Tu n'es pas la fille élégante et distinguée dont tes parents ont rêvé. Si tu sais tout de même te tenir convenable en société, tu préfères de loin être dehors à voler sur ton balais plutôt qu'enfermée dans une salle au milieu d'une foule. Mais ce soir tu n'as pas eu le choix, alors tu as enfilé la robe choisie par l'une des servantes, qui ont beaucoup plus de goût que toi, affiché ton plus beau sourire et apprêté à devoir participé à de longues discussions que tu juges sans intérêt. Sauf que tu as surestimé ta capacité à rester tranquille et qu'à la première occasion tu fuis le petit groupe de personnes qu'ont formé tes parents pour aller manger et finalement trouver quelqu'un te semblant plus intéressant que le reste des sorciers qui se pavanaient dans la salle. « Oh pardonnez mon impolitesse, je ne me suis même pas présentée. Alannah Flint, enchantée de faire votre connaissance. » Tu lui réponds avec un sourire. « Je vous comprends, je n'ai pas eu le choix non plus, mais en effet le buffet me permet de ne pas trop regretter d'être là. » Tu ajoutes, puis la musique changea et le son d'une harpe s'éleva au milieu du bruit des conversations. « Vous désirez vous approcher pour mieux voir les musiciens peut-être ? » Tu proposes en la voyant monter sur la pointe des pieds et essayer de voir quelque chose au dessus de la foule.
 

Tu t'enfonces dans la foule, te frayant un chemin vers l'endroit d'où venait la musique, l'autre jeune femme sur tes talons (@Flore Juglar). C'est au moment où la harpiste finit de jouer que vous arrivez non loin de la scène, assez pour voir la musicienne en descendre tout du moins. Puis il y a un mouvement dans la foule, tu sens le bras de Flore devant toi qui t'empêches de te prendre un coup et alors que tu te retournes pour lui adresser un sourire de remerciement, tu la vois se prendre un coup et bousculé un homme (@Cadmus Peverell). Homme qu'elle semble connaître, car elle vous présente. « De même, je suis ravie de faire votre connaissance Marquis Cadmus. » Tu lui réponds alors qu'il te baise la main, puis celle de l'autre femme à ta gauche. « Non, vous ne vous trompez pas, je n'ai jamais particulièrement apprécié ces réceptions. » Tu réponds avec un sourire poli. Tu n'es peut-être pas enjouée d'être ici, mais tu as tout de même le devoir de te comporter correctement et de ne pas envoyer balader quiconque t'adressant la parole. Tu es une Flint, pas une sauvageonne, ton caprice tu l'as fait chez toi, à tes parents, qui n'ont rien voulu entendre de ton envie de rester au château ce soir. Puis tu retournes ton attention vers Flore, qui vous pose une question. « Je n'ai personnellement pas fait mes études à Poudlard. » Tu avais préféré te dédier entièrement à ton entraînement militaire.

Il y avait une véritable grandeur dans chacun de ses pas, alors qu'elle traversait la pièce, fendant l'air de sa présence princière. Helena Serdaigle, le nom résonnait tel un écho. Serdaigle, le nom de la maison royale écossaise qui pouvait aujourd'hui encore revendiquer les droits au trône. Elle ne connaissait que trop bien l'histoire de ses terres et si elle n'ignorait pas que sa famille avait ployé face aux descendants de Merlin, cela ne l'empêchait de savoir la vraie histoire - celle où on apprend aux héritiers Serdaigle que leur maison descend ni plus ni moins que de la maison McLloyd, ils étaient une branche de ces derniers... Depuis lors, les deux maisons entretenaient des liens. Assurément, l'entente entre les deux maisons royales était importante : elles devaient se soutenir dans la perte de leurs terres chéries. La jeune femme avait fini par se retrouver aux côtés de plusieurs autres individus, tenant dans ses mains un verre de jus de fruit. Elle connaissait quasiment toutes les personnes de ce petit groupe et ce fut @Henri Andas qui tenta le plus d'entamer la discussion avec elle, avant qu'ils ne soient rejoins d'autres personnes : l'homme était fort malhabile quand il était question de cacher son ressenti, mais il attirait naturellement le regard de la jeune femme... Et son nom avait de quoi faire pâlir la plupart des personnes présentes, car il faisait parti de la glorieuse maison Andas. Il fallait savoir ses origines, pour comprendre : avant que la royauté française ne s'installe définitivement en France, tout cela appartenait à une maison impériale qui dominait la majorité de l'Europe de l'ouest. Bien-sûr, cette maison était elle-même d'origine royale et dominait la France, mais n'avait pas perdue l'occasion de se développer en même temps qu'un empire moldu. À la chute de ce dernier, l'empire sorcier déclina lui aussi et c'était ainsi que la maison s'était retrouvée en Angleterre. Helena pouvait certes se targuer de bien connaître la maison du jeune homme... Mais elle le connaissait aussi plus personnellement, sans qu'il ne le sache. Quand il lui avait demandé si sa jeune soeur Elizabeth lui avait parlé de lui, Helena n'avait pu que sourire, sans répondre, acquiesçant seulement de la tête. Mais cette fois, alors qu'il évoquait le basilic, elle se décida à répondre, d'une douce voix mélodieuse. « À n'en pas douter, cette créature deviendra absolument terrifiante ! Mais j'admets que je préfère les créatures qui volent, cela m'a toujours davantage plus... Elles ont tant de liberté. Vous devez voir ce dont je parle, en tant que dragonnier ? » avait-elle prononcée d'une voix tendre. Son regard rayonnait. « Il aurait été étonnant que vous, vous ayez crainte d'un basilic ! Un dragon peut être si imposant, si respectable même. » reprit-elle avec un fin sourire, venant apporter son verre jusqu'à ses lèvres, le liquide glissant le long de sa gorge. « Que buvez-vous donc, cher Henri ? » demanda la jeune femme, cherchant à poursuivre la conversation avec l'homme.

