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te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric)

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Godric Gryffondor
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Godric Gryffondor
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MessageSujet: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyVen 10 Mai - 12:33

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


chaque matin, il remontait des cachots et laissait le soleil éveiller ses sens les bruits des créatures lui donnaient à sourire, les observant dans les premiers rayons du soleil d'automne. Ils dormaient por la plupart, roulés en boule dans des nids immenses, ou accrochaient au ventre de leur mère pour s'assurer de ne pas tomber des arbres. Il se fascinait pour les créatures, écoutant chaque souffle, et ressentant les vibrations de cette vie grouillonnante dans ses veines - battant rapidement dans son palpitant heureux. Il posa sa main sur la terre humide en cette matinée silencieuse, fermant les yeux pour ressentir les énergies qui circulaient dans sa paume chaude, et parmi tous les êtres du parc où il se perdait toujours tôt le matin. Il se sentait en paix ici, se rappelant le château des Gryffondors, et la forêt qui l'entourait où il avait pris l'habitude de se perdre avec son frère et Elizabeth.
Il y pensait rarement, chaque souvenir d'Eadwig lui prenait la gorge pour le serrer en sanglots. Dix ans avaient passé, pourtant le souvenir de son sourir, de sa force, et de ses mots sarcastiques résonnaient encore en lui comme s'il se trouvait là hier. Il ne voulait pas se remémorer sa chute, la lance enfoncée dans sa poitrine, et le sang coulant de ses orifices - il en rêvait souvent la nuit, s'éveillant en hurlement silencieux que seule la main de Salazar entourant sa poitrine pouvait faire disparaitre. L'ancrant dans la réalité, bien qu'il restait des heures après à fixer l'ombre de la chambre où ils dormaient ensemble, jusqu'à ce que l'aurore le tienne loin de leur lit.

Il ne voulait pas penser à cela non plus, ni pourquoi depuis plus de trois ans il n'avait passé une nuit loin du corps de son ami - de son amant. L'idée même d'en être séparé devenait de plus en plus abjecte, et pourtant il était fiancé. Et pourtant il devra bien vivre avec sa femme loin de Poudlard pour un temps, avoir un héritier, assurer la survivance de la dynastie des Gryffondors. William était encore trop jeune pour cela, et Eadwig n'était plus. Lui, l'ainé, devait porter l'honneur de son nom au-delà de sa mort. Et il la risquait sans cesse. Encore deux jours auparavant, il avait quitté le château pour se rendre aux falaises à l'Est, combattant les envahisseurs venaient piller quelques villages. Des combats qui le tenaient en vie, lui rappelaient aussi qu'il n'avait plus la fougue de sa jeunesse, bien qu'il en préservait la hardiesse.
Mais il était un sorcier, et pouvait sans doute prétendre à vivre longtemps tant que la magie circulait dans ses veines avec cette chaleur. Il se releva finalement, un battement d'ailes familiers le faisant tourner le regard vers le ciel pour voir Cyna, sa dragonne, s'arrêter non loin. « Tu es encore plus matinale que moi. » Il fronçait les sourcils, découvrant un étrange comportement chez sa moitié ces derniers temps - plus discrète, plus silencieuse, plus calme aussi, bien que cela soit étrange pour elle.  

Pas qu'il eut le temps d'y penser plus avant que du château il vit descendre une silhouette frêle et dansante. Il n'eut pas de mal à reconnaitre sa jeune soeur - il pourrait sans doute deviner la démarche de Jewel dans la neige tant il était accoutumé à prendre soin d'elle, et à l'observer depuis sa naissance. Elle était la prunelle de ses yeux, il n'eut pas une âme qu'il n'aimait plus qu'elle, avec autant de loyauté et de ferveur. Il ne pourrait lui vouloir aucun mal - c'était une chose impossible, alors qu'elle se tenait avec toute sa belle innocence dans la beauté de cette matinée. « Jewel, ma chère soeur. » La salua-t-il en venant la prendre contre lui dans une étreinte fraternelle.
Cela faisait dix ans aujourd'hui - il n'aurait pas dû s'étonner de la voir debout si tôt. « N'avez-vous donc pas froid ? Vous êtes bien peu couverte. Peut être devrions-nous retourner au château ? »


Dernière édition par Godric Gryffondor le Sam 11 Mai - 22:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyVen 10 Mai - 22:15

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor




Dansante petite damoiselle qui descend du perchoir de l'aigle pour communier avec son cousin et amant la terre. Marche après marche, Jewel sentait le parfum si particulier de cet automne. Frémissant parfum à la robe si particulière. Son humeur se prêtait à coloré ses fleurs ensorcelées par la robe automnale. Ainsi, la voilà sœur de cette saison si belle. Le jardin devenait une merveilleuse terre à découvrir pour la future duchesse. Elle voulait voir comment se portait la flore et la faune. Sa nature empathique la rendait très réceptive à ce qui l'entourait, peut-être parfois trop qu'elle devenait un aimant pour les esprits errants et perdus. La mort faisant partie intégrante de sa vie, Jewel avait appris à l'accepter. Cependant, elle éprouvait toujours une crainte envers elle depuis la mort d'un frère et la blessure d'un autre. Ses visions sont parfois si choquantes que cela blessait son âme. Le seul destin qu'elle ne pouvait saisir et deviner, c'était le sien. Voilà le souci de cette capacité, il était facile de servir les autres, mais pas soi-même. C'est un don, en général, qui ne montre aucun égoïsme. De ce fait, la jeune fille était loin de posséder ce défaut. Oh, certes, elle en avait d'autre, mais son innocence, sa pureté et ce sourire rendaient le tout aussi agréable qu'un peu de sucre dans du miel.

Lorsque son pied foule le sol, la damoiselle lève les yeux au ciel respirant le bon air frais. Ses prières étaient faites étant donné qu'elle avait coutume de se lever avant l'aube ou bien pile au moment où le soleil décide d'entamer sa danse pour suivre dans une course particulière son amante, la lune qui mutine ne veut pas se laisser prendre. Le sourire aux lèvres et le regard à l'affût, la jeune fille vient s’intéresse à un nid abandonné. Déjà, son esprit dessine l'évolution de ces oiseaux jusqu'à leur premier vol. Comme elle aurait aimé être un animagus capable de voler, mais il semble qu'il lui soit impossible de prendre quelques formes que ce soit. Elle s'était imaginé un rossignol ou bien un papillon aux couleurs changeantes et majestueuses. Mais Jewel se contentera de ses rêves pour cela et pour le vol, il y a toujours son balai.

« Jewel, ma chère soeur. »

Elle ne l'avait pas entendu, mais le simple son de sa voix suffit à élargir le sourire de la jeune fille. « Mon frère. » Prononça-t-elle dans un murmure heureux, mais aussi timide. Le charisme de Godric était palpable autour de lui, elle pouvait presque le dessiner et en deviner sa couleur. Comme à son habitude, elle se laisse choyer. Enfant dans l'âme, Jewel apprécie ce genre de moment avec les siens, même si elle sait que l'une de ses sœurs la craint. Néanmoins, Jewel ne lui en porte pas ombrage. Elle-même s'effrayant parfois de la rudesse de ses visions.

« N'avez-vous donc pas froid ? Vous êtes bien peu couverte. Peut être devrions-nous retourner au château ? »

« Oh, non, ne vous inquiétez pas. Ce tissu est plus chaud qu'il n'en a l'air. » Fit-elle en exécutant une révérence par respect de son aîné et du protocole. Autant que les siens peuvent être rudesse et l'impétuosité, Jewel était la grâce et la douceur. « Je préférerais ma promenade habituelle dans les jardins. Le monde y est si paisible avant le réveil des autres. Ne trouvez-vous pas ? Il serait dommage de manquer l'évolution de la nature. » Elle s'agenouille accueillant sur son index une coccinelle. « L'été a été chaud et la terre répand encore sa chaleur. Voyez cette coccinelle, elle est encore vive et forte. » Levant la main, elle la voit ouvrir ces ailes pour s'envoler. « Petite, mais forte. L'apparence n'a que peu d'importance, si la volonté est présente. Qu'en pensez-vous Godric ? »

Le visage de Jewel s'illumine en voyant la dragonne fière et belle. « Oh, Cyna, je ne t'avais pas vu. J'espère que tu pardonneras mon impolitesse. » Aussi, respectueusement, qu'on saluerait un hippogriffe, Jewel s'incline doucement devant la dragonne de son frère. « Comment se porte-t-elle ? » Demanda-t-elle non sans garder une distance raisonnable avec la compagne de toujours de son aîné.




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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptySam 11 Mai - 22:52

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


Brillant de flammes cruels, les Gryffondors étaient aussi des coeurs tendres et loyaux. Il ne se trouvait que de flamboyants sentiments entre les membres de la fratrie, chacun prenant soin des autres, et se réjouissant toujours de les avoir proche. Godric avait bien plus d'amour pour ses soeurs et son frère que pour ses parents - pour eux il respectait ses parents, et il ne se trouvait pas de meilleur modèle que son père pour lui. Le soldat avait longtemps été responsable des dragonniers, les entrainant et les menant sur les champs de bataille, avant de finalement se trouver à Barra pour entrainer les jeunes recrues suite à sa blessure. Il était charismatique, sévère et juste, faisant preuve tout à la fois d'honneur et de conviction. Assurément, il n'y avait aucune raison pour qu'il abandonne ses promesses faites à la couronne - dusse-t-il en mourir. Son courage était une légende dans le coeur de Godric qui escomptait lui être semblable en toute chose. Outre son manque d'intérêt pour ses enfants - bien qu'il ne soit jamais sévère ou cruel, il était souvent absent, laissant à sa mère et sa femme les bons soins de s'occuper des plus jeunes. Godric n'avait pu se résigner à ne pas jouer un rôle auprès de Jewel et de William à leur naissance, bien qu'il fut alors déjà chevalier, et appelé à faire la guerre pour la royauté.
Il revenait toujours, se promettant de ne jamais voir le regard brillant de son joyaux se ternir de larmes; Jewel était une raison suffisante pour qu'il revienne vainqueur de chaque combat. Elle et Salazar - bien qu'à ce moment, le mariage de son ami l'avait tenu loin de ses terres, la jalousie risquant de lui faire perdre le nord. « Mon frère. » la voix douce et le pas dansant de Jewel le rappelèrent au présent, le poussant à faire preuve de tendresse pour elle. Il n'était pas de ces hommes qui montrent leur affection en public, se tenant souvent éloigné des autres corps en refusant de les gratifier d'une quelconque caresses. Mais il ne pouvait l'empêcher concernant Jewel - la prenant souvent dans ses bras, l'embrassant sur le front, ou passant un bras protecteur autour de sa taille fine. Le besoin de l'avoir contre lui était aussi irrationnel qu'il était impérieux.

