû apprendre sa place sans oublier l'essentiel. L'honneur, développer son talent et apprendre l'histoire de la famille Londubat.


l'abandon C'est une trahison. Une douleur qui jamais ne flétrit. Ceridwen était convaincue de son avenir. Avec Aelfric, elle n'a jamais eu peur de montrer qui elle était. Son intelligence, ses capacités, son droit de liberté. Son fiancé lui avait appris plus qu'elle ne l'aurait cru. Elle aussi, stupidement, pensait avoir une influence sur le fils Londubat, mais au final. Il s'en est allé, du jour au lendemain. Sans un mot, sans un au revoir. Il n'y a pas eu plus grand déshonneur pour Ceridwen qui se replia sur elle-même et tenta par tous les moyens d'oublier sa peine.

Elle s'est inscrite à Poudlard avec l'accord de ses parents, intégrant la maison de son cher ami, Salazar Serpentard, qui l'aida beaucoup dans l'épreuve qu'elle traversait et qui l'a fait tant de fois pleurer. Sa musique s'élevait souvent dans la forêt, dans les jardins ou encore dans la volière. Ses mélodies pouvaient être autant joyeuses que munies d'une profonde mélancolie. Parfois, lorsqu'elle finissait de jouer, elle laissait des larmes couler encore et encore. Jamais, elles ne sont taries. Certes, au bout d'un moment, pleurer lui devenait plus compliqué, mais son cœur lui, se brisait toujours un peu plus. La plupart des gens avaient soit de la pitié ou bien les mauvaises langues se faisaient et blessaient plus encore Ceridwen. Mais d'une part, la jeune femme se voyait renforcée devenant plus forte et a su comment se défendre usant du venin si propre à la maison Serpentard. Elle savait comment répondre avec une diplomatie particulière et se montrait d'une froideur extrême qui faisaient plus encore ressortir son regard.

À Poudlard, Ceridwen a su autant se démarquer en potion qu'en enchantement, ce qui l'aidait lorsqu'elle jouait d'un instrument. À l'école des sorciers, Ceridwen connaissait le fonctionnement de plusieurs instruments même ceux appartenant à d'autres pays. De quoi la démarquer et la rendre plus admirable encore. Elle souhaitait qu'on parle d'elle autrement que comme la fiancée que l'on a délaissé. Au bout d'un moment, elle y est parvenue étant même invité à la cour du roi pour faire quelques prestations devenant ainsi célèbre d'une manière nouvelle tout en restant simple. Ceridwen ne cherchait pas la fortune ni la gloire, elle voulait simplement faire entendre son talent. La simplicité à créer quand on lui donnait un défi, un mot et elle emportait les gens dans son monde avec les enchantements dont elle pouvait avoir le secret.

Mais jamais un seul instant, la jeune femme n'a pu effacer de sa mémoire et surtout de son cœur l'affreux abandon d'un jeune homme envers qui elle éprouvait tellement de sentiments. Jamais ils ne se sont éteints, mais ces derniers n'ont fait que la ronger lentement comme le pire des venins qui soit.


le mariage de pitié C'est quand quelqu'un a entendu votre triste histoire. Le genre qui se fait un vent à la fois léger, mais piquant. Quand quelqu'un vous voit, qui vous entends et est charmé par le charme qui est le vôtre. C'est ce qui est arrivé à Ceridwen, comme tant de fois déjà. Mais jamais encore, ses parents n'ont réellement prit en compte les sentiments et les propositions de ceux qui ont osé faire le pas. La mère ayant trop souffert de voir sa fille blessée et humiliée et le père souhaitant la protéger. Mais se lier à une famille plus haute en noblesse que la vôtre avec un sang prestigieux ne se refuse pas. L'homme était prêt à tout pour Ceridwen. Il avait 25 ans de plus qu'elle et pourtant, à cette époque, la différence d'âge n'était rien. Au contraire, pour les parents, c'était plus rassurant de voir leur fille aux bras d'un homme plus vieux et dont plus conscient de la vie. Sage et méritant. Ils finirent par accepter et comme à son habitude et aussi par quelques phrases manipulatrices de son père, la jeune femme courba l'échine. À quoi bon protester de toute manière.