Helena posa sa main à plat sur le verre du garçon, l'empêchant tout d'abord de boire sa gorgée. Elle avait un fin sourire. « Nous avons toujours le choix, qu'importe ce que nous pouvons penser. Il y a toujours une solution à tous les problèmes et cela... » fit la femme, marquant une courte pause, avant de reprendre. « Ma mère vous le dirait volontiers. » rajouta-t-elle avec une pointe d'amusement. Rowena était connue pour trouver une solution à tous les problèmes, elle n'avait pas conçu ce château sans rencontrer quelques inconvénients qu'elle avait ensuite surmontée. Après tous, les escaliers étaient son oeuvre et pas une oeuvre des plus simples, elle marquerait l'histoire rien que pour ce qu'elle avait fait ici, alors qu'en réalité, elle en avait fait tellement plus. Helena avait retiré sa main du verre de l'homme, le laissant profiter de sa coupe, en souriant alors qu'il parlait des dragons, de ce que cela faisait pour un dragonnier de chevaucher pareille créature. « Je ne doute pas que cela soit merveilleux, » commença-t-elle tout simplement par dire, sur un ton relativement léger, fluide et volatile. « Pour avoir déjà vu un dragon de près, je constate aisément leur... splendeur et leur férocité. Ils sont si imposants, c'est cela, être noble. Pour autant, je n'aurai jamais vraiment été intéressé par le fait de me lier à une de ces créatures ; je préférais aisément me concentrer sur ce qu'ils peuvent apporter à nos magies, à nos potions et enchantements, plutôt qu'user de leur force pour défendre notre royaume. » dit-elle, toujours aussi légère. Helena aimait son royaume : l'Écosse. Ce n'était pas le royaume-uni qu'elle aimait, pas l'Irlande, mais bien cette contrée qui l'avait vu naître et que dirigeait autrefois sa famille. Pour autant, ce n'était pas cette raison qui lui faisait dire cela. « Cependant, j'admire les individus qui défendent notre patrie ! Il faut un grand courage pour cela et du talent. Et ces vikings sont si nuisibles, en plus de cela ! Comme nous n'avions pas nos propres problèmes internes, il faudrait trouver une solution définitive à ce problème-ci. » renchérit-elle, mais cette fois-ci, ses paroles furent un peu plus dures, sans vraiment le montrer. Elle laissa un nouveau sourire naître sur ses lèvres. « Avec plaisir, ser Henri. » répondit-elle à sa proposition de danse, en attrapant sa main et en le suivant au centre de la piste : le morceau était bien rythmé, pas tout à fait lent, ni tout à fait rapide. « J'admire votre dévotion envers les créatures. Elles méritent toutes notre attention et nos soins : le monde est dangereux et bien souvent perfide, on ne peut décemment pas abandonner de pauvres êtres, leur laisser le plumage blanc se teinter d'un liquide rougeâtre, ni même cautionner qu'un dragon ne perde ses écailles ! » avoua-t-elle, sur un ton qui semblait... comme charmé. C'était cela, qui transparaissait dans sa voix, ainsi que son regard. Ses yeux brillaient légèrement. « Avez-vous des projets, pour l'avenir ? Peut-être suis-je en train de me permettre des questions trop indiscrètes, alors excusez-moi si cela s'avère être le cas. » s'excusa-t-elle en ravalant sa salive discrètement. « Il faut dire que le roi tente tout pour intégrer les créatures magiques pensantes, mais il ne pense pas aux autres. Il y aurait tant à faire de ce côté là... Et si vous avez besoin d'aide, je serai toujours une épaule présente pour vous soutenir, n'en ayez nul doute ! » termina-t-elle alors que la musique continuait, autant que leur danse. Helena était extrêmement souriante, profitant pleinement de ce moment : elle avait toujours apprécié la compagnie du jeune homme, qui était prometteur et bien qu'il n'allait hériter de rien, il avait de grands talents, qui pourraient servir ce royaume, même ce monde.