« Oh, non, ne vous inquiétez pas. Ce tissu est plus chaud qu'il n'en a l'air. » Dubitatif, il fixa le tissu avant de finalement se contenter d'hausse les épaules. Il n'allait pas prétendre y connaitre quoi que ce soit dans matière de robe ou de manteau - il lui semblait toujours que Jewel risquait d'attraper la mort, et les quelques maladies qui l'avaient tenue alitée pour jeune avaient été un presque supplice pour lui. Il ne pouvait empêcher son besoin de la voir au chaux, s'assurant qu'elle ne risquait aucun mal - il mourrait plutôt que de la voir blesser d'une quelconque façon que ce soit, l'aimant sans aucun égoïsme, simplement pour son bonheur à elle. « Je préférerais ma promenade habituelle dans les jardins. Le monde y est si paisible avant le réveil des autres. Ne trouvez-vous pas ? Il serait dommage de manquer l'évolution de la nature. » « C'est l'instant le plus agréable assurément, avant l'excitation et les bruits constants. » Assura-t-il en opinant, avant de la voir se baisser devant, lui, mettant ses bras dans son dos dans une posture militaire de repos.
Il dardait sur elle un tendre regard, incapable de s'empêcher de la caresser de ses yeux bleus. « L'été a été chaud et la terre répand encore sa chaleur. Voyez cette coccinelle, elle est encore vive et forte. » L'été mourrait doucement, en même temps que les arbres se parsemaient d'or, et que le vent s'élevait des montagnes. Il aimait l'été, se trouvant toujours plus à l'aise dans la saison qui l'avait vu naitre, qu'aux premières preuves de l'hiver qui amenait la mort et le froid. Il était plus détestable de se promener dans la neige, les pieds se glaçant à chaque pas. Sans compter que Cyna détestait plus encore la saison - se laissant doucement tomber dans un sommeil constant pour attendre la fin des premières glaces. « Petite, mais forte. L'apparence n'a que peu d'importance, si la volonté est présente. Qu'en pensez-vous Godric ? » « Je crains bien souvent de ne saisir la moitié de vos pensés, chère soeur. Je ne puis prétendre que la volonté ne fait pas un homme, mais si le corps est trop fragile, la volonté n'est que fantaisie. » Il ne pouvait croire que la volonté importait plus, face à un coeur trop frêle pour pouvoir tenir - et si la volonté n'était que fantasme ? Comment la rendre différente de quelques envies instables et volatiles, quand d'autres le vivaient en obsédantes pensés ? Il se trouvait des êtres qui ne savaient se montrer volontaires, préférant changer d'envie si souvent qu'il était difficile de les voir devenir meilleurs ou se construire.

Il se demandait parfois ce que Jewel voulait, ce qui la poussait à se battre chaque jour - de quoi sa volonté était faite. « Oh, Cyna, je ne t'avais pas vu. J'espère que tu pardonneras mon impolitesse. » « Vous la savez susceptible, mais vous êtes aussi parmi ses favorites, alors assurément elle vous pardonnera. » Pas qu'il soit aisé à ignorer, la dragonne faisant plusieurs mètres de hauteur, et dardant un regard enflammé sur la jeune sorcière qui se baissa en révérence devant elle. Il n'en fallut pas plus pour que la créature fasse preuve d'indifférence, fixant plutôt les chevaux qui se trouvaient non loin. « Comment se porte-t-elle ? » Il fronça les sourcils, reconnaissant les pointes d'inquiétude dans la voix de Jewel - ce qui n'arrangeait pas son propre état. « Elle me semble étrange, disparaissant souvent, et mangeant moins ces temps-ci. J'ignore ce qu'elle peut bien avoir et j'admets m'inquiéter. » Il lui était impossible de cacher quoi que ce soit de ses sentiments à Jewel - il assumait qu'avec son don il était impossible de lui cacher quoi que ce soit de son existence. Pas qu'ils en aient déjà parlé, et l'angoisse lui tirailler la gorge à l'idée de ce qu'elle savait vraiment de lui. « Sans doute fais-je preuve d'excès une fois encore. Dites moi plutôt comment vous allez, Lady Gryffondor, et comment se passent vos journées à l'école ? »
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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyDim 12 Mai - 21:37

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor




Il y a tant de différences entre les deux Gryffondor, mais aussi beaucoup de ressemblances. Des pensées qui ne sont guère les mêmes, mais qui se joignent au bout du chemin. Jewel pouvait paraître tellement absente dans sa façon de s'exprimer, énigmatique aussi. Elle voit la vie sous des angles si différemment comparés aux siens. Peut-être que c'est pour cela que ses parents l'évitent et la craignent aussi un peu. Son excentricité et sa fragilité lui paraissent dérangeantes de peur de la voir se détruire ou bien d'être la cause de cette destruction. Innocence l'ignore pour d'autres raisons, mais n'en reste pas moins protectrice même dans l'ombre. De père, Jewel n'a donné ce rôle qu'à Godric, même absent, il restait constamment là pour elle. Elle a toujours porté une immense admiration pour sa détermination et sa façon d'être. Forte, mais juste. La jeune Gryffondor pouvait se vanter de voir un aspect de lui qu'il cachait au monde. Elle le devine mieux que personne, connaît son plus grand secret sans le lui avoir avoué. La jeune fille le soutient en silence parce qu'elle sait que se battre pour un tel amour est loin d'être facile dans une époque comme la leur. En vérité, Jewel souffre pour lui, prie pour que rien ne vienne briser ce cocon si doux qu'il a formé avec son amoureux. Mais elle sait également que pour l'honneur de la famille, Godric se laissera à épouser quelqu'un pour perpétuer la fière lignée des Gryffondor. Pour sa part, la jeune fille s'est toujours vouée à la religion, mais ces derniers temps, son chemin lui semble très confus. Siegfried prend de plus en plus de place dans son cœur et ses pensées, la pauvre en est même effrayée.

« C'est l'instant le plus agréable assurément, avant l'excitation et les bruits constants. »

Hochant la tête, la jeune fille sourit à son aîné. Sur ce point, ils ont la même pensée. Prendre le temps de se nourrir du silence et des sons naturels de Mère Nature pour ne faire qu'un avec elle. Se débarrassant ainsi de toutes les mauvaises pensées et énergies qui ont pu les assaillir.

La coccinelle devient alors, un sujet de discussion plutôt passionnante pour Jewel. Pour elle, elle est forte parce que sa volonté est sans faille, mais son frère ne voit pas les choses ainsi. Par moment, Jewel se compare à la coccinelle ou bien à tous ces animaux paraissant si fragiles avec peu de chance de vivre. Comme le papillon par exemple.

« Je crains bien souvent de ne saisir la moitié de vos pensés, chère soeur. Je ne puis prétendre que la volonté ne fait pas un homme, mais si le corps est trop fragile, la volonté n'est que fantaisie. »

« Vous me pensez si peu forte alors, cher frère. » Finit-elle par dire en se retournant vers lui. « Je crois que la force ne fait pas tout. N'avez-vous pas dans vos rangs des êtres qui sont comme moi ? Dénué de cette force, mais faisant preuve de volonté au point de réussir là où vous doutiez qu'ils y parviennent ? » Elle sourit sans quitter le regard de son frère. « J'aime me voir comme les animaux les plus fragiles, parce que malgré tout, ces derniers démontrent assez de ténacité pour vivre longtemps. Même ceux à la vie éphémère et qui se savent condamnés à combler pour un temps cours la terre, vie avec plus de férocité qu'un lion. Le papillon par exemple. De chenille, il s'épanouit, vole et vie son existence plus que ceux qui ne connaissent pas leur fin. »

Aussi rapidement, qu'elle a pu mettre un sujet aussi sérieux entre eux, la voilà qui porte son attention sur la magnifique dragonne de son frère qui l'ignore superbement. Rien de bien étrange, elle est aussi fière que Godric.

« Elle me semble étrange, disparaissant souvent, et mangeant moins ces temps-ci. J'ignore ce qu'elle peut bien avoir et j'admets m'inquiéter. »

« On dit que les animaux sont à l'image de leurs maîtres. Donc la question est plutôt, si vous vous allez bien mon frère. Peut-être que Cyna vous fait comprendre que vous n'êtes pas aussi seule que vous pouvez le croire par moment. Dragon et dragonnier ne font qu'un, c'est vous qui l'avait appris. »

« Sans doute fais-je preuve d'excès une fois encore. Dites moi plutôt comment vous allez, Lady Gryffondor, et comment se passent vos journées à l'école ? »  

À croire qu'avec sa sœur, le sérieux l'étonne préférant goûter à la fraîcheur dans laquelle elle se noie et rie au quotidien. Soit, si tel est ce qu'il désire.

« Elles sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. J'apprends tellement et j'ai toujours hâte que le lendemain arrive. Je suis heureuse d'être ici avec vous... » Elle sourit presque timidement. Avec son passif de chevalier, Jewel n'avait que peu d'occasion d'être en sa compagnie, mais maintenant, c'est le cas et elle sent l'irrésistible envie de se blottir contre lui. « Je suis tellement contente de pouvoir vous côtoyer plus même si mon cœur bat lorsque vous êtes au cœur de la bataille. » Jewel ne peut oublier sa prédiction. Avoir vu la mort de son frère et de la vivre lui a été des plus douloureux et elle en souffre encore aujourd'hui. Mais quand elle a vu dans une vision, Godric se faire blesser, elle en a été si effrayée, qu'elle en a fait de la fièvre restant alitée durant plusieurs jours. « Parfois, j'aimerais être comme mes sœurs et vous aider dans les batailles. Mais le destin a décidé que je sois autrement. Quitte à développer quelque force que ce soit, alors, je dois le faire mentalement. Je ne veux plus me perdre dans mes visions et vous inquiéter. » Elle lève les yeux vers lui, brillant de larmes qu'elle ne veut pas faire couler. « William s'inquiète sans cesse pour moi, je le sens... Je le sais... J'ai mal quand il se sent impuissant. »  




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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyMer 15 Mai - 18:43