Cependant, avant d'épouser cet homme, Ceridwen a dû se plier à la tradition familiale des Murdoch. C'est-à-dire, passer 1 an dans la peau de son animagus. Le jour de son anniversaire, Ceridwen devint donc un rossignol chantant du printemps jusqu'à l'automne et disparu avant que l'hiver ne frappe les terres d'Angleterre. C'était la première fois pour elle qu'elle migra comme un animal pour les terres plus chaudes et si différente de celle qu'elle a connu jusqu'à présent.

Il y avait quelque chose de grisant à découvrir le monde sous un regard différent. Le cycle animal avait quelque chose de fragile, de fort et de surprenant. Apprendre et voir la vie sous un aspect différent. Voilà en quoi cette tradition était si importante pour la famille Murdoch que l'on disait étonnement proche des animaux et des créatures magiques. Cette façon de penser, la ramena aussitôt à Aelfric et le cœur de Ceridwen se mit à pleurer. Le chant du rossignol qu'elle était été parfois bien triste. Ceux qui l'écoutaient se laissaient bercer malgré tout, mais tout en se demandant pourquoi un oiseau se trouvait si triste. Elle se mélangeait autant aux sorciers qu'aux moldus. Mais jamais durant cette année, elle ne reprit forme humaine, même pour se nourrir. Car il fallait vivre et se nourrir comme l'animagus qui était le sien. À défaut de se nourrir d'insectes dégoûtants, elle opta plutôt pour les graines et les baies, bien plus appréciables et nourrissant. Tout du moins au débu, il a bien fallu se nourrir de vers de terre quand elle ne trouvait pas autre chose. Ce n'était pas très bon, mais il fallait faire avec.

Lorsque l'année se termina et qu'elle revint en Angleterre, son mariage fut célébrer une semaine plus tard. Son rêve, qui était d'avoir Aelfric devant elle, se brisa réellement sous le visage de cet homme, plus vieux et qui n'avait guère la santé de son côté.


la perte C'est un mot qui effraie la plupart du commun des mortels. On est impuissant. Pris au dépourvu sans plus trouver de solution pour faire face à cet obstacle de taille. Ce serait être injuste que de dire que Ceridwen n'a pas été touché par la perte de son époux. Malgré leur différence d'âge et la raison de leur mariage, ce fut un homme bien qui a toujours pensé à la rendre et de tenter de guérir le cœur en morceau de la jeune femme. Ni heureuse ni malheureuse, Ceridwen s'est donné pleinement à ce que ce mariage soit réussi s'occupant de son mari malade. Beaucoup peuvent témoigner de sa fidélité et de sa façon de s'occuper de son époux allant jusqu'à jouer des heures entières pour tenter d'apaiser le mal quand les potions ne fonctionnaient plus.

Avec la peur de transmettre ce mal qui le rongeait, Darren Murdoch n'a pas voulu que sa jeune épouse soit enceinte. Avoir un mari malade, c'était déjà épuisant, mais avoir un enfant atteint du mal aurait très probablement détruit plus encore la jeune femme si sensible. Ceridwen doit l'admettre, son impression a visé juste. Un enfant aurait un grand bonheur pour la sorcière, mais s'il était venu à être aussi malade que son père, elle n'aurait pas su comment prendre ce cadeau si précieux de la vie. Elle a accepté le désir de son mari et s'est occupée de lui parce que la jeune femme n'était pas insensible et avait beaucoup d'affections pour cet homme qui a tant fait pour elle. Même lorsqu'il était mal, il pensait plus au bonheur de sa jeune épouse. Il voulait léguer tout ce qui lui appartenait et il avait partageait qu'elle était la seule digne à ces yeux. Connaître la douleur, survivre à celle-ci et continuer de se battre pour vivre et chercher le moyen d'aller mieux, c'était ce qui avait de plus beau pour lui.

Darren s'est éteint un jour où le mal semblait avoir disparu pour le laisser en paix et profiter d'une journée à l'extérieur en compagnie de sa jeune épouse si dévouée. L'a-t-il aimé ? Bien sûr que oui. Il a été charmé par elle du premier jour jusqu'à son dernier. Il n'imaginait pourtant pas qu'elle viendrait à veiller sur lui comme Ceridwen a pu le faire. Mais la jeune femme a estimé que c'était son devoir, la promesse faite aux dieux lorsqu'ils ont uni leur vie. Le genre de promesse qu'elle aurait aimé que l'on respecte avec elle.