Tout était fait dans le plus parfait des détails, de son sourire à la robe qu'elle portait aujourd'hui, il n'y avait rien qui pouvait remettre en doute toute sa royauté. Si de manière générale, ses tenues étaient sobres en tant que professeure de malédiction & médicomagie, cet événement devait à la fois montrer son rang de professeure, mais aussi ce qu'elle était, au-delà de cela : car c'était un événement mondain et il y avait bien d'autres personnes, en plus du corps enseignement et des élèves de Poudlard. Il y a quelques années, quand elle était encore en Grèce, elle n'aurait jamais pensée se retrouver ici, à cette place et avec ces personnes. Elle n'aurait jamais pensée enseigner à de jeunes sorciers, ce n'était pas ce qu'elle ambitionnait autrefois... Mais elle avait besoin de s'occuper l'esprit, ici. La vie à la cour de ce royaume ne lui plaisait pas, elle n'était qu'une invité au fond, certes une invité de marque mais cela restait, au fond, la même chose. Ambassadrice de l'Espagne... C'était un poste prestigieux, qui aurait pu être conféré n'importe quel noble proche de son père. Il l'avait choisie elle, car il voulait l'éloigner après la perte de la Grèce, ce qui représentait une perte d'alliance. Et qu'elle pourrait éventuellement trouver une nouvelle alliance. Le prince héritier du royaume ? C'était une hypothèse, comme celle d'un cadet, au final : tout était possible, au fond. Mais en vérité, cela ne l'intéressait pas plus que cela et une autre voix, au fond d'elle, l'intimait d'abandonner tout de suite ce choix. Irène constata que sa soeur venait de se jeter sur l'imposant buffet, affichant un doux sourire. « Mieux vaut qu'elle se lâche sur la nourriture, plutôt que fuir ou faire des problèmes. » prononça Neith dans son esprit pour commenter cela. Irène savait que la femme avait raison, quand elle disait cela. Flore pouvait provoquer bien des problèmes, avec son statut. Évidemment, Irène aimait sa soeur et devait tout prévoir avec elle, mais Neith n'était pas de son avis, serait presque prête à l'éliminer si cela allait dans le mauvais sens... Car elle, elle avait des plans bien précis. Ne sachant forcément que faire avec tout ce monde, Irène décida de rejoindre sa soeur et lui sourit délicatement en s'emparant d'une coupe de vin qui se trouvait sur le buffet, ainsi que d'une petite mignardise qu'elle croqua. « Ce buffet est particulièrement agréable au palais, n'est-ce pas, ma soeur ? » demanda la princesse pour lancer la discussion avec sa demi-soeur. Elle avait toujours user du qualificatif de soeur à son sujet, car même si elles n'étaient que demi-soeur, leur lien était tel qu'elles ne se considéraient pas moins que soeurs. « Profites-en, nous ne savons pas ce que nous réserve l'avenir. Ici, dans ce royaume... Nous sommes des étrangères, même toi, malgré ton côté écossais. Il nous faut un point d'ancrage. » rajouta-t-elle avec un sourire, avant de lancer, quasiment aussitôt. « Enfin, tu l'as déjà trouvé, toi. » lâcha-t-elle avec humour mais cette fois-ci en grec, faisant référence à ce que partager Flore avec un homme de ces contrées. Elle savait cette relation compliquée, pour l'heure, car elle devait globalement être secrète. Mais chaque chose en son temps, après tout.

Et si on pimentait la chose ?  
  La soirée se passe merveilleusement bien. Les invités s'amusent, ils dansent, ils rient et ils boivent un excellent vin tout en picorant une nourriture délicieuse cuisinée par Helga Poufsouffle, elle même. Il y a quelques incidents mais en somme, rien qui ne dérange le déroulement de cette soirée. Mais alors que que la musique s'arrête, @Godric Gryffondor se lève et, à l'aide de sa baguette, en profite pour amplifier le son de sa voix.

Mes amis, ce soir nous célébrons les dix ans de notre école. Cet établissement fait notre fierté et nous sommes tous enchantés de vous voir parmi nous. Mais ce soir nous devons également fêter l'anniversaire de notre très cher @Salazar I. Serpentard. Pour l'occasion et parce que nous savons que Salazar chérit les duels, nous vous invitons à prendre place sur l'estrade et à nous montrer vos talents de duelliste !

Au moment où il dit cela, plusieurs estrades de bois apparaissent au milieu de la grande salle. Elle permettent aux sorciers de se mesurer les uns les autres. En même temps, un présentoir apparait non loin des quatre fondateurs, dévoilant un magnifique bracelet en or surmonté de plusieurs pierres précieuses, toutes plus rares les unes que les autres.

Celui qui aura l'honneur de remporter tous les duels, sera sacré champion de la soirée. Il se verra remettre ce splendide bracelet doté de runes qui confèrent à son porteur, une puissante protection contre ses ennemis.