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


Il se souvenait l'avoir tenu dans ses bras aux premières heures de sa vie. Sentant son coeur s'éprendre de ce visage rose et fripé, de ce hurlement déchirant de vie qui l'avait laissé sans voix. Il avait passé des heures, des jours, les premières semaines à son chevet, refusant de quitter la chambre où elle dormait, ou la nourrice qui prenait soin d'elle lorsque leur mère se reposait. Il restait là, l'observant durant des heures - la trouvant incroyablement fragile, intrigué de penser qu'elle puisse un jour devenir grande comme lui, ou comme Elisabeth. Il ne s'était pas trouvé de bébé chez les Gryffondors depuis longtemps, et soudainement ils étaient deux. Mais Godric n'avait eut d'oeil que pour sa soeur, bien qu'il adorât William. Jewel était son trésor, et encore aujourd'hui il la couvait d'un regard tendre qui n'appartenait qu'à elle. « Vous me pensez si peu forte alors, cher frère. » « M'en blâmez-vous ? » Demanda-t-il sans ressentir la moindre honte à vouloir protéger sa soeur du reste du monde. De la voir plus fragile que les autres, bien qu'elle brûlait du même courage que tous les Gryffondors. Il n'en doutait pas, ne la pensant ni idiote, ni simple d'esprit. Elle était brillante, flamboyant dans l'auror à cet moment précis. Mais elle était aussi précieuse, et il était son chevalier depuis le premier jour. « Je crois que la force ne fait pas tout. N'avez-vous pas dans vos rangs des êtres qui sont comme moi ? Dénué de cette force, mais faisant preuve de volonté au point de réussir là où vous doutiez qu'ils y parviennent ? » « Aucun être sur terre ne peut avoir la prétention d'être comme vous. Et non, aucun soldat que j'ai pu rencontrer est fait de plus de volonté que de force. L'esprit n'est rien, si le corps n'est pas capable de tenir la fatigue, la peur ou la vue de la mort. Il faut un équilibre, j'imagine, au mieux. » Et il refusait d'admettre l'idée qu'un être fragile puisse prétendre à l'armée. Un esprit volontaire n'était rien sans un corps dur et fort. Sans la capacité de tenir debout des heures sans bouger - et si les muscles lâchées en vibrant jusqu'à sombrer, la volonté n'y pouvait rien. Mais sans doute y avait-il quelques êtres assez étonnant pour avoir réussir à rejoindre Barra alors qu'aux yeux de Godric ils n'y étaient pas prédestinés. « J'aime me voir comme les animaux les plus fragiles, parce que malgré tout, ces derniers démontrent assez de ténacité pour vivre longtemps. Même ceux à la vie éphémère et qui se savent condamnés à combler pour un temps cours la terre, vie avec plus de férocité qu'un lion. Le papillon par exemple. De chenille, il s'épanouit, vole et vie son existence plus que ceux qui ne connaissent pas leur fin. » Il se laissait attendrir - ravalant l'idée qu'il suffirait d'un chat pour tuer un papillon, qu'il le ferait pour le seul plaisir de la chasse sans même s'en repêtre. Mais Godric avait vu la mort trop souvent, trop ardemment, pour s'en affliger encore. Bien qu'il se trouvait encore des visages pour le torturer la nuit et le garder éveillé - sans doute le même que Jewel, pensa-t-il. Il tût ses pensés, alors, comme il était de son rôle de s'assurer que son papillon de soeur ne se fasse jamais dévorer par quiconque.

« On dit que les animaux sont à l'image de leurs maîtres. Donc la question est plutôt, si vous vous allez bien mon frère. Peut-être que Cyna vous fait comprendre que vous n'êtes pas aussi seule que vous pouvez le croire par moment. Dragon et dragonnier ne font qu'un, c'est vous qui l'avait appris. » Elle avait raison, et souvent il tendait à l'oublier - ses obligations à Poudlard l'éloignait parfois bien trop de la dragonne, et il s'en voulait, la culpabilité se faisait brûlante dans son ventre. Il leva la paume de sa main pour voir le visage de la créature se tourner vers lui encore, et s'avancer doucement. Il posa sur ses écailles sa main rugueuse et inspira simplement, en ressentant sa présence comme au premier jour. « Je pensais aller bien. Peut être me trompais-je, mais il est bien difficile d'accepter ses propres blessures et ses propres peurs. » Admit-il - et il était rare qu'il parle de ses peurs, refusant de se montrer faible face au reste du monde. Il était un Dragonnier, il était un chef de section, protecteur de Poudlard, vainqueur de batailles et de guerre - il avait ramené la paix avec la France, et protéger son royaume des Vikings. Il ne se trouvait aucune place pour la peur dans son existence.
Il s'en trouvait pour les moments de paix ainsi, à s'animer de plaisir de voir sa soeur sourire aussi aisément en parler de ses journées à Poudlard. « Elles sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. J'apprends tellement et j'ai toujours hâte que le lendemain arrive. Je suis heureuse d'être ici avec vous... » Il ne pouvait perdre son sourire, se penchant plutôt pour embrasser le front de sa petite soeur, et la prendre contre lui dans une étreinte qui se voulait tendre. Il souhaiterait que ces jours ne cessent pas, qu'il puisse garder Jewel avec lui constamment - ne s'inquiétant jamais qu'elle soit malheureuse, ou perdre sa beauté unique. « Je suis tellement contente de pouvoir vous côtoyer plus même si mon cœur bat lorsque vous êtes au cœur de la bataille. » « Et tant que vous serez ici, j'aurais une raison de revenir en vie. » Même mot qu'il offrait à Salazar à chaque départ - rares étaient ceux y ayant droit. Rares étaient ses raisons de vouloir garder sa vie sans jamais faillir. « Parfois, j'aimerais être comme mes sœurs et vous aider dans les batailles. Mais le destin a décidé que je sois autrement. Quitte à développer quelque force que ce soit, alors, je dois le faire mentalement. Je ne veux plus me perdre dans mes visions et vous inquiéter. » Il se redressa, écoutant les mots de Jewel qu'il espérait entendre depuis longtemps. Ses visions étaient douloureuses et inquiétantes - il ignorait comment prétendre à les contrôler mais Poudlard était peut être l'endroit le plus adapté pour cela. « William s'inquiète sans cesse pour moi, je le sens... Je le sais... J'ai mal quand il se sent impuissant. » « Il est de son devoir de prendre soin de vous, de s'inquiéter de votre bien être. Tout comme il s'agit de mon devoir, ou celui de nos soeurs. Vous n'avez pas à prendre de responsabilité - nous sommes des Gryffondors, une famille, et nous prenons soin les uns des autres. Ne nous empêchez pas d'être protecteur avec vous. » Dit-il tendrement. « Avez-vous eut d'autres visions ? Cela vient-il toujours durant votre sommeil ? » Demanda-t-il ensuite, et il se trouvait une sujet qu'il abordait peu - de peur de savoir qu'elle pouvait voir, ou ce que cela annonçait. Mais si elle désirait en parler alors il ouvrait ses oreilles et se trouvait là pour elle. « Je souhaiterais vous voir trouver le moyen de les contrôler, ou de moins souffrir durant ces moments. J'ignore comment, et j'ai peur l'habitude d'être impuissant. Se trouve-t-il un être, une âme pour vous apaisez outre William ? Dites moi que vous ne restez pas seule dans ce château. »

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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptySam 18 Mai - 23:03

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor




C'est tellement agréable pour elle de pouvoir passer du temps avec son frère. De le savoir loin des batailles même si elle sait fort bien que c'est un héritage de notre famille. Leur avenir ne sera connu que par leur fait d'armes et sans doute, pour sa part, l'oubliera-t-on avec le temps. Jewel ne sera qu'un vague énonçant un trésor cher au cœur des Gryffondor, mais qui n'a eu d'importance que pour eux et pas pour l'histoire. La jeune fille n'a aucune prétention, hormis celle d'être une excellente voyante et contrôler au mieux ces visions qui viennent perturber son esprit. Elle se languit des images si belles qui peuvent apparaître dans sa tête. Notre monde est si rude et mauvais par moment, qu'il n'y a que des mauvais présages qui enlacent son esprit. C'est pour cela que qu'elle tente de le renforcer afin d'avoir un contrôle de ce qui peut l'emprisonner durant quelques secondes. Être considéré comme si peu forte n'est vraiment pas pour lui plaire. Celle-ci a l'impression d'être un fardeau pour son entourage. Certes, on ne cesse de lui répéter qu'il est normal que l'on la protège, mais la jeune fille voudrait pouvoir faire de même. Elle reste une Gryffondor et l'impuissance n'est pas un état d'esprit que ces derniers apprécient.

« M'en blâmez-vous ? »

« Jamais, je ne pourrais vous en blâmer, mon frère. Mais je reste une Gryffondor. L'impuissance et la faiblesse sont deux choses que nous n'apprécions que très peu. »

La fragilité a toujours fait partie d'elle d'aussi loin qu'elle s'en souvienne. Muni d'une santé délicate surtout à cause de ses visions, elle tombait bien des fois malades s'en voulant terriblement de causer du souci à la famille. William avait beau la rassurer que cela ne changeait rien. En tant que jumeau, il sait mieux que quiconque ce qu'il y a au fond du cœur de sa jumelle. Il peut le traduire comme si c'était le sien. En un sens, c'est ainsi, ils sont jumeaux après tout. Partageant le même cœur et la même âme.

« Aucun être sur terre ne peut avoir la prétention d'être comme vous. Et non, aucun soldat que j'ai pu rencontrer est fait de plus de volonté que de force. L'esprit n'est rien, si le corps n'est pas capable de tenir la fatigue, la peur ou la vue de la mort. Il faut un équilibre, j'imagine, au mieux. »

Malgré son soupir, je garde le sourire. Ô, elle ne sait que trop bien que sur ce point, on ne peut faire changer les convictions de son frère. Un esprit fort et un corps qui l'est tout autant. Voilà pour lui ce qui est acceptable et non pas ses idées trop avant-gardistes pour leur époque. Cependant, cela ne l'empêche pas d'épiloguer, de tenter de partager son avis parce que la jeune fille sait que son cher frère Godric l'écoute avec une grande attention et elle aime cela. Sa façon de l'observer et de réfléchir même là où son idée est déjà belle et bien faite.

Bien vite, le sujet se tourne vers sa dragonne pour qui il s'inquiète. Elle regarde d'ailleurs Cyna, qui lui semble un peu ailleurs, mais elle ne saurait prétendre à la savoir mal autant que son frère avec qui elle est liée depuis toujours.

« Je pensais aller bien. Peut être me trompais-je, mais il est bien difficile d'accepter ses propres blessures et ses propres peurs. »

« Mais c'est aussi une force de les reconnaître, Godric. Il n'y a rien de honteux à les reconnaître. Personnellement, je les assume même si cela m'est très difficile par moment. » Elle vient prendre sa main pour le rassurer, le soutenir, car seul est le pouvoir dont elle est capable. Bien sûr, celle-ci préférait suivre un chemin plus joyeux, mais elle ajoutait avant. « Vous savez que si vous en ressentez le besoin, je suis là pour vous écouter, Godric. »

Et seulement après, elle m'aventurait sur les trésors qu'offrait l'école de Poudlard. Il y avait tant de possibilités qu'elle ne sait vraiment plus où donner de la tête parfois. Cela semble plaire à son frère qui dépose un baiser sur son front. Les études ont toujours su la conquérir, à défaut d'être aussi physique que son frère et ses sœurs, elle a opté pour les connaissances que portent le monde. Cependant, un point sombre vient toujours ternir ses journées et ce sont les visions. Parfois, elles se trouvent si virulentes qu'elle en perd connaissance.