À la mort de son époux, Ceridwen s'est occupée des funérailles selon les dernières volontés de son époux. Amis, familles et proches sont venu se recueillir auprès d'un homme qui a toujours eu le cœur sur la main. Jeune, belle et à présent veuve, Ceridwen a su garder la tête haute malgré les larmes qui perlaient sur son visage.

Oui, elle a eu mal. Oui, on peut dire qu'elle a aimé son époux à sa manière. Pas autant qu'elle a aimé ce premier amour que Ceridwen n'a pu se résigner à oublier. Toujours ses sentiments sont là envers ce dernier, mais la colère est tout aussi forte.

À nouveau, la voilà seule...


le renouveau C'est quand la vie commence à vous sourire doucement. Que cette douleur lié au deuil s'atténue quelque peu. Que le sourire se peint à nouveau sur votre visage. Que vous vous donnez le droit de trouver un soupçon de bonheur. Que vous ne craignez plus toutes ces mauvaises langues à votre encontre. Que vous ne restez plus enfermé dans une chambre que l'époux a occupé jusqu'à la fin de sa vie. Cette chambre où Ceridwen a tant joué qu'il lui semble que les pierres lui renvoient les moindres notes qu'elle a pu jouer pour un homme qui a été tellement bon et aimant envers elle.

Il lui semble, au fond d'elle, que Darren a tenté par tous les moyens à ce que Ceridwen tombe amoureuse de lui. Mais le cœur de la sorcière était pris depuis longtemps et elle n'a pu que lui offrir une douce affection. Un dévouement rare en ce monde. Malgré ce qu'elle pouvait ressentir au quotidien, elle n'a jamais laissé tomber son époux parce qu'elle sait ce qu'est le goût de l'abandon et de la trahison.

Ceridwen a tout fait même pour trouver un moyen de guérir son époux, mais sans succès. Son mal était trop avancé et fort. Sa santé s'est dégradé le rendant plus vieux qu'il ne l'était réellement. Mais cela n'a pas empêché la jeune femme à être l'épouse qu'il souhaitait à ces côtés. Elle a chanté pour lui. Joué pour lui. Elle a tout fait pour rendre, ces derniers jours, moins sombres et moins douloureux.

Dans cette immense demeure qu'est la sienne, la jeune marquise héritière d'une grande richesse prend de ses terres et des gens qui y vivent. C'est une bonne personne malgré le fait qu'elle puisse se montrer intransigeante. Une main de fer dans un gant de velours. Il faut bien se renforcer quand des prétendants se présentent à elle dans l'espoir d'obtenir la fortune qu'est la sienne. Mais conquérir le cœur de Ceridwen n'a rien d'aisée. Jamais même.

Durant toutes ces années de douleurs, la sorcière a pu compter sur l'appui inestimable de Salazar Serpentard, un ami précieux, un confident comme on en fait peu. Elle a toujours aimé converser en sa compagnie, bien que la maladie de son époux l'a tenu à n'échanger avec lui que par hibou. Mais c'était mieux que rien.

Elle a été son élève et à présent, le sorcier souhaite qu'elle vienne enseigner en tant que professeur d'art et de musique. Comment refuser un tel honneur. Ceridwen pouvait très bien assumer toutes ses responsabilités. Plus son esprit sera occupé et plus, elle pensera moins à son cœur réduit en morceaux par un abandon puis par le deuil.

Il était temps de faire de sa vie autre chose que celle d'une marquise qui regarde par la fenêtre en attendant que les heures défilent. Elle a accepté avec un grand plaisir de pouvoir enseigner au cœur d'une école qui a été un lieu de réconfort pour son cœur. Là où elle a su se trouver et se créer lentement, mais sûrement.

Ceridwen espérera être à la hauteur de cette grande école dont la réputation ne fait que grandir. La sorcière en est sûre, là-bas, tout commence, rien ne se termine.

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On a envie de lui faire des câlins à cette petite puce <3 Courage à elle !

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