« Il est de son devoir de prendre soin de vous, de s'inquiéter de votre bien être. Tout comme il s'agit de mon devoir, ou celui de nos soeurs. Vous n'avez pas à prendre de responsabilité - nous sommes des Gryffondors, une famille, et nous prenons soin les uns des autres. Ne nous empêchez pas d'être protecteur avec vous. »

« Godric, je ne vous empêche rien. Mais je dois me faire plus forte et prendre mes responsabilités, sinon comment puis-je prétendre à servir au mieux les dieux ? » Même si son cœur commence à balancer. Siegfried lui apparaît de façon si différente maintenant. D'une façon qu'elle ne devrait pas percevoir, hors, c'est le cas. Sa raison tient mon cœur aussi férocement qu'un lion tient sa proie dans sa mâchoire. 

« Avez-vous eut d'autres visions ? Cela vient-il toujours durant votre sommeil ? »

« Je dois vous avouer que des visions m'apparaissent durant la journée. Ce n'est pas une chose que l'on contrôle, qu'importe où je me trouve où ce que je fais. Cela vient et je me laisse totalement submerger. » Fit-elle avec honnêteté.

« Je souhaiterais vous voir trouver le moyen de les contrôler, ou de moins souffrir durant ces moments. J'ignore comment, et j'ai peur l'habitude d'être impuissant. Se trouve-t-il un être, une âme pour vous apaisez outre William ? Dites moi que vous ne restez pas seule dans ce château. »  

« L'entraînement en est la clé. Je suis encore jeune et je suis dans le lieu parfait pour m'y aider. Je reste positive, je sais qu'un jour, j'y parviendrais. » Esquissant un sourire qui se veut rassurant avant de poser son regard dans le sien. « Siegfried m'aide beaucoup quand William n'est pas là. Et, ne vous en faites pas, je ne suis jamais réellement seule, vous savez. » Lui dit-elle en faisant référence aux esprits qu'elle pouvait voir et qui pouvait sans mal réagir avec le monde des mortels d'une façon qui leur sont propres. « Et j'ai parfois de belles visions... Certaines personnes me permettent de voir de belles choses cher frère... Ce fut le cas pour messire Pendragon. C'est étrange, mais je n'ai que des visions apaisantes le concernant. Cela me fait tellement du bien que j'ai l'impression d'être muni d'une énergie nouvelle et apaisante. » Je souris. « D'ailleurs, j'aimerais le revoir, voilà longtemps qu'il n'a pu nous visiter. Pensez-vous qu'il viendra à Poudlard ? »




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Dernière édition par Jewel Gryffondor le Ven 24 Mai - 12:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyDim 19 Mai - 17:17

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


En partant pour Barra à l'âge de sept ans, il savait qu'il offrait sa vie à son roi, à son pays, oubliant ce qu'il voulait être, oubliant ce qu'il aurait pu être en choisissant de rester Duc de Chester, de suivre une voie où il n'aurait risquer son existence chaque fois qu'il quittait le château où il vivait avec ses frères et soeurs. Peut être aurait-il pu trouver une fiancée plus tôt, offrant un héritier au nom Gryffondor, et à son père. Peut être aurait-il pu trouver une place à la cour, près de son roi, et aurait-il été ambassadeur, voyageant de part le monde pour en découvrir les beautés et les richesses. Peut être aurait-il été un homme bon, ou un brigand, un orgueilleux marchand; ou un pirate. Qu'importe finalement, son imagination ne l'amenait jamais bien loin des côtes de l'île Ecossaise et des dragons qu'il y avait découvert. De Cyna, sans qui il n'aurait eut cette existence - et qu'il ne pouvait imaginer loin de lui.
Il avait cependant eut la chance de pouvoir rester auprès de ses soeurs, d'être constamment à pouvoir prendre soin d'elle en leur offrant une place à ses côtés à Poudlard. En craignant mourir dix ans auparavant, il avait décidé de revenir à ce qui lui importait plus que tout dans l'existence, et Jewel était assurément le joyeux de sa vie. « Jamais, je ne pourrais vous en blâmer, mon frère. Mais je reste une Gryffondor. L'impuissance et la faiblesse sont deux choses que nous n'apprécions que très peu. » Et il ne pouvait l'ignorer, lui-même ayant cru mourir, se laissant perdre à Barra auprès des MacFusty, de celle devenue sa fiancée. La seule âme devant laquelle il s'était rendu parfaitement vulnérable, détestant ce qu'il ressentait alors. Cette impression de ne pas être capable de sortir, de plus savoir tuer, de ne plus pouvoir être fort. De ne plus être courageux - l'imagine hurlante de son frère à l'agonie le tenant alité et pleurant comme un enfant. Il n'en parlait jamais, refusant d'admettre s'être senti si seul et impuissant. Il l'avait ravalé, ces semaines à Barra avant de revenir dans le Duché de Chester pour proposer l'ouverture de Poudlard à sa grand-mère - ou de le déclarer sans espérant en être dissuader.

Il refusait d'admettre ses peurs et ses faiblesses. Il refusait d'admettre ses sentiments pour Salazar u'il portait depuis plus de quinze ans. Il refusait d'admettre sa peur des combats. Il refusait d'admettre sa crainte en voyant Cyna se faire aussi secrète et distance, s'élevant au-dessus des nuages pour disparaitre durant des heures. « Mais c'est aussi une force de les reconnaître, Godric. Il n'y a rien de honteux à les reconnaître. Personnellement, je les assume même si cela m'est très difficile par moment. » « Et pour cela vous êtes bien plus sage que moi. » Dit-il avec tendresse, caressant la tête de sa petite soeur et ses longs cheveux. Un geste si familier qu'il n'oserait l'offrir à un autre âme. Mais Jewel était sienne depuis toujours. « Vous savez que si vous en ressentez le besoin, je suis là pour vous écouter, Godric. » « Je ne saurais que dire, en toute honnêteté. » Admit-il en se tournant vers sa petite soeur, sa main toujours perdue sur les écailles de la dragonne qui se laissait tomber près d'eux, l'air ennuyée sans pour autant se défaire de cette presque-étreinte.
La conversation durée, et il n'était pas rare que Godric se perde dans des heures à échanger sur tous les sujets avec Jewel. Il aimait ce temps passer avec elle avec la douceur d'un frère - il aurait pu passer une existence loin d'elle, ayant manqué les premières années de son enfance parce qu'il apprenait à se battre et qu'elle n'était pas autorisée à venir sur Barra. Mais il avait toujours fait en sorte de lui revenir pour ses anniversaires, et pour les moments importants - comme son introduction auprès de la cours. Il tenait à toujours être là pour elle. « Godric, je ne vous empêche rien. Mais je dois me faire plus forte et prendre mes responsabilités, sinon comment puis-je prétendre à servir au mieux les dieux ? » Assurément - et il ne pouvait être plus fier qu'en la voyant choisir cette voie. Il se trouvait de rares Gryffondors qui n'entraient pas dans l'armée pour s'illustrer par quelques faits d'arme - mais Jewel n'avait jamais été de ceux-là. Elle était faite de trop de douceur, de tendresse, et de ce don étrange et parfois terrifiant. « Vous avez raison, je suis seulement trop trop protecteur une fois encore. » Admit-il avec un sourire tendre pour elle. Et l'inquiétude le ronger aussi de ne savoir comment la préserver d'un don qui l'étreignait et lui faisait peur. Il craignait qu'un jour ses visions ne deviennent sa réalité, qu'elle ne puisse plus lui revenir parfaitement. « Je dois vous avouer que des visions m'apparaissent durant la journée. Ce n'est pas une chose que l'on contrôle, qu'importe où je me trouve où ce que je fais. Cela vient et je me laisse totalement submerger. » « Est-ce plus souvent ? » Demanda-t-il, bien qu'ignorant sur la question. Peut être pourrait-il en toucher quelques mots à Rowena, tentant de trouver une solution pour que sa soeur puisse travailler sur sa voyance. « L'entraînement en est la clé. Je suis encore jeune et je suis dans le lieu parfait pour m'y aider. Je reste positive, je sais qu'un jour, j'y parviendrais. » « Vous êtes une Gryffondor, évidemment que vous y arriverez. »

Il ne pouvait en douter - il était bien incapable de trouver la moindre faiblesse chez les siens, cet excès de confiance lui ayant déjà joué des tours au passé. « Siegfried m'aide beaucoup quand William n'est pas là. Et, ne vous en faites pas, je ne suis jamais réellement seule, vous savez. » « Siegfried et toi avez toujours été bons amis. Je suis ravi d'apprendre que c'est toujours le cas. » Et il ne pouvait lui-même pas nier l'incapacité de résister aux charmes des Serpentards. Il avait vu Siegfried grandir, incapable de rester loin de son père depuis qu'il était rentré de la guerre. Il était un presque-fils, ou du moins l'aimait-il aussi naturellement qu'Héléna Serdaigle. Ils étaient tous bien trop proches, s'étant liés d'un amour familiale bien trop fort pour imaginer sa vie sans ses quatre amis et leurs enfants à ses côtés. Peut être les siens un jour aussi. « Et j'ai parfois de belles visions... Certaines personnes me permettent de voir de belles choses cher frère... Ce fut le cas pour messire Pendragon. C'est étrange, mais je n'ai que des visions apaisantes le concernant. Cela me fait tellement du bien que j'ai l'impression d'être muni d'une énergie nouvelle et apaisante. » Caddaric Pendragon était un ami de la famille également - le père de Godric l'avait entrainé, avant que Caddaric n'entraine Godric. Il était un mentor, et un protecteur, le chef des Dragonniers à présent. « D'ailleurs, j'aimerais le revoir, voilà longtemps qu'il n'a pu nous visiter. Pensez-vous qu'il viendra à Poudlard ? » « Seul l'avenir nous le dira, bien qu'il n'aurait guère de raison de venir ici j'imagine. » Admit-il. « Je suis heureux d'apprendre qu'il est de bon présage. Il a toujours été un modèle, je m'étais imaginé être un jour digne de prendre sa suite. Avant... Avant ce massacre il y a dix ans. Ma blessure m'empêchera sans doute n'être le soldat que j'étais, et je ne puis mettre Cyna en danger de nouveau. Un rêve qui s'envole sans doute - mais il s'en trouvera d'autre pour le remplacer. » Dit-il avec un mélancolie - être chef des Dragonniers, devenir un Pendagron était une des choses rares qu'il désirait depuis qu'il était enfant. Mais il savait ce rêve impossible aujourd'hui. « Au moins j'ai l'occasion de passer du temps avec toutes les personnes qui comptent pour moi. Cela n'aurait été possible si j'avais suivi le destin que je m'étais choisi. »

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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyVen 24 Mai - 13:35

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor



La jeune Gryffondor tentait par ses propres moyens de trouver une force à l'égal de ses frères et sœurs. Bien que parfois, la solution lui semblait tellement lointaine. Peut-être que son aîné avait raison. Sans doute, que si son corps était plus fort, son esprit le serait tout autant ? Mais c'était bien difficile de penser correctement alors, qu'elle ne se sentait pas à son aise dans les entraînements militaires. Celle-ci étant plus attirée par le parfum des livres que celui des lames qui s'entre-choquent. C'est un soupire de résignation qui se fait doucement entendre de la part de la jeune fille qui observe le ciel d'un air rêveur. Qu'aurait été sa vie si elle était née comme ses aînés sans ce pouvoir de voyance. Aurait-elle été plus acceptée par ses parents ? L'aurait-on considéré avec moins de crainte ? La jeune fille ne se leurre pas, elle sait que'Innocence et ses parents prennent ces distances parce que ces derniers ignorent comment agir avec elle. C'est pour cela qu'elle se retrouvait si attaché à Godric, il était non seulement un frère, mais aussi un père. Son regard se pose sur le sien avec un petit sourire sur le bout des lèvres. Ce sourire qu'il lui a toujours connu. On a même dit à Jewel que le premier sourire qu'elle a pu avoir, c'était pour Godric.

« Et pour cela vous êtes bien plus sage que moi. »

« Alors, écoutez ma sagesse et ne plongez pas dans trop d'interrogations. Laissez-vous gagner par l'acceptation de vos faiblesses, cela ne vous rendra que plus fort encore. » Se contenta-t-elle de répondre, dans l'espoir de l'aider à dompter ce qui le tracassait. Lui tout comme elle, se laissent parfois gagner par des événements passés qui ne les quittent pas. Comme présent pour ne pas oublier l'importance de ce que l'on pouvait apprendre. Jewel ignorait pourquoi la mort de son aîné la hantait autant. Une vie qu'elle aurait pu sauver si on avait prêté attention à sa prédiction. Mais l'impétuosité et le fait qu'aucun Gryffondor ne veulent se laisser gagner par la mort, a eu raison de son frère.

« Je ne saurais que dire, en toute honnêteté. »

« Ou bien, ne savez-vous pas, par quoi commencer. Mais nous avons le temps et je resterais toujours présente pour vous prêter une oreille attentive mon frère. » A défaut de pouvoir l'aider dans les batailles comme ses deux sœurs, elle pouvait au moins lui offrir sa sagesse et son écoute. Jewel en savait bien plus sur l'âme et le cœur de Godric que ce dernier pouvait en douter.

« Vous avez raison, je suis seulement trop trop protecteur une fois encore. »  

« Cela est dans votre nature, Godric. Vous êtes né protecteur et cela sera toujours ainsi. » D'un pas lent, elle s'approche de son frère touchant le pommeau de son épée. « Et même au-delà de votre mort, vous protégerez ceux qui entre dans votre maison. Ceux qui ont les mêmes convictions que vous. » Le regard de la jeune Gryffondor était devenu plus clair que de coutume, signe qu'une sorte de prémonition se dessinait doucement dans son esprit. « Flamboyante apparaîtra à ceux qui en auront besoin. Ceux qui voudront protéger Poudlard autant que vous. » À nouveau, la couleur de ses yeux redevient habituelle.

« Est-ce plus souvent ? »

« Vous en avez la réponse, Godric. » Fit-elle dans un léger sourire. En tant que Gryffondor, Jewel se devait d'avoir un contrôle de ses visions pour ne pas se laisser submerger par elle. « Mes visions sont aussi nombreuses que les corps qui tombent sur le champ de bataille. La plupart sont des âmes qui souhaitent offrir un dernier message aux leurs... Malheureusement, je ne sais comment faire. C'est pour cela que je dois apprendre à contrôler ce don. »

« Vous êtes une Gryffondor, évidemment que vous y arriverez. »  

Un sourire éclaire le visage de Jewel face à l'affirmation de son frère. Touché par la confiance qu'il lui confère.

« Siegfried et toi avez toujours été bons amis. Je suis ravi d'apprendre que c'est toujours le cas. »

S'il savait que le cœur de sa jeune sœur s'ouvrait à bien plus qu'une amitié depuis quelque temps. Des sentiments qui la troublaient et qui remettait parfois en cause la décision de son avenir. Pourtant, elle s'y tenait parce qu'elle l'avait juré aux dieux. « Oui bien entendu, nous sommes toujours de très bons amis. » Bien que par moment, Siegfried puisse agir de manière puérile lorsqu'elle se trouve en compagnie de sangs-mêlés et de nés-moldus. C'était assez décevant pour la jeune fille, mais les habitudes ont la vie dure et ce n'est pas du jour au lendemain que cela changera.

« Seul l'avenir nous le dira, bien qu'il n'aurait guère de raison de venir ici j'imagine. »

Un petit sourire mutin étira doucement les lèvres d'un teint joliment rosé de Jewel. « Je crois qu'au contraire, il y a une raison qui le fera venir à Poudlard. » Elle cueillit une fleur pour la porter à son nez afin d'en sentir le parfum si délicat. « Sa destinée se joue entre ces murs... » Dit-elle simplement avant d'offrir la fleur blanche à son aîné.

« Je suis heureux d'apprendre qu'il est de bon présage. Il a toujours été un modèle, je m'étais imaginé être un jour digne de prendre sa suite. Avant... Avant ce massacre il y a dix ans. Ma blessure m'empêchera sans doute n'être le soldat que j'étais, et je ne puis mettre Cyna en danger de nouveau. Un rêve qui s'envole sans doute - mais il s'en trouvera d'autre pour le remplacer. »

« Vous en avez un magnifique qui se doit de grandir encore. Regardez cette école, elle a besoin de vous. Certes, vous ne pourrez suivre votre premier chemin, mais les dieux nous en offre toujours plusieurs. » Elle lui sourit en le regardant. « Vos connaissances, vos expériences... Vous en ferez profiter beaucoup, et même au-delà, les préceptes des quatre maisons seront suivi. Cette école à un avenir radieux et je pris pour qu'elle trône pour l'éternité. » Prenant ces mains avec tendresse, Jewel pose son regard dans celui de Godric. « Ne soyez plus triste mon frère. »

« Au moins j'ai l'occasion de passer du temps avec toutes les personnes qui comptent pour moi. Cela n'aurait été possible si j'avais suivi le destin que je m'étais choisi. »  

« Au contraire, vous avez toujours su vous montrer présent à toutes les occasions de la vie de William et la mienne. Et je sais, que cela continuera par ce que vous comptez être présent. » Elle baisse un instant les yeux. « Là où nos parents ne veulent l'être. Je ne suis pas bête, je les effraie depuis toujours plus encore depuis que j'ai prédit la mort de notre frère. Loin de moi l'idée de les blâmer, mais j'aurais aimé qu'ils me comprennent au lieu de s'éloigner de moi. » Le regard brillant, elle sourit néanmoins à son frère. « C'est pour ça que je vous ai considéré et que je vous considérerais toujours non seulement comme mon frère, mon modèle, mais plus que tout comme mon père. » Elle porte la main de Godric à sa joue, un geste qu'elle fait depuis son enfance pour se rassurer et sentir la chaleur de son courage et de sa vie. « On ne dit jamais assez ces choses-là, mais moi, je le dis, je vous aime mon frère et je prie pour votre bonheur. »



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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyJeu 6 Juin - 23:45

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


Qu'il aurait aimé avoir la sagesse et la maturité de Jewel, pouvoir comprendre le monde et les choses de la vie avec cette délicatesse et cette intelligence. Brillante, la jeune Gryffondor tenait toujours les meilleurs conseils sur le bout de ses lèvres, les distribuant avec simplicité, comme s'il s'agissait là d'un souffle d'air, aussi naturel que l'eau, ou les battements de son palpitant. La voila qui se tenait devant son frère, panser son coeur blessé par l'angoisse et la perte d'un cadet qu'il n'avait jamais appris à accepter. Sans doute cela n'arriverait-il pas, se sentant encore coupable par ses vices, de la perdition de sa famille - il lui était plus facile de se blâmer pour cela, que d'accepter d'être heureux par dégénérescence. Il ne pouvait pas l'admettre, ou le dire à haute voix sans sentir son coeur se briser par la gêne et la haine de lui. Mais il aimait écouter Jewel, la voir le rassurer, lui promettre que les choses seront plus simples - qu'elles l'étaient déjà, mais qu'il était bien incapable de les voir ainsi.
Protecteur, le Gryffondor avait toujours appris à mettre son épée au service d'une cause plus grande que lui. Trop grande sans doute - mais il trouvait quelque chose de valeureux à se battre pour la liberté, la grandeur, le savoir, l'égalité - de ces grands mots il ne savait qu'en penser, mais il savait les défendre. Posant sa main sur le pommeau de son épée, sa soeur lui sourit avant de disparaitre sous le voile familier d'une vision qui serra le coeur de Godric. « Et même au-delà de votre mort, vous protégerez ceux qui entre dans votre maison. Ceux qui ont les mêmes convictions que vous. » Il ouvrit la bouche, la fierté lui serrant la poitrine et l'empêchant un moment de respirer. « Flamboyante apparaîtra à ceux qui en auront besoin. Ceux qui voudront protéger Poudlard autant que vous. » « Pensez-vous... Ce serait assurément fantastique. » Pour ne bien assumer magique. Mais Flamboyante était comme toutes les épées de Gobelins, parée d'une magie qui lui était propre, et qui ne pouvait se révéler qu'au moment propice. Peut être était-ce là son secret et Godric ne pouvait qu'en être heureux. Qu'elle soit toujours la protectrice de Poudlard, continuant après lui une mission qu'il s'était donné.

« Mes visions sont aussi nombreuses que les corps qui tombent sur le champ de bataille. La plupart sont des âmes qui souhaitent offrir un dernier message aux leurs... Malheureusement, je ne sais comment faire. C'est pour cela que je dois apprendre à contrôler ce don. » « J'espère qu'elles ne sont pas trop difficiles à supporter pour vous. Vous me semblez toujours si calme et réservée, je crains que vous ne laissiez ces images vous dévorer de l'intérieur. » Dit-il en passant une main douce sur la joue de sa petite soeur. Il savait comme il était important de laisser échapper ses démons - le feu du dragon était comme ces mauvaise pensés, elles restaient en dedans, mais devenaient meurtrières en se dévoilant. Il refusait d'apprendre que sa soeur se faisait dévorer de la sorte par des monstres de cauchemars. Il devait la faire vivre au soleil - toujours - et se réjouissait d'apprendre qu'elle tenait toujours ici de belles relations avec des amis d'enfance.
Elle avait grandit auprès d'Héléna et de Siegfried, tout comme Godric avait été lié à Rowena et Salazar depuis son plus jeune âge. Les rencontrant à la cours avant de s'en faire des amis en dehors, allant et venant sur leurs terres pour des temps longs - ou moins longs - et leur revenant toujours en premier quand il quittait les champs de batailles. Il espérait que Jewel connaisse la même amitié, la même loyauté, comme il ne se trouvait rien de plus admirable sur terre.

Des amitiés, Godric en avait par le monde, et surtout parmi les chevaliers, les dragonniers, les soldats. Il en avait rencontré des centaines de part les combats, mais peu avait l'importance de son chef d'escadron. Pentagron était un nom qui était fier à porter - un de ceux qu'il aurait aimé avoir mais qui lui avait été arraché par la guerre. « Je crois qu'au contraire, il y a une raison qui le fera venir à Poudlard. » il arqua un sourcil, voyant sa soeur se pencher pour ramasser une fleur blanche magnifique. « Sa destinée se joue entre ces murs... » Il prit la fleur, se laissant transporter par la voix mélodieuse et mystérieuse de Jewel. Elle lui semblait parfois ailleurs, saisissant des choses qui échappaient aux mortels - sans doute était-ce le cas, après tout il ignorait d'où venaient ses visions, et n'aurait aucun mal à penser qu'elle entendait les voix des anciens dieux, parlant en leurs noms. Agissant pour leur volonté. Lui faisant entendre qu'il pouvait continuer de rêver, bien qu'il ne pourchassait plus le même rêve que lorsqu'il était enfant. « Vous en avez un magnifique qui se doit de grandir encore. Regardez cette école, elle a besoin de vous. Certes, vous ne pourrez suivre votre premier chemin, mais les dieux nous en offre toujours plusieurs. » « Alors les dieux ne m'ont pas abandonné » Et c'était une coeur qu'il préservait avec lui constamment depuis la mort de son frère, la preuve irrémédiable de ses vices. De ce qu'il entretenait dans le noir, et le torturait - et s'il se retrouvait sans rêve à atteindre, le voila plongé dans les méandres de ses émotions pour pleurer la perte de son existence. « Ne soyez plus triste mon frère. » Il tentera, opinant seulement à la demande de sa soeur, il ne pouvait rien lui promettre. Le bonheur était une chimère qu'il chassait autant qu'il la voulait - chassant dans les deux sens, allant vers elle, retrouver un réconfort qu'il n'avait nul part ailleurs; et la fuyant pour ne pas prétendre y être accroc au point de se faire consumer.

« Au contraire, vous avez toujours su vous montrer présent à toutes les occasions de la vie de William et la mienne. Et je sais, que cela continuera par ce que vous comptez être présent. » « Où pourrais-je être ailleurs ? » demanda-t-il, sachant que son père lui avait enseigné l'importance de la loyauté, et qu'il l'avait offerte à sa famille en première. A Elizabeth, qui était son reflet parfait - à ses plus jeunes cadets qu'il entendait protéger de ce monde. « Là où nos parents ne veulent l'être. Je ne suis pas bête, je les effraie depuis toujours plus encore depuis que j'ai prédit la mort de notre frère. Loin de moi l'idée de les blâmer, mais j'aurais aimé qu'ils me comprennent au lieu de s'éloigner de moi. » « Cela ne leur enlève rien à leur affection pour vous, vous le savez n'est-ce pas ? Il est juste... Naturel de fuir ce que l'on ne peut comprendre. » Mais fuir n'était pas dans les veines du Gryffondor qui avait toujours préféré se battre à l'épée, allant au devant de l'inconnu plutôt qu'à lui tourner le dos. « C'est pour ça que je vous ai considéré et que je vous considérerais toujours non seulement comme mon frère, mon modèle, mais plus que tout comme mon père. » Il sentit son coeur battre fortement encore - et les émotions le firent sourire avant qu'il ne s'approche de Jewel pour embrasser le haut de sa tête. « On ne dit jamais assez ces choses-là, mais moi, je le dis, je vous aime mon frère et je prie pour votre bonheur. » « Je vous aime également, Jewel. » Dit-il dans un souffle, la joie lui faisant rougir les joues - puis assombrit son regard, quand il passa à nouveau au bonheur. « Je crains cependant de ne pouvoir prétendre au bonheur. Je le fuis plus qu'il ne me fuit. Mais je n'ai pas à vous embêtez de ces chimères. Êtes-vous heureuse, vous ? » 

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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyDim 9 Juin - 11:24

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor



Les visions ne trompaient pas Jewel. Lorsque les dieux voulaient lui faire parvenir un message, clair ou non, il ne restait qu'à elle de les interpréter ou bien à leur destinataire. Parfois, les mots qui passaient la frontière des lèvres de la jeune Gryffondor n'avaient de sens que pour la personne qui lui faisait face. Étant très proche de son aîné, elle pouvait comprendre celle concernant Poudlard. Après tout, ce lieu lui est d'une grande importance également. Elle ne voit pas le monde tourner sans la présence de cette école si utile pour les sorciers, qu'importe leur rang dans le monde ou encore de leur sang. La magie est un don qu'il faut peaufiner et qui n'est pas réservé qu'au sang-pur contrairement à ce que certains préfèrent penser. La jeune fille sourit à Godric, plus qu'heureuse que ce lieu évolue autant que les directeurs des quatre maisons. Elle ne prévoyait que de beaux événements pour ce haut lieu d'apprentissage, même si l'avenir reste encore bien incertain et en de multiples manières.

« J'espère qu'elles ne sont pas trop difficiles à supporter pour vous. Vous me semblez toujours si calme et réservée, je crains que vous ne laissiez ces images vous dévorer de l'intérieur. »

Impossible de dissimuler à son frère la teneur lourde de certaines visions qui sont atroces pour elle. Elle pousse un long soupire de résignation avant de reprendre une certaine contenance. « Je ne peux vous cacher que parfois, les visions sont difficiles. Il m'arrive de sentir physiquement les émotions et la douleur de ceux que je vois. Mais rassurez-vous, cela se dissipe très vite. Mon but est de me renforcer et de faire en sorte que les visions ne dominent plus mon existence, mais à ce que j'en ai un contrôle presque parfait... Oui, rien n'est parfait en ce monde, vous le savez bien. » C'est pour ça que Jewel l'aime autant. Les imperfections peaufinent le caractère du monde.

Cependant, Jewel préfère se diriger vers une discussion plus apaisante. À savoir Caddaric Pendragon qui viendra à Poudlard et continuera à le faire par la suite. De cela, la jeune Gryffondor en était sûre et son sourire rêveur traduisait la teneur de ce rêve si doux qui la comblait parce qu'il concernait une personne qu'elle aimait particulièrement. Un membre à part entière de sa famille. Elle l'appréciait pour sa douceur, son sourire, son ouverture d'esprit, mais surtout parce que sa présence lui donnait de belles visions à chaque occasion. Jewel remarque bien que son frère peine à la saisir, mais ce n'est guère grave, car il le constatera de lui-même un jour ou l'autre. Et ce jour-là, il se dira, voilà donc à quoi ma sœur faisait allusion.

« Où pourrais-je être ailleurs ? »

« Je l'ignore. » Fit-elle en toute simplicité alors, qu'elle se doutait avec qui son frère pourrait être. Jewel en savait bien plus sur sa relation avec Salazar, mais elle ne le mentionne pas parce qu'elle sait que Godric n'est pas prêt à s'ouvrir. Et la jeune damoiselle ne veut guère le harceler de question trop audacieuse, voir impertinente pour une jeune fille de nature plutôt sage et discrète.

« Cela ne leur enlève rien à leur affection pour vous, vous le savez n'est-ce pas ? Il est juste... Naturel de fuir ce que l'on ne peut comprendre. »

Un regard d'une profonde tristesse est plongé dans celui de son aîné. Comment pourrait-elle, ne serait-ce qu'imaginer une telle possibilité alors que cela soit son père ou sa mère la fuyait la plupart du temps tout comme leur sœur Innocence. Jewel ne pouvait en vouloir à personne, même elle était effrayé par moment par son don, mais que pouvait-elle y faire ? Cela faisait partie de son être qu'elle veuille ou non. « Certes, mais j'en souffre. Mes parents me sont des étrangers comparés à vous. » C'est une souffrance pour la jeune Gryffondor d'avoir ce genre de pensée. « Ne m'en voulez pas de penser que parfois, j'ai l'impression que nos parents ne m'aiment pas. Me fuir et ne pas me regarder... Comment puis-je prendre la chose autrement ? »

Rapidement, Jewel vient chercher la protection de son frère en se blottissant contre lui. Elle l'aimait plus que tout. Le perdre lui, serait la fin de sa propre vie. Lors de sa blessure, la jeune fille en a été fortement malade, si ce n'est pas pour dire gravement. La fièvre a été fulgurante qu'elle ne s'est calmé que lorsque son frère a été de retour au domicile familial. Sa simple présence et la voix de ce dernier s'envolant aux oreilles de Jewel a su la guérir comme le médicament le plus sûr qui soit. Elle soupire de bien-être en l'entendant prononcer des mots qu'il ne murmurerait pas devant d'autre.

« Je crains cependant de ne pouvoir prétendre au bonheur. Je le fuis plus qu'il ne me fuit. Mais je n'ai pas à vous embêtez de ces chimères. Êtes-vous heureuse, vous ? »

« De votre bonheur dépend le mien. Si vous êtes triste, je ne pourrai être heureuse, mon frère. Alors, non, rien n'est chimère si cela vous cause tant de chagrin. » Elle sourit à son frère et elle l'invita à prendre place sur l'herbe fraîche du jardin sortant alors de sa poche son ocarina qu'elle aimait emporter partout. Ce petit instrument avait de quoi la soulager lorsqu'elle n'allait pas bien. Et puis quoi de mieux que de la musique pour apaiser ce qui nous ronge n'est-ce pas ? Elle se mit alors, à en jouer pour apaiser le cœur de son frère et l'encourager à se confier à elle. Garder tout en soi n'est pas la meilleure solution pour trouver la paix. De sa mélodie, les fleurs dans les cheveux de la damoiselle changeaient de couleur au rythme de la mélodie, une formule dont la jeune Gryffondor avait le secret ajoutant une beauté qui lui correspondait si bien.



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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyMar 11 Juin - 20:58

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


Il n'osait imaginer ce que cela pouvait faire, d'avoir d'horrifiques images lui tirailler l'esprit jusqu'à ce qu'il oublie de penser à autre chose. Il lui arrivait d'être rattrapé par les visages de ceux qu'il avait tué durant les combats. Il lui arrivait de se remémorer chaque regards, chaque hurlement, d'avoir des cauchemars si vibrant qu'il s'éveillait à la recherche de son épée pour faire fuir les fantômes du passé. Mais il lui restait encore l'alcool, ou les plaisirs de la chaire pour faire disparaitre les souvenirs de son esprit. C'était un combat qu'il savait gagner, oubliant le passé pour se plonger à corps perdu dans l'avenir, courant vers l'avant pour fuir ce qu'il gardait de remords et de culpabilité. Mais Jewel était prisonnière des visions. « Je ne peux vous cacher que parfois, les visions sont difficiles. Il m'arrive de sentir physiquement les émotions et la douleur de ceux que je vois. Mais rassurez-vous, cela se dissipe très vite. Mon but est de me renforcer et de faire en sorte que les visions ne dominent plus mon existence, mais à ce que j'en ai un contrôle presque parfait... Oui, rien n'est parfait en ce monde, vous le savez bien. » « Je le pensais aussi avant votre venue au monde. » Dit-il tendrement, et bien que cela faisait montre d'une forme de prétention, il ne pouvait prétendre ne pas y penser ainsi. Jewel était le trésor du nom des Gryffondor - elle était à la fois douce, généreuse, et emplie d'un amour qu'il n'entendait que lui rendre.

Il ne pouvait cependant soutenir son regard débordant de souffrance lorsqu'elle se mit à parler de leurs parents. Il n'entendait pas être en colère contre eux - il avait pour sa mère et son père un respect qu'il n'accorderait à personne d'autres. Ils étaient les protecteurs de leurs noms, et ils leur avaient apporté à tous un toit, et une éducation qui avaient faits d'eux les sorciers d'exception qu'ils étaient tous. Mais ils étaient aussi Duchesse et Duc de Chester, ayant avec cela des obligations qui les avaient souvent tenu éloignés de leurs enfants. « Certes, mais j'en souffre. Mes parents me sont des étrangers comparés à vous. » « Parce que j'ai voulu tenir ce rôle à vos côtés, Jewel. Ne leur en voulait pas, je vous en pries. » Demanda-t-il. Il ne pouvait supporter de la voir se tordre de douleur pour l'amour de leurs parents. Après tout, il avait prit un rôle qui ne lui revenait pas vraiment, la prenant dans ses bras pour ne jamais la lâcher lorsqu'il était enfant. Il l'avait aimé dés le premier regard, et l'aimait encore de la sorte à présent. Son père avait été blessé quand elle était encore jeune, et il n'avait plus vraiment été le même. Quant à leur mère, elle restait une femme du monde, qui passait du temps à dorer leur nom à la Cour. « Ne m'en voulez pas de penser que parfois, j'ai l'impression que nos parents ne m'aiment pas. Me fuir et ne pas me regarder... Comment puis-je prendre la chose autrement ? » « Vous nous avez Elizabeth et moi, et c'est tout ce qui importe n'est-ce pas ? » demanda-t-il encore, espérant ce que fragment d'amour qu'il pouvait lui offrir lui était suffisant pour être comblée. Il n'entendait pas se faire le défenseur de leurs parents, bien que sa loyauté le poussait dans cette direction. Il voulait surtout se montrer présent pour sa petite soeur.

Et quand elle vint dans ses bras, il l'entoura des siens, la tenant contre son palpitant pour la combler d'un peu de sa chaleur. Il voulait qu'elle reste là, que toujours elle ressente ce besoin de venir contre lui pour se sentir mieux. Il avait ce besoin viscéral de lui être indispensable, de sentir qu'il avait cette place unique dans son coeur. Qu'elle avait besoin de lui, aussi bien qu'il avait besoin d'elle. Sans doute n'était-ce pas parfaitement saint, d'être à ce point dépendant de sa petite soeur, mais il n'en avait cure. Il préférait la serrer plus fort encore. « De votre bonheur dépend le mien. Si vous êtes triste, je ne pourrai être heureuse, mon frère. Alors, non, rien n'est chimère si cela vous cause tant de chagrin. » Il aurait aimé sourire - mais s'en trouvait incapable - la laissant plutôt s'extirper de ses bras pour s'assoir sur l'herbe, et faire de même qu'elle, la laissant sortir l'instrument pour jouer quelques airs de musique. Il laissa son coeur s'apaiser son esprit disparaitre, et s'allongea dans l'herbe pour regarder sa petite soeur changer les fleurs qu'elle portait de couleurs - souriant devant le spectacle. « Vous savez comment égayer le plus triste des ciels. Vraiment, c'est un don que je vous envie. » Dit-il finalement avant de passer une main dans ses cheveux pour les replacer derrière son oreille. « Je crois pouvoir rester ici des heures à vos côtés. Vous souvenez-vous lorsque nous faisions cela au Château ? Vous jouiez de la musique, et Elizabeth venait vous lire des histoires, jusqu'à ce que le soleil se couche et qu'elle ne soit plus capable de voir une seule ligne. Vous vous endormiez dans ses bras souvent. »

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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyMar 18 Juin - 0:29

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor



Il lui était parfois bien difficile de cacher des choses à son frère même si Jewel le souhaitait vraiment. C'était le genre de personne à vouloir partager son ressentis au lieu de se morfondre. Mais comme toute bonne Gryffondor qui se respecte, elle éprouve aussi ce courage de ne pas vouloir inquiéter outre mesure les siens et elle joue de son plus beau sourire, de ce charme si naturel qui parvient toujours à toucher le cœur de sa famille. Peut-être en joue-t-elle trop souvent, mais elle estime que c'est pour leur bien. Ne pas savoir le faire ne ferait pas d'elle une bonne prêtresse. Servir les dieux est un vœu qui lui est cher, mais son cœur lui fait défaut. Il s'illumine d'une musique douce et réconfortante pour quelqu'un qu'elle connaît depuis l'enfance. Si bon et si beau à son regard. Siegfried ne la laisse plus indifférente et elle craint que son souhait se retrouve mis à défaut par le chant nouveau de son palpitant.

« Je le pensais aussi avant votre venue au monde. »

Le regard de la jeune Gryffondor se lève pour croiser le regard de son frère et il peut voir les douces rougeurs sur les joues de la jeune fille. Le compliment la touche et la gêne aussi. Elle sait qu'elle est importante pour la fratrie Gryffondor, mais cette importance qu'on lui donne la rend parfois un peu égoïste, sans doute un brin possessive. Heureusement que Jewel est le genre de personne à se rendre rapidement compte de son comportement déplacé.

Tout comme lorsqu'elle partage son ressentis sur leur parent. Jewel ne peut s'empêcher de ressentir un trait de tristesse lorsqu'elle songe que ces derniers l'évitent plus qu'ils ne veulent réellement la connaître. Tout comme Innocence, qui pourrait se sacrifier pour elle, mais qui ne peut s'empêcher de la croiser le moins possible. Jewel venait parfois à penser qu'elle était semblable à un monstre avec ses visions.

« Parce que j'ai voulu tenir ce rôle à vos côtés, Jewel. Ne leur en voulait pas, je vous en pries. »

Du jour de sa naissance, William n'a jamais lâché la main de sa jumelle, déjà très proche l'un de l'autre. Mais Godric a ressenti une telle attirance et une telle envie de protection pour la dernière fille Gryffondor qu'il a pris à cœur le rôle de père de substitution en plus de celui du frère aîné. Jewel n'avait guère à se plaindre. Parce que Godric a su lui offrir tellement plus en un sens. Un amour inconditionnel et une présence constante dans son monde. Il répondait toujours présent quand il le pouvait et quand la jeune fille le savait sur le champ de bataille, elle se rongeait les sangs parce qu'elle savait l'horreur de ces moments.

« Vous nous avez Elizabeth et moi, et c'est tout ce qui importe n'est-ce pas ? »

Un sourire d'un bonheur sans limite accapare les belles lèvres roses de la jeune fille. Oui, comment ne pas être heureuse entre Godirc et Elizabeth. Elle devrait se sentir combler et ne pas demander plus ce qu'elle peut avoir. « Oh oui bien sûr... Je vous aime tellement tous les deux. » Son affection pour William ne pouvait être mesurée. Il était son jumeau, la moitié de son être. Les mots n'étaient pas suffisamment forts pour exprimer ce qu'ils sont l'un pour l'autre. C'est pour cela que la dictamancie est devenue une évidence pour les jumeaux. Une facilité d'appliquer cette capacité parce que tous savent qu'un lien indicible unit ceux qui sont nés en même temps.

Estimant que le moral de son frère a besoin d'être remonté,la jeune fille s'installe sur l'herbe afin de lui jouer une mélodie de sa composition. Jewel est si créative que ce n'était pas une chose qui demandait de réels efforts. Tout lui venait naturellement, il lui arrivait même de jouer et de créer à l'instant quelque chose suivant les élans de son cœur et de son humeur.

« Vous savez comment égayer le plus triste des ciels. Vraiment, c'est un don que je vous envie. »

Son regard se pose sur Godric et elle lui sourit tendrement. « Tout, comme j'envie votre force. Mais au fond, n'est-ce pas bien d'être si différent l'un de l'autre ? Cela permet de nous compléter, de former une unité. » C'est ainsi que les hommes devraient se voir au lieu de se battre les uns contre les autres. Sans doute que la jeune Gryffondor, possède un esprit bien trop utopique.

« Je crois pouvoir rester ici des heures à vos côtés. Vous souvenez-vous lorsque nous faisions cela au Château ? Vous jouiez de la musique, et Elizabeth venait vous lire des histoires, jusqu'à ce que le soleil se couche et qu'elle ne soit plus capable de voir une seule ligne. Vous vous endormiez dans ses bras souvent. »  

« Comment pourrais-je oublier ces souvenirs. » Fit-elle le regard doux alors qu'elle fixait la beauté du jardin qui se trouvait devant elle. « C'est pour ça que je viens ici. Un endroit hors du temps qui me permet d'alléger mes pensées et mon cœur. De me souvenir de ces musiques que j'aimais et j'aime toujours vous jouer. De ces moments où Elizabeth a animé en moi ce plaisir de la lecture et d'évader mon esprit. C'est elle qui m'a appris qu'en lisant, je pouvais être qui je voulais sans être en danger. Je pouvais être une fière amazone galopant sur la plage. Ou encore un chevalier affrontant mille épreuves pour sauver le royaume. Ou être une sirène qui nage tranquillement à découvrir la beauté des océans. » Elle sourit en posant son regard sur frère alors qu'il venait d'arranger une mèche de sa longue chevelure. « J'aimerais faire tellement plus pour vous, Godric. Guérir les tourments que votre cœur connaît et porte au quotidien. Puis-je un jour devenir l'épée qui combat ce qui vous fait si mal ? » Elle le sent au fond d'elle. Godric est l'aîné de leur famille et son rôle est d'être le plus puissant, celui qui prendra un jour le rôle de leur père. Sa main se pose sur la joue de son aîné qu'elle caresse doucement. « Une mélodie calme pour un instant alors que si j'étais votre épée, je pourrais peut-être fait plus ou même votre bouclier. »



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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyJeu 25 Juil - 16:10

te souviens-tu, l'été dernier ?
@Jewel Gryffondor & @Godric Gryffondor  


Jewel était la douceur et la raison de la famille Gryffondor. Ils étaient des guerriers, montant les dragons depuis des générations, se battant dans l'armée des rois pour glorifier leurs noms. Ils étaient connus pour cela, leur emblême brillant et leur dicton les ramenant constamment à ce courage flamboyant qui coulait en chacun d'eux. Ils étaient courageux, puissants, téméraires parfois jusqu'à l'insouciance. Godric avait été de ces enfants impétueux, qui ne respectait les règles qu'à la cours, mais se trouvait libre de combattre ses cauchemars et ses peurs d'enfant plutôt qu'à rester enfermer dans son lit. Il avait appris tôt à pourchasser les ombres terrifiantes jusqu'à les voir fuir au lever du soleil, à s'occuper des dragons bien qu'il avait vu des camarades en mourir. Il avait frôler la mort plus souvent que quiconque dans sa fratrie, bien qu'il pouvait compter sur la présence rassurante d'Elisabeth. Mais Jewel était différente, et elle l'avait toujours été. Plus calme, plus discrète, plus réfléchie - elle était son joyeux étrange et unique, entendant tout faire pour que jamais elle ne soit brûler du même feu idiot de leur famille. « Tout, comme j'envie votre force. Mais au fond, n'est-ce pas bien d'être si différent l'un de l'autre ? Cela permet de nous compléter, de former une unité. » « Ca nous rend plus forts j'imagine. Loin de moi l'idée d'être jaloux, ma soeur, simplement admiratif. » Se corrigea-t-il en la caressant d'un regard tendre.
Il était fier de celui qu'il était, et plus encore lorsque Jewel le regardait avec cette fierté dans le regard. Il ne voyait rien à redire à sa personne - du moins pas quand il s'agissait de son courage ou de son amour pour les siens. S'il se trouvait quelques vices dans son coeur, il tâchait de les ignorer la majorité du temps. Bien qu'à être si proche de la tentation constamment ne l'aidait pas à cela. Il ne pouvait pas se refuser à Salazar - il avait essayé, vivant misérablement les quelques années de séparation qui leur avait imposé. Mais à présent ? S'il était misérable c'était uniquement lorsqu'il devait se retrouver face aux dieux, culpabilisant de ne pas être à la hauteur.

Loin de lui tout ceci pour le moment, alors que les souvenirs mélancoliques de son enfance lui revenait. Il ne se trouvait qu'en présence des siens qu'il se laissait aller à ce sentiment, souriant doucement en voyant Jewel rougir et s'animer de la même joie. « Comment pourrais-je oublier ces souvenirs. » Elle ne le pouvait guère. Ils avaient cette chance d'avoir été présents les uns pour les autres autant que possible durant leurs enfances. Et il était heureux de savoir que ses soeurs avaient eut une enfance heureuse - du moins le pensait-il. « C'est pour ça que je viens ici. Un endroit hors du temps qui me permet d'alléger mes pensées et mon cœur. De me souvenir de ces musiques que j'aimais et j'aime toujours vous jouer. De ces moments où Elizabeth a animé en moi ce plaisir de la lecture et d'évader mon esprit. C'est elle qui m'a appris qu'en lisant, je pouvais être qui je voulais sans être en danger. Je pouvais être une fière amazone galopant sur la plage. Ou encore un chevalier affrontant mille épreuves pour sauver le royaume. Ou être une sirène qui nage tranquillement à découvrir la beauté des océans. » Il laissait la voix de sa soeur le bercer, souriant doucement en observant le monde autour d'eux. La nature s'éveillant doucement, Cyna s'envolant soudainement dans les cieux pour faire le tour du Château - son aile toujours fragile mais la portant malgré tout dans les airs. Il regardait le vol du dragon, son corps répondant naturellement en ressentant le souffle de l'air sur son visage, ou les mouvements puissants du corps de l'animal sous ses cuisses. Il n'y avait aucune autre aventure qu'il préfèrerait vivre à celle-ci. « J'aimerais faire tellement plus pour vous, Godric. Guérir les tourments que votre cœur connaît et porte au quotidien. Puis-je un jour devenir l'épée qui combat ce qui vous fait si mal ? » « Pourriez-vous le faire disparaitre ? » demanda-t-il en se tournant vers elle. Il se demandait parfois jusqu'à quel point elle savait pour lui. Jusqu'à quel point elle était consciente de ce qui le tenait angoissé la nuit. « Une mélodie calme pour un instant alors que si j'étais votre épée, je pourrais peut-être fait plus ou même votre bouclier. » « Je doute que vous puissiez combattre ou me protéger de ce qui me torture, Jewel. C'est un combat que je dois mener seul ou alors... Ou alors devrais-je simplement accepter de ne plus me battre. Mais cela rendrait les choses bien trop difficile. Je ne puis faire cela - mais je vous remercie de votre inquiétude, petite soeur. Je sais que vous êtes là, et ca m'aide. Vraiment. » Dit-il en se laissant aller contre sa caresse, se laissant tomber sur le sol pour poser sa tête sur les cuisses de sa petite soeur. « Jouez moi quelque chose encore, avant que je sois obligé de retourner au château. »

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MessageSujet: Re: te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) te souviens-tu, l'été dernier (jewel & godric) EmptyDim 28 Juil - 16:54

Te souviens-tu, l'été dernier



feat. @Godric Gryffondor



« Ca nous rend plus forts j'imagine. Loin de moi l'idée d'être jaloux, ma sœur, simplement admiratif. »

Un sourire se fait sur le visage de Jewel sous les paroles de son aîné. « Nous nous admirons tous les uns et les autres. Sans jalousie, peut-être avec une pointe d'envie. Mais nous ne sommes que des êtres humains faibles face à certains sentiments. » Malgré son jeune âge, Jewel était d'une grande maturité, même si l'on doit avouer qu'à cette époque, les jeunes filles de l'âge de Jewel sont déjà considéré comme adulte et prête à prendre un époux. Chose que Jewel ne peut imaginer, en tout cas, il lui arrive de penser qu'elle pourrait ouvrir son cœur au fils Serpentard. Mais y a-t-elle seulement le droit après avoir juré si longtemps de servir les dieux. C'était dur de faire face à un épisode de son existence où le cœur s'ouvre sur de nouvelles choses. Des mystères à découvrir, mais qui peut révéler plus encore son propre destin.

Comme réceptif à l'errance de sa jeune sœur, Godric préfère changer de discussion et de lui rappeler le bon temps. Chose à laquelle, Jewel ne se fit aucunement prier. Bien sûr, que la jeune damoiselle se souvenait de ces moments où son aînée, Elizabeth, lui faisait la lecture, lui apprenant que lire lui permettait de devenir qui elle le souhaitait et qu'importe les dangers qui se présentent dans l'histoire, jamais elle ne pourra réellement en souffrir. C'est aussi cette ouverture, qui donne tellement envie de dévorer chaque livre que contient la bibliothèque de Poudlard. Une raison de plus pour que la maison Serdaigle lui ait ouvert ces portes. Un sourire se fait une nouvelle fois sur le visage de la jeune Gryffondor, mais son regard s'attriste à voir le combat qui se déroule dans le regard de son frère. Pourquoi ne veut-il pas se confier alors que Jewel se doute bien du lien qui l'unit à messire Serpentard. La pensait-il si aveugle ? Ou bien souhaitait-il simplement la protéger ? Impossible à savoir vraiment, mais voilà fort longtemps que Jewel avait accepté cela. Les préférences de son aîné ne changeaient rien à l'amour et l'admiration qu'il lui portait.

« Pourriez-vous le faire disparaitre ? »

« Sans doute pas, mais je pourrais faire en sorte que ce fardeau soit moins lourd à porter, mon cher Godric. » Son regard se fit tendre quand il se tourna vers elle. Comment rester insensible à ce regard ? Elle ne le pouvait pas. Son frère lui avait tellement donné. Il a toujours su trouver le temps même si loin de la maison pour savoir comment chacun d'eux se portait en son absence. Quand William et Jewel furent les seuls à rester au château familial, il n'y a pas un moment où une chouette faisait son entrée pour laisser un mot. Une correspondance accrue et des délicatesses envoyés en sachant à quel point cela pouvait être dur sur l'île au dragon ou sur les champs de bataille. Jewel se souvient qu'il avait accouru aussi vite qu'il a pu quand la nouvelle de la santé de Jewel s'était dégradée avec la vision de la mort de leur frère et de la blessure de Godric. Voir son visage et le sentir près d'elle, a suffit à lui redonner la santé.

« Je doute que vous puissiez combattre ou me protéger de ce qui me torture, Jewel. C'est un combat que je dois mener seul ou alors... Ou alors devrais-je simplement accepter de ne plus me battre. Mais cela rendrait les choses bien trop difficile. Je ne puis faire cela - mais je vous remercie de votre inquiétude, petite sœur. Je sais que vous êtes là, et ca m'aide. Vraiment. »

« Sauf que baisser les armes n'est aucunement digne de vous. Je vous connais trop bien. Qu'importe les difficultés, vous persistez. » Sa main se pose sur la joue de Godric et elle la caresse en signe de tendresse et de réconfort. « Il y a d'autre moyen tout aussi fort que de combattre, mon frère. Mais sachez que mon offre tient toujours. Je serais là, qu'importe le moment, je vous écouterais. » Elle lui sourit. Se penchant ensuite vers lui pour déposer un baiser sur son front avant que Godric ne viennent poser sa tête sur les cuisses de sa jeune sœur. Immédiatement, la jeune Gryffondor caresse les cheveux de ce dernier pour l'apaiser plus encore.

« Jouez moi quelque chose encore, avant que je sois obligé de retourner au château. »  

« Vos désirs sont des ordres, cher Godric. » Lentement, Jewel approche l'instrument de ses lèvres et commence à jouer. Douce et délicate mélopée qui s'envole au-dessus et autour d'eux. Le silence n'avait plus lieu d'être le seul roi, il avait trouvé une reine harmonieuse pour être son égal. C'est une mélodie inspirée par les étoiles que Jewel faisait naître. Un rien lui inspirait. On la disait douée. Plus que cela même, mais elle estimait que bien des personnes l'étaient bien plus qu'elle. « Godric. » Fit-elle à la fin de la dernière note. « J'aimerais que vous me fassiez une promesse. Si ce qui vous accable vous fait trop souffrir, tenter de trouver la force de me le dire. » Elle baisse la tête pour ancrer son regard dans le sien. « Quelle prêtresse je serais si je ne peux aider ma propre famille. » Finit-elle par dire dans un doux sourire et pourtant, son cœur se déchire. Le visage de Siegfried ne cesse de prendre de l'ampleur dans son esprit. Pourquoi maintenant et pas avant ?



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